Citation :
Mais bien sûr ! Cette histoire de pantalon porté le jour de l'accident de moto et utiliser pour le bricolage ne tient pas debout. Mme Mathon a mis plus de 2 ans pour s'en souvenir. Elle n'en parle qu'après l'exécution, en tout cas.
D'autant que, comme tu le dis, CR ne niera jamais avoir porter ce pantalon le 3 juin.
Bonjour Danou,
Attention quant même que nous, nous réfléchissons plus de 3 décennies après l'affaire et avec la possibilité de mesurer l'importance de chaque détail ou en tout cas d'une grande partie.
Ce n'est sans doute pas tout à fait pareil pour Mme Mathon qui à l'époque ignore qu'il y a eu surchage du pv, par exemple.
Alors, bien sûr, c'est facile de dire qu'elle aurait du parler de ceci ou de cela.
Par ailleurs, les avocats étaient là et c'était à eux de mettre tout ça en avant, pour autant qu'ils aient conscience ou espoir eux-mêmes de pouvoir en tirer un bénéfice pour leur client.
A propos de la stratégie des avocats de Ranucci, le point le plus nébuleux pour moi c'est l'affirmation de Me Le Forsonney selon laquelle Ranucci aurait reconnu une nouvelle fois la propriété du couteau, la veille du procès.
Comment peut-il se faire que la veille du procès, Le Forsonney pose encore la question à Ranucci ?
Comment peut-il encore y avoir un doute à ce sujet entre l'avocat et son client ?
Comment peut-on imaginer que subsiste encore la question de savoir si Ranucci ne confond pas l'Opinel et le Virginia Inox ?
Comment cette ambiguïté existe-t-elle encore, deux ans après le procès, quand Me LeForsonney répond aux questions de Gilles Perrault qui prépare son livre du doute ?
Je n'arrive pas à comprendre.