Citation :
La thèse de la visite à son père ne tient pas et ne peut pas tenir pour plusieurs raisons - il suffit de réfléchir - comment n'aurait-il pas révélé son existence, alors qu'il risquait l'échafaud ?
Voyons soyons sérieux, tout le monde devait y penser et cette éventualité n'aurait pas été creusée par les défenseurs. Ça ne se discute pas !
Excusez-moi mais j'ai expliqué sur un autre fil pourquoi les défenseurs n'ont pas travaillé sur ce dossier. Car la seule à avoir eu cette pensée, c'est Mme Mathon et comme ça se trouve, personne n'a songé à l'écouter, pas plus qu'on ne l'a écoutée lorsqu'elle a parlé de l'accident de vélomoteur le 6 avril.
On ne va pas revenir là-dessus, on n'est pas dans un système accusatoire comme aux Etats-Unis ou en Angleterre, mais un système inquisitoire où le juge est responsable de l'enquête. Là on devrait plutôt dire irresponsable et criminel...
Donc disons que Mme Di Marino n'a pas fait son travail - elle était nulle qu'est-ce que vous voulez et pour elle la vie d'un homme ne comptait pas beaucoup, c'est comme ça et puis c'est tout, elle n'a pas cherché à savoir s'il pouvait y avoir une autre raison au fait que Christian Ranucci se trouvait sur cette route à ce moment précis. Il se trouve que c'est à quelques kilomètres seulement du domicile de son père, et c'est une raison qui balaie pas mal d'arguments.
Maintenant, pourquoi il ne l'a pas dit et n'a pas permis ainsi à ses défenseurs de pouvoir contrer les aveux, je pense que c'est parce que ce qu'il n'avait pas pu le dire à sa mère et qu'il a dû penser que ce serait inacceptable pour elle. Il ne lui avait pas montré non plus les lettres qu'il lui écrivait. Une chose transparaît, il voulait le voir.
Donc il a cru qu'il pourrait s'appuyer sur les témoignages de Mme Mattéi et de M. Martel, il n'a pas pensé que l'institution judiciaire n'était pas là pour faire la vérité, mais pour les saboter et faire croire qu'ils ne comptaient pas.
Citation :
Réfléchissez, même pull ne veut pas dire 'le même pull', de plus il pouvait être là avant la descente de ranucci ou mis après... et d'autres possibilités aussi....
Ah ce n'est pas ce que dit M. Martel, avec ses mots à lui il dit que c'est le MEME PULL, pas un qui serait de même forme, non c'est le même : écarlate avec de gros boutons dorés sur l'épaule. Non non, il n'y en a qu'un c'est celui que portait le meurtrier de la gamine et l'agresseur des fillettes aux cerisiers et aux tilleuls.
Maintenant, effectivement, vous pouvez continuer à faire comme si vous n'aviez pas entendu M. Martel mais à la télévision en 1979, il dit quoi :
Paul Martel : - Ah le pullover qu’ils m’ont présenté, c’était le pullover exact qui était sur ce type là que j’ai vu… le pullover rouge…
Moi je comprends : c'était le même, c'était bien celui là, je l'ai reconnu. Mais enfin, on peut prendre les gens pour des cons aussi.
Citation :
Son arrêt au bord de la route était pour réparer, il a pris ce chemin pour le faire et il l'a fait, il le dit et le répète, pourquoi mentirait-il dans ce cas...,
Pendant les aveux, les flics écrivent n'importe quoi, donc poubelle. Non, il dit après à ses avocats qu'il s'est endormi, qu'il était HS. Alors maintenant pourquoi le commissaire Alessandra n'a pas voulu le retranscrire alors que Christian Ranucci signale qu'il lui a bien donné cette explication. Eh bien, il faut le demander au commissaire Alessandra.
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croyons-le.
Ah non, dans cette affaire, je ne crois plus la police et c'est la police qui a écrit cela : il y a deux faux en écriture publique dans la procédure. Dans un pays démocratiques, les policiers auraient fait de la taule pour ça.
Citation :
Il a descendu sa voiture dans le tunnel en marche arrière, nous le savons manœuvre malaisée, pour quelle raison, sinon pour pouvoir repartir plus facilement. Imaginez-vous sérieusement le tueur faire cela ? Pourquoi ?
Parce que tout simplement il comptait repartir avec la bagnole aller chercher la sienne qui se trouvait dans le chemin de la Doria : 2 km en voiture, c'est mieux qu'à pieds non ?
Citation :
Svp laissez nous apprécier ce qui est le principal et ce qui ne l'est pas.....
Si vous justifiez en quoi c'est principal, il n'y a pas de problème. Mais ce n'est pas une question d'appréciation, c'est une question de logique de raisonnement.
Citation :
Parce que vous ne cherchez pas. Il y est descendu tout seul, peut-être que submergé par l'émotion il y est allé se reposer ou pour d’autres raisons inavouables.
Vous pouvez me donner toutes les raisons que vous voulez et qui d'ailleurs ne tiennent pas la route, parce qu'il suffit de se placer à l'entrée du chemin pour échapper aux regards des voitures de la nationale et qu'il n'est nul besoin de s'engager dans ce chemin invraisemblable.
J'ai eu cette chance de visiter les lieux et je peux vous dire une chose, si on ne connaît pas on ne peut pas trouver ce tunnel. C'est rigoureusement impossible. Il faut que quelqu'un qui vous accompagne vous dise : c'est par là et c'est par là. Le lieu n'est pas repérable, il faut le connaître. Ranucci lui ne le connaissait pas. Donc de toute façon oui, quelqu'un a conduit la voiture à cet endroit, quelqu'un qui connaissait et avait l'habitude de ce terrain et ce quelqu'un n'est pas Ranucci.
Citation :
Amen.... Un dogme ? Non ?
La conclusion qui s'impose quand on constate la typologie des lieux et le fait que Ranucci ne peut pas découvrir seul cet endroit. C'est tout.
Citation :
Il est seul avec la petite au moment de l'accident et à fortiori sur le talus, pourquoi avouerait-il un scénario encore plus horrible en terme de préméditation et de prédation ?
En réfléchissant, vous verrez il y a des scénari possibles.
J'attends que vous me les proposiez, jusqu'à présent, ils ne tenaient pas deux minutes. Le problème de votre scénario, c'est l'accident, et le fait qu'il s'est retrouvé à cet endroit par un malheureux hasard, sa voiture aurait rippé un peu moins et il partait vers Aix...
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Peut-être..., peut-être pas..........
Oui, ben écoutez, à un moment donné, on a fini de retourner le problème et on comprend qu'il n'y a pas trente six solutions.
Si je compte bien on a quatre éléments matériels ou de témoignage. Mince ils sont tous truqués. C'est pas de chance :
- le plan ? c'est un décalque d'une photographie du cadastre, au muret près ! Ah ben alors on comprend, c'est la police qui l'a dessiné. Eh ben voilà, il fallait le dire.
- le pantalon ? Il ne sortait pas du garage individuel depuis l'accident de mobylette le 6 avril. Ah mince faux en écriture publique parce qu'on va prendre la voiture en douce dans le garage pour récupérer le dit pantalon. Mais aujourd'hui on sait que le meurtrier ne pouvait pas porter ce pantalon.
- le couteau ? On le retrouve grâce au chien et à l'appareil à détecter les métaux dès le 5 juin et on le replante dans la tourbe le 6 pour faire croire que c'est Ranucci qui a reconnu l'endroit.
- et les Aubert ? C'est pas de chance, ils voient la gamine à 2 mètres et elle ne se rue pas sur eux pour demander du secours. À n'y rien comprendre. Des témoins menteurs.
Ah c'est vrai que tuer un jeune homme avec de telles façons de faire, ce n'est pas joli joli, c'est même ignoble.