Bonjour Chantal, vous avez écrit:
Citation :
J'ai encore réfléchi à cet accident. Gérard déclare dans son livre que Martinez a déclaré qu'il avait vu non pas une forme mais quelqu'un basculer vers l'arrière pendant l'accident.
Il ne le dit qu'après la découverte du corps: c'est donc sujet à caution.
Cà ne veut pas dire que c'est forcément inventé. Avant, cela a pu lui paraître anecdotique. Et après, il a du creusé sa mémoire pour essayer de retrouver des détails. Difficile de savoir si ces détails sont réels ou influencées par le contexte.
Quelqu'un au début de ce fil disait que la petite avait forcément été projetée sur Ranucci. C'est logique si l'on considère le choc appliqué de la gauche sur la droite de la 304, mais il ne faut pas oublier la force centrifuge due à la rotation de la voiture sur son axe longitudinal, qui au contraire tend à plaquer la fillette sur la portière (dans l'hypothèse où elle est assise à l'avant, et bien sûr
dans l'hypothèse où elle est dans la voiture). Donc difficile de bien déterminer ses mouvements.
Citation :
Et après, on nous dit que la petite suivait son ravisseur sans problème dans la colline et lui demandait d'une voix "fluette et pas apeurée" : qu'est-ce qu'on fait ?
Je ne peux y croire tellement ça paraît évident que la petite aurait dû être complètement affolée ! Déjà placée dans une situation inédite avec un type inconnu, elle avait surement demandé de rentrer à la maison et après un tel accident, elle n'était pas totalement apeurée ?
D'abord celà dépend étroitement de l'attitude de Ranucci avant l'accident (elle peut être inquiète d'être en retard chez elle, mais penser que ce gentiol monsieur est son ami et qu'il va la ramener et aller l'excuser auprès de ses parents), et bien sûr de la plus ou moins grande violence du choc.
Ensuite difficile d'accorder foi à tout ce que rapportent M. & Mme Aubert...
Citation :
Et qui plus est quand on la traîne dans les broussailles et qu'elle perd un sabot et doit courir pied nu (donc forte douleur sur les cailloux et les épineux). Vraiment, je ne peux y croire...
Pourquoi? Le sabot est trouvé assez prêt du corps. Elle ne l'a donc pas perdu au début (il est quand même plus vraisemblable qu'elle ne l'ait perdu que secondairement, plutôt que d'imaginer le meurtrier aller rechercher le sabot tombé plus tôt...). Et quand elle le perd, elle a mal, elle a peur, elle crie, et ...