Citation :
Merci de l'admettre. Cependant, on peut tout à fait défendre l'idée que ces paroles ont été imposées à Ranucci, puisque que c'est Perrault, seulement, qui nous dit que c'est Ranucci qui parle, et il n'était pas là pour le savoir. Ce qu'il faut surtout retenir, c'est que ces paroles sont mises dans la bouche de Ranucci sur le PV et qu'il a signé. C'est tout.
Sans avocat...
Citation :
Mais je ne crois pas à une manoeuvre de madame Di Marino, car Ranucci commence par contester, puis finalement cêde sur un tas de points qui sont en fait les éléments à charge. Elle serait vraiment forte si elle avait réussi à faire signer ça à quelqu'un qui rejetait tous ces éléments dans un premier temps. Quand il dit qu'il n'est d'accord sur rien, il veut parler d'aprês moi de sa culpabilité, à laquelle il ne croit plus, et de tous les éléments négatifs sur sa personnalité qui se trouvent dans les rapports qu'elle vient de lui lire.
Et à ce moment là elle lui dit qu'il est obligé de répondre parce que de toute façon c'est la derniêre fois qu'il la voit. La manoeuvre est pourtant complêtement claire. Aussi claire que le nez au milieu de la figure.
Citation :
En fait, ceux qui s'amusent à étudier les variations des déclarations des Aubert devraient passer plus de temps à étudier les variations de Ranucci sur chaque point du dossier. J'y vois, moi, la construction progressive d'un mensonge, jusqu'à atteindre l'invraisemblable dont parle Fraticelli.
Ce n'est pas du même ordre. La manoeuvre de la juge consiste à lui présenter une à une les piêces du dossier en lui rappelant qu'il les a signées et d'appuyer des éléments à charge dont elle ne vérifie jamais elle-même s'ils sont pertinents.
Elle présente le plan : elle dit c'est vous qui l'avez signé et dessiné. Il ne peut pas répopndre non, même si on a guidé sa main.
Donc elle dit : vous vous êtes bien rendu à cet endroit, donc vous êtes venu à Marseille. Boom premiêre piêce du dossier qu'on fait tenir.
Mais c'est dégueulasse, il n'y a pas d'avocat. On se croirait en Tchécoslovaquie en 52.
Et puis elle recommence avec le couteau : elle lui montre les aveux, puis le pv de découverte en lui démontrant que lui suit l'autre (alors que la preuve est truquée, et elle le sait, il ne faut pas se faire d'illusion), et donc elle n'a aucun mal à lui démontrer qu'il ne peut pas nier être le propriétaire, le serpent se mord la queue. Mais surtout elle ne lui pose aucune question sur la provenance de ce couteau et le fait qu'il le détienne à ce moment là .