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Et puisqu'on parle du plan, vous allez nous donner un élément qui apparaît sur ce document et que les policiers ne connaissaient pas.
Arrêtons avec ça, s'il vous plait, ça n'a aucun sens. Puisque les policiers s'étaient rendus sur les lieux, ils connaissaient parfaitement les lieux, donc ce que vous demandez est impossible. Quant au camion de Rosanno, il n'avait pas plus de raison de se retrouver sur le plan que tout autre véhicule garé dans le secteur.
Pour ce qui est du platane, il y a souvent contradiction à l'évoquer : car s'étonner de son absence, c'est avancer l'idée que Ranucci a dessiné le plan sans assistance. Parce que les policiers, eux, ils l'avaient vu, le platane ("On ne voyait que lui ! On ne voyait que lui !" nous jure Perrault), alors je pourrais utiliser cet argument pour dire que l'absence du platane prouve que les policiers n'ont pas tracé le plan.
Le plan est signé de la main de Ranucci et il l'assumait encore le 27 décembre 1974.
Au procês, il dit qu'on l'a forcé à dessiner ce plan. Mais il dit aussi qu'on lui a versé de l'acide sur le sexe, qu'on lui a imposé de dire qu'il avait passé la nuit à Salernes (même quand il niait encore le meurtre, ce qui est ridicule), qu'il s'était blessé au genou pendant l'accident (les avocats feront le lien avec la blessure à la cuisse, ce qui n'a aucun sens), etc, etc. Et dans le Récapitulatif, d'aprês mon souvenir, Ranucci n'évoque même pas le plan ; ça vaut mieux, en un sens.
On est bien d'accord sur le plan, c'est ce que je m'évertue à dire depuis des lustres : on peut renverser les arguments dans un sens ou dans l'autre, donc ça ne sert à rien dans parler ; il est tout aussi vraisemblable que ranucci l'ai dessiné tout seul ou sous la houlette des policiers ; dans les 2 cas, aucun élément probant ne permet de supprimer l'hypothêse ; on ne tirera rien de cela, jamais ;
Par contre Marc, vous évoquez les idres de ranucci au procês (l'acide..) pour le décridibiliser et généraliser ses mensonges ;
mais il faut resituer dans le contexte ; au procês, Ranucci est "acculé" ; ça n'a rien d'invraisemblable qu'il puisse en rajouter pour se défendre ; l'étau se ressere, il s'en rend compte, alors il se cabre ; c'est le contexte qui prime ; ça ne veut pas dire qu'il mentait avant, ça ne pas dire qu'il n'a pas subit le supplice viet ou qu'il ne s'est pas pris des coups ;
Je ne crois pas à l'acide, je suis sûr qu'il ment à ce propos, mais suis sûr aussi qu'il a été sêrieusement malmené ;
et franchement à la limite, je vais en faire bondir certains, mais si j'étais sûr qu'il était coupable, ça ne me dérangerait pas plus que ça ; je ne vois pas pourquoi aussi on prendrait des pincettes avec des salopards pour qu'ils s'en sortent ; évidemment il y a des dérives inadmissibles, c'est difficile à jauger ; mais il ne faut pas être naif non plus, et les flics, faut pas leur demander d'être mêre Thérésa ;
d'un autre côté en plus, faut arrêter de prendre les coupables pour des victimes : quand je pense que l'avocat de P.Henry disait qu'on avait laissé trop de temps en prison son client, qui à cause de cela était devenu "asocial" et qu'il avait refait des "conneries" par cela... faut pas pousser, demander aux parents de P.Bertand ce qu'ils en pensent.