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Anne
Jpasc, sans rire, quand on tombe dans le cirage, c'est quasiment instantané,. Je veux dire que si CR a bien eu ce malaise, il n'a pas pris le temps de passer sur la banquette arrière. Ca, je n'y crois pas ! (Tiens, j'vais me taper un malaise, mais je serai sûrement mieux installé à l'arrière sans aucune gêne ! quoique y a mon "sac de voyage de taille moyenne" dixit H. Guazzone, qui va me gêner...). Bon, je plaisante
CR peut ne pas avoir eu un malaise instantané mais s’être senti dans le cirage, la tête lourde, au bord du malaise, avoir eu le temps de se dire qu’il avait besoin de dormir et être passé sur la banquette arrière.
Sauf que ce n’est pas ce qu’il dit. Il dit s’être effondré sur le volant à peine arrêté au bord de la route et ne s’être réveillé que dans la champignonnière.
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En revanche, je suis d'ac avec vous pour considérer que le couple Aubert ne se soit pas arrêté. M'est d'avis qu'ils ont très pu relever le numéro d'immatriculation dès qu'ils arrivent sur la 304. Faut pas sortir de St-Cyr pour ce faire.
Je doute beaucoup sur la sortie de voiture de Mr Aubert. En conséquence, il n'a rien pu voir dans la 304. Ils (le couple) devaient avoir l'un et l'autre leur vitre baissée, ont interpellé le quidam, qui leur aurait répondu, ensuite c'est l'inverse ou bien vice-versa ...
Par contre, le couple affirme que l'homme aperçu de loin PORTAIT DANS SES BRAS UN PAQUET (voir les coupures de presse de Joachin dans ce qu'il appelle "LES FAITS"). Ce qui voudrait dire que les aveux de CR ne sont pas crédibles, puisqu'il déclare avoir tiré la petite par la main pour l'aider à gravir le talus.
Oui, rien à faire, ce paquet chez moi ne passe pas. Je trouve l’explication de Bouladou très laborieuse.
Et, je l'ai dit cent fois, j'aimerais que quelqu'un qui a assisté au procès m'explique comment ce témoignage abracadabrant paquet/enfant a pu passer aussi facilement. Normalement, une telle déposition aurait dû provoquer dans la salle un murmure scandalisé. Or, il semble bien qu'à part Frédéric Pottecher ("Mais c'est pas possible, des témoignages comme ça !"), personne n'ait tiqué devant ces énormités paquet/enfant muet/enfant qui parle.
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En fait, je pense qu'il est bien de se cantonner aux 1ères déclarations, à vif (idem avec le témoignage de Muriel Bolle dans l'affaire Grégory). Ce sont les meilleures, les gens n'ont pas le temps d'inventer des conneries pour étoffer leurs dires. On n'en serait pas arrivés à lire "tiens, v'là un paquet qui marche !" ...
Oui, je suis d'accord sur le principe. Du moins, lorsqu'il s'agit de témoins, dont on peut supposer qu'ils n'ont pas été malmenés par les policiers.
Car lorsqu'il s'agit d'un suscpect, il faut compter avec l'épuisement
de la garde à vue, le harcellement et le passage à tabac. De sorte que les premiers aveux sont loin d'être paroles d'évangile
Citation :
D'autre part, j'en reviens à MM Rahou et Guazzone, concernant cette nourrice dont on ne sait si elle contenait de l'eau ou de l'essence ... Dalak, le beau cheval a mis en ligne une photo du coffre ouvert de la 304 dans la cour de l'Evêché. (Faites entrer l'accusé). Je me pose la question suivante : à quelle date de saisie de la voiture correspond cette photo ? Parce qu'une nourrice blanche (vue par les 2 témoins) décrite dans la galerie où l'on devait y voir aussi clair que dans le "luc" d'un corbeau, et celle de cette photo que l'on voit GRISE et non plus BLANCHE, pose également un problème. En fait le contenu du coffre ne semble pas correspondre à ce qui aurait été trouvé initialement. On voit un arrosoir BLANC ... non noté dans la liste, un grand sac en plastique bleu, etc.. mais quid des objets répertoriés ? jumelles etc ...
Je me demande s’il n’y avait pas un jerrican gris et une nourrice transparente.
Si c'était le cas, cela accréditerait plutôt la thèse de la nourrice contenant de l'eau, car un jerrican est généralement utilisé pour la réserve d'essence en cas de panne sèche. La nourrice aurait alors fait double emploi, ce qui n'est guère probable.
Mais ce qui m'étonne, c'est que le jerrican gris ne figure nulle part.
Il y a aussi un embrouillamini au sujet du plein d’essence fait par le journaliste (dont l’identité n’est pas très claire non plus) qui a raccompagné Madame Mathon à Nice.
D’après Perrault, il s’agirait de Christian Chardon et il aurait fait le plein avec le contenu de la nourrice qui, si on suit Perrault, aurait contenu de l’essence.
Sauf que, d’après Bouladou, il me semble (je n’ai plus le livre en main) que Christian Chardon nie avoir raccompagné Madame Mathon. Ce serait un collègue à lui qui l’aurait fait. Et ce dernier nie avoir fait le plein avec la nourrice.
Il faudrait retrouver Chardon et lui poser la question. Mais comment ?