Citation :
"tes remarques seraient justes si..." mes remarques, Marc, (
),disaient justement qu'il n'était PAS POSSIBLE que Spinelli n'ait pas assisté à l'enlèvement. Toi tu dis que c'est possible mais que mes remarques sont justes : donc tu te contredits ; soit tu trouves qu'elles sont justes et tu admets que Spinelli y a FORCEMENT assisté, soit tu dis que je me trompe parce que j'affirme qu'il y a obligatoirement assisté. Au lieu de ça tu noies le poisson ainsi car malgrès ta mauvaise foi en la matière que je trouve -excuse moi de la violence du terme- pathologique- (tu dis pleins de choses intéressantes et sensées par ailleurs), tu trouves le moyen de louvoyer.
Non : "tes remarques seraient justes, si...", ça n'est pas un louvoiement. C'est ma façon à moi de dire : "tu as tort, parce que tu oublies que..."
Citation :
Maintenant si tu veux encore répondre de travers sur ce que je viens de te dire en le morcelant ou en déplaçant mes propos pour dire que si, c'est quand même possible qu'il n'ait pas assisté à l'enlèvement, je n'y répondrais pas, et désormais, ça ne m'intéresse plus de débattre pour remettre en cause un fait certain. (si c'est pour répondre que toi au moins tu n'affirme rien, tu ne fais qu'émettre des hypthèses, bref que tu es pondéré comme tout sage qui se respecte, épargnes toi le).
Non, ça va, tout est clair : pour toi, c'est un fait certain ; pour moi, non. Tu n'es pas le seul lecteur, et le fait de se convaincre l'un l'autre n'entre pas en jeu. Chacun a exprimé son avis, c'est parfait, les lecteurs en font ce qu'ils veulent.
Citation :
Je ne vais pas discuter sur un tigre que tout le monde a vu mais qu'un monsieur fort d'un esprit ouvert et différent viendra mettre en doute en disant, prouvez moi que ce n'était pas un éléphant vu qu'il n'est plus là sous nos yeux ou que les martiens appelent ça un coquelicot.
Ce type de comparaison fait toujours sourire mais n'a malheureusement aucun rapport avec la choucroute. La vraie comparaison, c'est un tigre vu par une seule personne, et je dis que ça peut être un autre tigre.
Citation :
A force de dire qu'on n'a pas de préjugés, donc l'esprit plus large que les autres et que par conséquent on comprend mieux, on se dévoile comme aussi prétentieux que les autres.
Je ne prétends pas avoir l'esprit plus large. Je dis que je me fais toujours mon opinion moi-même, sur tout. Il se peut bien que je me plante quasiment à chaque fois, mais en tout cas je continue dans cette voie pour l'instant parce qu'elle me plait bien.
Citation :
Il ne suffit pas de snober l'idée d'être dans un camp ou un autre (ni Bouladou, ni Gihel), d'être modéré, de ne pas s'emballer pour posséder la "raison de la modestie et de la modération".
Qui parle de modestie ? Sûrement pas moi. Je connais mes forces et mes faiblesses, et je fais avec. Pour la modération, je ne prétends pas la posséder, mais je la prône. Les appels à la modération que je fais s'appliquent à moi aussi.
Citation :
Car , que tu le veuilles ou non, tu aimes à rappeler systématiquement que tu n'as aucun parti pris, et tu t'en gargarises.
Je ne m'en gargarise pas, non. Je penche beaucoup plus dans un camp et ne m'en cache pas. Cependant, je me vois contraint d'admettre que je ne peux rien affirmer, donc je me retiens. Tu parles comme si je prétendais qu'aucune version ne l'emportait selon moi. Pour moi, le plus logique et de très loin, c'est que Ranucci soit l'assassin.
Citation :
Tout en affirmant le contraire, tu nous montre que tu aimes à te démarquer des autres, à être une sorte de "sage à part", "original". Ce n'est pas la peine de me dire que "pas du tout", car je te dis là ce que je ressents à te lire -et je suis certain que je ne suis pas le seul ici- C'est justement en assénant régulièrement que "non au contraire vous me connaissez mal, je suis beaucoup plus circonspect" que tu accentues cette impression.
L'impression d'aimer être à part ? Je ne me sens pas du tout à part. Par exemple, je me sens très proche de Thomas et de Laurence. Je ne vois pas quel plaisir il y aurait à être celui à qui l'on jette des pierres, un paria. Je n'ai pas choisi ce que j'allais penser... mes réflexions m'ont mené là. J'ai grandi dans l'idée que Ranucci était innocent, comme ma soeur, grande fan du livre de Perrault que je parcourais encore enfant, me l'avait dit. J'ai changé d'avis depuis.
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C'est l'effet de dire "non non moi je n'affirme rien, vous oui, mais moi je n'ai jamais cette prétention.." et bien ça, ça se traduit derriere par "j'ai toujours raison" , mais en passant par la case "je ne prétends jamais ça".
Non, là, il s'agit de cas particuliers. Je ne dis pas ça en général. Parfois, je propose une hypothèse, qu'on conteste par une affirmation, et quand je montre en quoi cette affirmation n'est pas recevable, alors on me demande des preuves de ce que j'avançais. Je n'en ai pas besoin. J'en aurais besoin pour contester les hypothèses des autres, c'est tout. Et si j'avais des preuves pour conforter mes hypothèses, alors elles n'en seraient plus. J'affirmerais. Je le fais de temps à autre, je pense, sur certains points, mais on en a rarement l'occasion dans cette affaire.
Citation :
Ca te permets de tout contester, tout remettre en cause en permance, de manière systématique, et pas forcément pour faire avancer le schmilblick.
Non, si tu suis bien ce qui se passe, je ne conteste pas tout (je lis parfois des hypothèses sans broncher ; tant que je n'y vois aucune incohérence, je ne dis rien), mais tout ce que j'avance se trouve contesté ; je ne fais que répondre à ces contestations, et c'est là que je passe pour un coupeur de cheveux en quatre. Et quand on dit qu'on ne fait pas avancer le schmilblick en contestant une hypothèse, je dis non. Mes hypothèses, je tiens à ce qu'elles soient contestées, car c'est la seule façon que j'ai d'évaluer leur solidité. J'en ai corrigé plus d'une grâce à cette méthode. Si je ne le fais pas systématiquement, c'est qu'il me faut parfois du temps pour trouver une autre direction, et aussi parce que le plus souvent, les contestations ne suffisent pas à faire tomber le point en question. Mais je réfléchis à tout ça. La preuve : j'ai écrit des théories compliciste et innocentiste, mais je n'ai toujours pas écrit de théorie culpabiliste ; elle est en chantier depuis des mois.
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On a tous envie de découvrir la vérité, et que nos idées soient les bonnes , c'est humain, parce qu'on met notre intelligence en jeu, notre sensibilité, et pleins de sentiments sous jacents ; ce n'est pas une tare et cela ne signifie pasqu'on se sente superieur aux autres ; nous ne sommes pas des robots analytiques indifférents aux remarques des autres, à leurs attaques comme à leurs compliments ; mais ne nous fais pas croire que tu es au-dessus de tout cela, -guidé uniquement par une neutralité pensante- tes dires prouvent le contraire tous les jours, autant que les notres.
Je ne dis pas ça. Il se trouve que je participe à des forums depuis des années, et j'ai appris à ne pas me laisser atteindre par les attaques sur ce genre de média. Au départ, je réagissais au quart de tour comme tout le monde. Ça ne mène nulle part. Alors, comme j'ai réussi à me blinder un peu, je passe pour un insensible et un prétentieux. Rien de plus normal. Tu parles de moi, des remarques des autres, et tout ça. Moi je ne vois que mes messages et les réponses à mes messages. C'est pourquoi je déteste que tout ça tourne aux attaques personnelles. Pour moi, sur un forum, on ne doit se permettre d'être personnel que si c'est pour dire quelque chose de sympa ; sinon, il vaut mieux s'abstenir. Je n'arrive pas toujours à suivre cette règle, d'ailleurs, mais je m'y efforce.
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Ne vois pas là un dénigrement, (j'ai juste été un peu agacé et j'ai débordé sur ma réponse) je t'estime et tu apportes pleins de bonnes choses au forum.( je me suis penché sur ce cas Spinelli précisément).
Amicalement.
Aurélien
Désolé de t'avoir agacé mais tu sais, je reste sur la même idée concernant Spinelli.
Pas pour agacer, mais parce que je ne saurais penser autrement qu'à l'aide de mon propre cerveau, et mon cerveau me dit de garder cette idée. Je suis bien obligé de le suivre. Je veux bien ne plus exprimer cette idée publiquement, mais je ne changerais pas pour autant d'avis. Enfin, jusqu'à ce qu'un élément nouveau se présente, et là je referai toute ma réflexion.