Citation :
Phidek a écrit : Qui d’autre que celui qui lui prouve qu’il est revêtu d’une autorité publique peut faire cela !...
Quelqu’un revêtu d’une autorité publique… ou quelqu’un qui se fait passer pour. Avec une fausse carte. Comme le fait remarquer Pidek
« cela prend deux secondes et le bleu blanc rouge fait vite son effet ! »
Pas difficile, surtout vis à vis d’un enfant.
Autre chose… et pas incompatible :
Il est fort possible que le ravisseur connaissait les habitudes de la famille Rambla, tout au moins savait où ils habitaient.
En effet, de là où se situait leur appartement, il n’était pas possible d’avoir une vue sur l’endroit où la petite Marie-Dolorès a été enlevée.
Quand la mère appelle sa fille vers 11h05, les enfants se trouvent dans (ou à proximité de) l’espèce de cour formée par les 3 immeubles de la cité Ste-Agnès (sinon elle n’aurait pas pu leur parler, et sa fille lui répondre et demander à pouvoir rester encore un peu, cqfd).
Ensuite, ayant obtenu l’autorisation de leur mère, ils continuent leurs jeux et descendent l’impasse, tous les deux, pour cueillir des fleurs, et c’est là que le ravisseur les approche. Dans le fond c’est une aubaine pour lui.
Aurait-il eu une pareille audace, ne sachant si les parents habitaient ou pas en bas de l’impasse, à proximité des garages, avec vue sur leurs enfants ?
Je ne dis pas que l’homme habitait forcément le quartier (le petit Jean l’aurait reconnu, et Spinelli sans doute aussi ?), mais qu’il était + ou – proche, et qu’il avait déjà eu la possibilité de faire des repérages, suffisement pour savoir où habitait cette petite fille (convoitée?)… et connaître ses habitudes (et peut-être celles d’autres petites filles...)
Je suis persuadée en tout cas que le lieu de l’enlèvement en bas de l’impasse n’est pas le fruit du hasard (grosso-modo tel que c’est raconté par Ranucci), ça paraît trop risqué !
Cette idée a peut-être déjà été débattue sur ce forum, même si je pense avoir tout lu ou presque.
Si oui, vous voudrez bien m’en excuser.
PS : je pense, au contraire de certains, que les enfants attachent une importance aux visages, y compris et surtout à 6 ans. Il est rare qu’un enfant de cet âge ait les yeux dans sa poche lorsqu’un inconnu lui demande… par exemple de l’aider à chercher un chien perdu. Il ne s’agit pas juste d’un homme croisé vite fait, mais bien de quelqu’un qui a interpellé et questionné 2 enfants. L’écoute et le regard sont liés, et les expressions du visage de l’adulte représentent pour l’enfant des indicateurs tout aussi importants, sinon plus, que les mots.