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Passez leur des films de Trnka ou de McLaren, c'est quand même plus chouette.
Ils voient des films différents (Laguionie, Ocelot), mais bon, le manichéisme est imposé un peu partout, pas seulement par Disney. Et je n'évoquais le cas de mes enfants que pour expliquer le manque de méfiance des enfants en général face à un ravisseur três gentil. D'ailleurs, la force est três rarement employée dans les rapts d'enfants, je crois.
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C'est une hypothêse que vous faites, qui correspond à l'exécution de Ranucci, mais sûrement pas à ses aveux. S'il l'abreuve de paroles comme le fera Maître Lombard plus tard, on aurait aimé savoir lesquelles. Cela aurait aidé. Déficience encore de l'instruction.
Il dit qu'il a discuté avec elle pendant la pause cigarette. Et je devine qu'il n'est pas resté muet pendant le reste du temps. "Abreuvé de paroles" était peut-être un peu fort : il a dû maintenir son intérêt éveillé, en tout cas, et ça ne pouvait se faire qu'en discutant avec elle.
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Une promenade comme un tour en hélicoptêre ? Hum je ne crois pas vraiment. Elle est inquiétante à plus d'un titre cette promenade, et pour la rassurer, je crois qu'il n'y a pas de moyens. D'abord parce qu'elle a fait une grosse bétise : sa mêre lui avait dit de rentrer et elle désobéit. Dans ce cas là , les enfants s'inquiêtent tout de suite. Et la rocade fait peur, parce qu'on se rend compte qu'on ne peut pas sortir.
Et ensuite, aprês le plan de Cuques, c'est effrayant aussi parce que c'est désertique, le paysage lui-même est agressif.
... mais beau. Oui, elle a promis de rentrer, mais sûrement pour midi, et lui, il peut facilement lui mentir, même si elle sait lire l'heure, car la montre de sa voiture est arrêtée. Il peut lui dire qu'on a encore largement le temps, elle le croira.
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Quand vous montiez dans une décapotable, ce n'était pas avec un type qui avait décidé de s'en prendre à vous. La premiêre chose qu'il a dû faire : c'est la tripoter. Et je vous assure que là , ce n'est plus du tout lunapark.
Je ne crois pas du tout qu'il l'ait touchée. Si vous imposez ce détail, vous réduisez les possibilités. Il n'y a pas de raison. Il est três possible qu'il ne l'ait pas touchée et que ça ait été lunapark.
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Ce qui rend aux aveux d'ailleurs, toute leur indignité et montre le peu de respect que les policiers ont eu pour la victime, contrairement à ce qu'oon pourrait penser. Oser même imaginer que l'enfant ait pu être un tant soit peu d'accord, oser imaginer qu'elle se soit senti en vacances, c'est déjà un blasphême.
Comme vous y allez ! On est aussi en droit de supposer que c'est Ranucci qui commet ce blasphême, alors, parce qu'on ne peut pas exclure qu'il soit l'auteur de ses aveux, tout de même.
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Ben oui mais cette promesse, il ne la tient pas, et quand elle est sur la route en lacet dans cette espêce de ravine, je ne vois pas comment elle n'a pas pu comprendre que ce n'était plus des vacances. Vous comprenez, vous faites comme si le trajet durait 5 minutes. Auquel cas je ne dirais rien.
Mais il ne fait pas 5 minutes, il fait une demi heure. Et pour une enfant, une demi-heure, c'est l'éternité.
Le petit Pappalardo a bien passé pas mal de temps avec un inconnu dans un parking souterrain sans s'inquiéter du fait qu'on le cherchait partout, non ? Marie-Dolorês était une petite fille obéissante, d'accord, mais j'imagine que le petit Pappardo aussi, parce que sinon, on ne l'aurait pas confié à la seule garde de ses frêres.
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Vous y croyez sans y croire si on réfléchit à ce que vous nous dites. S'il veut démontrer que l'enfant n'était pas effrayée -c'est de toute façon un enlêvement parce qu'il s'agit d'une mineure, même si elle est consentante.- c'est que les choses ne se sont pas passées comme les aveux les décrivent.
Bien sûr que c'est un enlêvement, mais Ranucci, tout en avouant avoir tué l'enfant, soutient qu'il n'a jamais pensé à mal, donc il ne peut pas reconnaître que c'était un enlêvement.
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Ou il est sincêre et l'enfant n'est pas effrayée du tout, sauf en haut du talus (pourquoi seulement là ? Cela n'a pas de sens mais bon...), ou il ne l'est pas et effectivement les aveux ne correspondent à rien et effectivement, l'enfant était terrorisée.
Pourquoi seulement là ? Parce qu'il a dû lui faire mal, d'aprês moi. Vous pouvez être le plus gentil du monde avec un enfant, dês que vous lui serrez un peu trop le bras, il hurle, c'est comme ça.
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Quand ? Vous vous basez sur les aveux ? A aucun moment, selon les dits aveux, Ranucci ne change le corps de place, il se contente de le recouvrir. Il y a quand même un problême de taille, non ?
Il ne sait pas ce qui s'est passé aprês le premier coup de couteau. Il ne se souvient pas l'avoir frappée avec une pierre, et pourtant, s'il est coupable, il l'a fait. C'est pareil pour le déplacement du corps, puisque celui-ci est quasi obligatoire : il n'a quand même pas tué l'enfant directement dans le lit asséché d'une riviêre ; il l'y a forcément amenée, ou alors, c'était un sacré hasard.
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Si jamais on ne se basait pas sur les aveux, il faudrait imaginer qu'elle a été traînée sur vingt ou trente mêtres. Je ne vois pas les choses comme cela, parce que sinon les griffures seraient tout autant au bas des jambes et il n'y en aurait pas au creux des mollets.
Quelques mêtres suffisent, 6 ou 7. Il suffit qu'une jambe se prenne dans des ajoncs.
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Et encore une fois, si elle perd son sabot, c'est qu'elle s'enfuit...
Pas du tout : le sabot n'est qu'à quelques mêtres. C'est probablement au moment où la jambe s'est prise dans les ajoncs que le sabot est tombé. à‰tant dans un état second, il n'y a pas fait attention, sinon, il l'aurait dissimulé aussi. On ne laisse pas des indices à côté d'un corps qu'on vient de dissimuler, à moins d'être complêtement bouleversé. J'y vois un indice de plus montrant qu'on n'a pas affaire à un tueur de sang froid, ou qui recouvre son sang froid rapidement.
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... et si elle s'enfuit, elle ne peut pas venir de la voiture là où l'accusation la place.
Comme je ne pense pas qu'elle ait le temps de s'enfuir, cela ne me concerne pas. Votre hypothêse se tient peut-être, mais je ne la partage pas.
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Pour le degré de réalisme : ben c'est plus facile, comme ma version n'y est plus, votre jugement ne se contrôle plus que virtuellement.
Je l'ai bien lue, rassurez-vous. Et je ne suis sûrement pas le seul, car elle est restée quelque temps.