Citation :
On retiendra également de ce témoignage qu'Alain Aubert présuppose que la personne qu'il a vue au carrefour (de face) et celle sortant de la voiture (de dos ou de profil) ne sont qu'une seule et même personne alors que rien dans son témoignage ne permet d'affirmer une telle chose.
Entièrement d'accord. Il affirme que l'homme de l'accident est Christian Ranucci, qu'il a pris en chasse sa Peugeot, l'a rejointe, et en a vu le conducteur (Christian Ranucci) sortir en tirant par le bras un enfant. Comme s'il n'avait jamais perdu la voiture de vue, ce qui est fort peu probable.
Par contre, je crois, moi, qu'il note le numéro à ce moment, sans connaître le numéro (incomplet) noté par Martinez, et que c'est bel et bien la voiture de Ranucci qu'il voit. Comme Ranucci est bien l'homme qui a eu l'accident un instant auparavant, on est bien obligé d'admettre qu'il ne s'est pas seulement arrêté plus loin à la barrière, comme il le dit dans sa première déclaration.
Prétendre que c'est une autre voiture qu'ils voient revient à dire qu'ils n'en ont noté que les lettres (par exemple), afin d'apporter à Martinez la partie qui lui manquait... et que ces lettres étaient comme par hasard identiques à celles de la voiture de Ranucci. Je ne vois pas tellement les Aubert ne notant que les deux lettres, se trouvant devant une immatriculation simplissime à retenir (même pour quelqu'un qui n'a pas l'esprit mal tourné
) : 1369 SG 06. De toute façon, Martinez dit :
"il est revenu, 5 minutes après environ, en me donnant le n° du véhicule 304 peugeot, n°1369 SG 06, qu'il avait vu arrêté à un kilomètre environ du carrefour". Selon Martinez, donc, Aubert lui donne le numéro entier.