Citation :
Citation :
Ensuite "Il a roulé sur une cinquantaine de mètres en ralentissant, se retournant pour voir ce qui s'était passé derrière et quand il a vu que je sortais de ma voiture pour alerter les Aubert, il est reparti à très vive allure".
je pense qu'on peut la classer dans les affirmations non soumises à influence et non susceptible d'être imaginée ou enjolivée. Et donc que CR s'est bien rendu compte qu'on allait le poursuivre.
A part qu’une semaine plus tôt, dans son dépôt de plainte, Martinez a déclaré en parlant d’Aubert :
Citation :
Quelques minutes après est arrivé un automobiliste venant également d'Aix-en-Provence.
Même si on peut penser que «
quelques minutes » est excessif, Aubert n’est pas arrivé « au moment où Martinez sortait de sa voiture », tout simplement parce qu’il n’avait pas doubler le camion. Que de ce fait, il avait un certain retard sur Martinez et que à la suite de l’accident, il est forcement resté à l’arrêt derrière le camion. Tout cela ça ne fait pas des minutes, mais ça fait suffisamment de dizaines de secondes pour que Ranucci ai disparu au premier virage.
La scène qu’il décrit est donc impossible.
Martinez déclare :
quand il a vu que je sortais de ma voiture. Il n’en sait rien si Ranucci l’a vu ou pas. Son propos est donc orienté. Pour qu’il ne le fut pas, il aurait fallu qu’il dise (par exemple) :
il a du voir que je sortais de ma voiture.La plus grande partie de sa déposition devant Melle la Juge est faite d’impression ou de ressentiment.
Citation :
Et donc que Vincent Martinez (et peut-être sa femme dont on ne sait s'il est restée ou non dans la R16 et si elle a observé la fuite de CR), dans le même temps où il observe CR se retournant, doit aussi voir Marie-Dolorès censée avoir basculé à l'arrière ...
Dans ce même document Martinez dit :
Citation :
Je ne peux pas dire s’il y avait un enfant dans le véhicule, je n’y ai pas porté attention. Il m’a semblé voir une forme sur la banquette, c’est tout.
Il n’est donc pas question ni de Marie-Dolores, ni de basculement.