Citation :
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Vous oubliez, et c'est pour cela que l'on tourne en rond indéfiniment, que CR a dessiné le plan du lieu de l'enlêvement devant les policiers, qu'il a reconnu six mois aprês qu'il l'avait fait, que lors de la reconstitution il a montré qu'il reconnaissait les lieux ( sinon il faut envoyer son avocat en prison avant même d'y envoyer la juge d'instruction) qu'il a indiqué au chauffeur par où il fallait passer pour aller au carrefour de la Pomme en partant de la cité, qu'il ne parle surtout pas de tout cela dans son récapitulatif. Et savez vous combien il y'avait de témoins lorsqu'il a dessiné le plan ?
Je cite à nouveau ce message, avec un passage en gras, car apparemment un détail a toujours échappé à ceux qui croient Ranucci innocent, et prétendent qu'ils ne s'est jamais rendu sur les lieux EXACTS de l'enlêvement le matin ou la veille de l'enlêvement (quelle coïncidence ! une de plus).
Laissez donc Ranucci vous en convaincre lui-même (interrogatoire récapitulatif du 27 décembre 1974) :
"Au début, j'ai cru moi-même que ma culpabilité était possible. Aujourd'hui, je pense le contraire. Je me souviens être parti en week-end, m'être rendu à Marseille à un endroit dont j'ai dessiné le plan que vous me présentez de nouveau et qui constitue la cote D24 de votre dossier."
Dans cette même déclaration où il se dit innocent du meurtre de Marie-Dolorês Rambla, il reconnait également qu'on a bien saisi un pantalon taché lui appartenant, et qu'il a bien indiqué aux enquêteurs où se trouvait (caché) un couteau lui appartenant.
effectivement, il s'est bien rendu à Marseille, personne ne le conteste.
Vous oubliez quand même l'essentiel, il rappelle les faits que vous avez cités mais il les conteste.
"Si j'ai reconnu les faits, c'est parce que j'y étais forcé...."
Tel que c'est formulé, c'est effectivement un peu confus.
A moins que ce ne soit Mlle Di Marino qui n'ait pas retranscrit três fidêlement les propos de CR.
Mlle Di Marino est connaisseuse en la matiêre, relisez donc la page 228 du POR à propos du viol de deux femmes belges à Aix en Provence.
Il reconnait "par contre que c'est bien lui qui a indiqué aux enquêteurs à quel endroit était le couteau m'appartenant et que vous m'avez montré lorsqu'il a été retrouvé."
C'est assez étonnant de lire cela quand on y réfléchit parce que le 6 juin, la juge lui montre l'opinel puisque le cran d'arrêt n'a pas encore été trouvé