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Message non luPosté :06 oct. 2006, 23:08 
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Mais si Ranucci était coupable, c'est surtout grâce aux Aubert que justice a été faite (je ne parle pas de l'exécution, car je l'ai déjà  dit, pour moi c'est hors sujet, car autre temps, autres moeurs, et ça ne concerne pas les Aubert). Et si madame Mattéi avait convaincu les jurés avec un faux témoignage, c'est surtout grâce à  elle que justice n'aurait pas été faite. C'est une éventualité que vous ne pouvez pas exclure.
Ce n'est pas autre temps et autres moeurs, on l'a exécuté, on l'a coupé en deux, en notre nom en plus. Et M. Aubert tient un rôle là -dedans, pas MMe Mattéi.
Il y a le bourgeois pas tellement courageux et la dame du peuple qui elle est courageuse. Eh oui, c'est comme cela.

Le temps ne fait rien à  l'affaire. C'est toujours aussi vif, aussi moche, aussi gluant. Cela donne l'image de la justice française, qui ne vaut pas plus que cela. Ils peuvent arborer toutes les hermines qu'ils veulent, cette affaire les tache de sang de façon indélébile.

Et les Aubert ils ne sont pas tellement fiers, ils refusent de parler, de s'exprimer, de se justifier sur les invraisemblances de leurs témoignages à  géométrie variable. Si c'est ce que vous dites, qu'ils parlent, qu'ils nous disent qu'ils sont fiers de ce qu'ils ont fait. On n'attend que cela. Et on est patient, cela fait trente ans.

Parce que vous pensez que justice à  été faite là -dedans, avec ce dossier pourri ? Cette instruction deliquescente ? Ces PV trafiqués et j'en passe ? Mme Donadini n'est pas de votre avis. Et elle, elle était jurée, elle sait de quoi elle parle.

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Message non luPosté :06 oct. 2006, 23:14 
Gihel vous devriez corriger votre post parce que l'expression "vous ne seriez pas de la famille d'Antona" va vous faire incarcerer en haut a gauche, sinon!


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Message non luPosté :06 oct. 2006, 23:18 
Une simple remarque, Marc : je suis du Midi et, dans ce contexte, je puis vous assurer que "Je m'arrête" est tout à  fait ce que dirait un homme du Sud peu instruit (ce qui semble bien être le cas selon Mme Mattei, qui dit qu'il a l'accent du midi). Et cela voudrait effectivement dire, "Bon, bon, ça va, je m'en vais !".

Mais au fait, si l'OPR a l'accent du Midi, cela pourrait exclure qu'il ne fasse qu'un avec Romero de l'affaire Ludovic Janvier qui, lui, était de Grenoble.


Modifié en dernier par Danou le 07 oct. 2006, 12:55, modifié 1 fois.

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Message non luPosté :06 oct. 2006, 23:24 
Parler francais avé l'assent du midi putéé cong c'est pas bieng difficileu, meme pour Romero qui vient de grenoble.


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Message non luPosté :06 oct. 2006, 23:35 
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Si on a détruit le PV de madame Mattéi, pourquoi il commet l'erreur de dire qu'elle est peut-être venue ? Pour tout ruiner ?
Parce qu'il ne peut pas faire autrement pardi.
Oh, si, il peut faire autrement. On détruit le PV, alors il doit dire qu'elle n'est jamais venue, logiquement, pour enfoncer le clou.
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Cette invention est faite justement pour faire coller ce qui ne colle pas assez. Le lien entre le pull-rouge (de Martel) et le chien noir (de Cubaynes) n'existe tout simplement pas en 1974. En tout cas, dans aucun document connu, pas même un article de journal. Et la Simca 1100 non plus, dans aucune de ces deux affaires.
Vous prétendez donc qu'aucune de ces six personnes ne s'est rendue à  l'évêché pour reconnaître Ranucci ? Cela fait six menteurs dont quatre ne se connaissent pas entre eux. Comme par hasard c'est Mme Mattéi qui indique à  Mme Mathon l'existence de M. Martel. Comment elle a pu le savoir alors ?

Ou bien vous nous dites donc ceci si je comprends bien : ces six personnes se sont rencontrés à  l'évêché, mais pour des affaires qui n'ont rien à  voir avec des enlêvements ou des agressions de gamins et c'est pour s'amuser que les policiers leur ont présenté Ranucci.
Et un an aprês, Mme Mattéi a décidé de pousser le jeu plus loin et a convaincu M. Martel, sans lui parler de Ranucci, de concocter une histoire où l'on trouve un pull rouge ?

Ah oui mais alors qu'est-ce que vous faites du PV de 1974 qui parle justement du pull rouge ? C'est de la rétrodivination peut-être ?
Non, je ne dis rien de tout ça. Madame Mattéi est peut-être bien la personne dont parle Cubaynes ; et Martel est certainement Martel, là , pas de doute. Oui, Martel parle d'un pull rouge, mais ça s'arrête là . Ni Simca 1100, ni boutons sur le col. Quant à  la tentative d'enlêvement dont parle Cubaynes, on la lie à  l'enlêvement de Marie-Dolorês dans un premier temps en raison du stratagême identique ; mais il n'est question dans l'article ni de Simca 1100, ni de pull rouge dans cette affaire, donc je suis en droit de mettre en doute leur existence.

Si on convoque tout ce beau monde à  l'à‰vêché, c'est qu'on veut voir si Ranucci n'a pas trempé dans des tentatives similaires ces derniers temps. Mais ces tentatives précédentes ne sont pas obligatoirement liées entre elles ; on leur voit surtout un lien avec l'affaire Rambla. Dans les trois cas, ce sont des agressions sur des fillettes dans des quartiers populaires, et il existe un lien fort entre deux d'entre elles : le chien noir. Mais c'est tout. Les autres liens n'apparaissent qu'en 1975-76, et je soupçonne qu'on les a fabriqués.
Citation :
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Pas du tout, je parlais uniquement de l'affaire du petit frisé, qui n'a pas besoin de moi pour se ridiculiser elle-même.
Non vous mélangez les deux puisque vous prétendez que Mme Mattéi va porter plainte contre un inconnu alors qu'elle y va pour sa fille.
Non, et je le disais ensuite : elle prétend aussi avoir porté plainte pour le petit frisé, donc je ne faisais aucune confusion.
Citation :
Citation :
Madame Mattéi dit qu'elle a porté plainte pour le petit frisé, ce qui est faux.
Elle dit qu'elle a porté plainte "pour ces faits", mais il faut comprendre l'ensemble, c'est-à -dire l'agression contre sa fille. Sinon ce serait un signalement, et c'est d'ailleurs une obligation de la loi qui donne elle aussi lieu à  PV.
PV qu'on ne retrouve pas. Et ce qui est étonnant, c'est que l'enfant déménage dans les 24 heures, apparemment, car elle part porter plainte aprês avoir vainement tenté de retrouver cet enfant. A d'autres. Sa premiêre obligation, c'est de trouver l'enfant. Ce sont les parents de l'enfant qui doivent porter plainte, avec elle comme témoin.
Citation :
Seriez vous par hasard de la famille Antona ? Ce sont les mêmes méthodes que lors du procês.
Sous-entendez-vous que tous les membre de la famille Antona ont des méthodes discutables ?
Citation :
Bien évidemment, Mme Mattéi le raconte dans le bon sens, et pour démolir le témoignage, ce sens, vous vous permettez de l'inverser. C'est facile !

D'abord il tente de faire le gamin et ensuite Mme Mattéi intervient et là  il dit : je m'arrête. Voilà  la vraie séquence, quand on fait du montage à  l'envers, c'est sûr, cela devient absurde. Mais rien de ce que raconte Mme Mattéi n'est absurde, contrairement à  ce que vous prétendez indument.
C'est parce que vous ne retenez pas tout ce qu'elle raconte. Ce qu'elle dit à  madame Brugêre ne suit pas un ordre chronologique. Les renseignements sur l'homme suivent le récit.
Citation :
"Le lendemain, toujours dans mon quartier de Saint-Jérôme (13e) un individu a essayé de faire monter un enfant, un garçon âgé de cinq à  six ans, dans sa voiture. Le numéro de la voiture se terminait par un 8, département 54. Je lui ai parlé. Il m'a dit "qu'il s'arrêtait". Je remarquai qu'il avait un accent méridional. La voiture était une simca grise, normale quatre portes, gris métallisé."
PV brugêre...
Extrait de l'histoire du petit frisé racontée par madame Mathon, telle que celle-ci la rapporte à  Perrault :

"Le petit frisé a réussi à  se dégager et il a couru en criant. L'homme a démarré aussitôt."

Et vous imaginez que l'homme est resté là  tranquillement à  discuter le bout de gras avec madame Mattéi ?

- Vous faites quoi, là  ?
- Je m'arrête, enfin, je veux dire : je pars, mais c'est de l'argot, faut comprendre.
Citation :
Alain Barraco avait 6 ans. Vous vous souvenez vous, de tout ce que vous avez vu et fait - trente ans aprês - lorsque vous aviez six ans ? L'argument ne vaut pas.
Convoquer Alain Barraco, est-ce bien utile quand il y a sa soeur qui est plus âgée ? Cet argument ne vaut pas non plus.
La soeur et la petite voisine, c'est pour l'autre affaire. Pour l'affaire du petit frisé (qui, si elle a existé, était peut-être sans rapport avec celle des fillettes, puisque c'est à  la police de faire des rapprochements ou pas, et non aux témoins), le témoignage du petit Barraco était tout aussi crucial que celui de madame Mattéi qui avait suivi ça à  distance depuis son balcon. Si on convoque Jean Rambla à  un tapissage, pourquoi pas Alain Barraco ?


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Message non luPosté :06 oct. 2006, 23:40 
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Une simple remarque, Marc : je suis du midi et, dans ce contexte, je puis vous assurer que "Je m'arrête" est tout à  fait ce que dirait un homme du Sud peu instruit (ce qui semble bien être le cas selon Mme Mattei, qui dit qu'il a l'accent du midi). Et cela voudrait effectivement dire, "Bon, bon, ça va, je m'en vais !".

Mais au fait, si l'OPR a l'accent du midi, cela pourrait exclure qu'il ne fasse qu'un avec Romero de l'affaire Ludovic Janvier qui, lui, était de Grenoble.
Dans ce cas-là , Danou, c'est pareil en Normandie, si ça veut dit dire : "Bon, bon, j'arrête !"

Donc madame Mattéi l'a disputé pour avoir tenté de kidnapper un enfant, et il a dit : "OK, j'arrête", puis il est reparti tout penaud. ;)


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Message non luPosté :06 oct. 2006, 23:59 
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Une simple remarque, Marc : je suis du midi et, dans ce contexte, je puis vous assurer que "Je m'arrête" est tout à  fait ce que dirait un homme du Sud peu instruit (ce qui semble bien être le cas selon Mme Mattei, qui dit qu'il a l'accent du midi). Et cela voudrait effectivement dire, "Bon, bon, ça va, je m'en vais !".

Mais au fait, si l'OPR a l'accent du midi, cela pourrait exclure qu'il ne fasse qu'un avec Romero de l'affaire Ludovic Janvier qui, lui, était de Grenoble.
Dans ce cas-là , Danou, c'est pareil en Normandie, si ça veut dit dire : "Bon, bon, j'arrête !"

Donc madame Mattéi l'a disputé pour avoir tenté de kidnapper un enfant, et il a dit : "OK, j'arrête", puis il est reparti tout penaud. ;)
Penaud, je n'en sais rien, mais dans ce cas, "Je m'arrête" veut effectivement dire "J'arrête" (et sous-entendu, je m'en vais). Mais cette façon de parler est assez révélatrice du niveau socio-culturel de la personne. D'aprês la description du personnage, cheveux noirs, accent du midi prononcé et s'exprimant de cette maniêre, je peux facilement reconstituer un type d'homme assez primaire qu'on trouve fréquemment par ici (pédophile en moins, bien sûr). Je le vois comme si j'y étais.

Je ne sais pas ce qui faut en penser, mais dans sa correspondance avec son fils, Mme Mathon dit quelque part que l'OPR "prononçait le R". Je pense qu'elle voulait dire par là  qu'il roulait l'R. La seule personne qui puisse le lui avoir dit est Mme Mattei, car je ne crois pas que Martel ait parlé avec l'HPR. S'il roulait l'R et avait l'accent du midi, ce pouvait être un gars du Roussillon. Ou alors un Espagnol, car l'accent espagnol produit à  peu prês les mêmes sonorités. Mme Mathon dit ailleurs qu'à  son avis le pull a été fabriqué en Espagne ..

Bon, ce n'est pas quand même pas encore avec ça qu'on résoudra l'énigme.


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Message non luPosté :07 oct. 2006, 00:10 
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Bon, ce n'est pas quand même pas encore avec ça qu'on résoudra l'énigme.
Surtout si madame Mathon a inventé ces détails pour faire croire que l'homme au pull-over rouge était un Espagnol de Meurthe et Moselle, histoire de bien différencier le bonhomme de son fils.

En fait, c'est AVANT la tentative de kidnapping que madame Mattéi aurait parlé à  l'homme, d'aprês moi, parce qu'aprês, ça n'a aucun sens, puisque l'enfant a crié et que l'homme démarre aussitôt (et on comprend qu'il n'ait pas tellement envie de rester pour faire des sourires aux mêres de famille du quartier).

Récit :
"Le lendemain, toujours dans mon quartier de Saint-Jérôme (13e) un individu a essayé de faire monter un enfant, un garçon âgé de cinq à  six ans, dans sa voiture."

Renseignements sur la voiture :
"Le numéro de la voiture se terminait par un 8, département 54.

Renseignements sur l'homme :
"Je lui ai parlé. Il m'a dit "qu'il s'arrêtait". Je remarquai qu'il avait un accent méridional."

Nouveaux renseignements sur la voiture :
"La voiture était une simca grise, normale quatre portes, gris métallisé."

Je ne vois pas là  une histoire dans un ordre chronologique, mais des faits suivis de descriptions. Surtout, ne pas oublier de dire qu'il avait l'accent, qu'il était du 54 et que sa voiture avait 4 portes. ;)


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Message non luPosté :07 oct. 2006, 00:52 
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Oh, si, il peut faire autrement. On détruit le PV, alors il doit dire qu'elle n'est jamais venue, logiquement, pour enfoncer le clou.
Ils font preuve de plus de nuance c'est tout. Remarquez, le résultat est le
PV brugêre...

Citation :
Extrait de l'histoire du petit frisé racontée par madame Mathon, telle que celle-ci la rapporte à  Perrault :

"Le petit frisé a réussi à  se dégager et il a couru en criant. L'homme a démarré aussitôt."

Et vous imaginez que l'homme est resté là  tranquillement à  discuter le bout de gras avec madame Mattéi ?

- Vous faites quoi, là  ?
- Je m'arrête, enfin, je veux dire : je pars, mais c'est de l'argot, faut comprendre.
Raconté comme cela, ce n'est pas três crédible effectivement, mais c'est sans doute l'effet de la déformation que vous donnez à  cette parole en lui rajoutant des commentaires qu'il n'a sans doute pas prononcé, mais je crois me souvenir et je cherche le passage où cela est raconté que Mme Mattéi voit cet homme une troisiême fois prês de l'école de sa fille et que c'est à  ce moment là  qu'il dit "qu'il s'arrête". Mme Brugêre mélange allêgrement plusieurs épisodes... Mais surtout n'ordonne aucune enquête.

Il reste que lorsque l'on se déplace aux Tilleuls, tout correspond parfaitement.
Citation :
le témoignage du petit Barraco était tout aussi crucial que celui de madame Mattéi qui avait suivi ça à  distance depuis son balcon. Si on convoque Jean Rambla à  un tapissage, pourquoi pas Alain Barraco ?
Ce n'est pas à  moi qu'il faut dire cela, mais au commissaire Alessandra qui était chargé des invitations. En tout état de cause, Jean rambla était le seul témoin. Alain Baracco, il y avait sa soeur.

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Message non luPosté :07 oct. 2006, 00:54 
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Citation :
Bon, ce n'est pas quand même pas encore avec ça qu'on résoudra l'énigme.
Surtout si madame Mathon a inventé ces détails pour faire croire que l'homme au pull-over rouge était un Espagnol de Meurthe et Moselle, histoire de bien différencier le bonhomme de son fils.

En fait, c'est AVANT la tentative de kidnapping que madame Mattéi aurait parlé à  l'homme, d'aprês moi, parce qu'aprês, ça n'a aucun sens, puisque l'enfant a crié et que l'homme démarre aussitôt (et on comprend qu'il n'ait pas tellement envie de rester pour faire des sourires aux mêres de famille du quartier).

Récit :
"Le lendemain, toujours dans mon quartier de Saint-Jérôme (13e) un individu a essayé de faire monter un enfant, un garçon âgé de cinq à  six ans, dans sa voiture."

Renseignements sur la voiture :
"Le numéro de la voiture se terminait par un 8, département 54.

Renseignements sur l'homme :
"Je lui ai parlé. Il m'a dit "qu'il s'arrêtait". Je remarquai qu'il avait un accent méridional."

Nouveaux renseignements sur la voiture :
"La voiture était une simca grise, normale quatre portes, gris métallisé."

Je ne vois pas là  une histoire dans un ordre chronologique, mais des faits suivis de descriptions. Surtout, ne pas oublier de dire qu'il avait l'accent, qu'il était du 54 et que sa voiture avait 4 portes. ;)

Vous êtes en train de critiquer le travail de Mme Brugêre, résultat de deux heures d'interrogatoire. Vous avez sans doute raison, c'est un travail infâme.

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Message non luPosté :07 oct. 2006, 01:01 
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Cette invention est faite justement pour faire coller ce qui ne colle pas assez. Le lien entre le pull-rouge (de Martel) et le chien noir (de Cubaynes) n'existe tout simplement pas en 1974. En tout cas, dans aucun document connu, pas même un article de journal. Et la Simca 1100 non plus, dans aucune de ces deux affaires.
Comment se fait-il alors dans ce cas que Mme Brugêre n'ait pas diligenté une enquête aussitôt pour le prouver ? Dommage. Vous faites des supputations qui sont contredites par la concordance entre les témoignages.
Citation :
Si on convoque tout ce beau monde à  l'à‰vêché, c'est qu'on veut voir si Ranucci n'a pas trempé dans des tentatives similaires ces derniers temps. Mais ces tentatives précédentes ne sont pas obligatoirement liées entre elles ; on leur voit surtout un lien avec l'affaire Rambla. Dans les trois cas, ce sont des agressions sur des fillettes dans des quartiers populaires, et il existe un lien fort entre deux d'entre elles : le chien noir. Mais c'est tout. Les autres liens n'apparaissent qu'en 1975-76, et je soupçonne qu'on les a fabriqués.
Donc résumons : M. Martel a transformé un polo rouge en pull rouge exactement pareil à  celui de la champignonniêre pour faire plaisir à  Mme Mathon sans savoir qui elle est.
Et Mme Mattéi a inventé tout cela parce que MMe Mathon lui a remis plein d'argent. C'est formidable !!!
Citation :
Non, et je le disais ensuite : elle prétend aussi avoir porté plainte pour le petit frisé, donc je ne faisais aucune confusion.
C'est bizarre on ne retrouve rien, et on ne retrouvait pas les PV Martel non plus, décidément, on perd tout à  la sûreté.
Citation :
Et ce qui est étonnant, c'est que l'enfant déménage dans les 24 heures, apparemment, car elle part porter plainte aprês avoir vainement tenté de retrouver cet enfant. A d'autres. Sa premiêre obligation, c'est de trouver l'enfant. Ce sont les parents de l'enfant qui doivent porter plainte, avec elle comme témoin.
Les parents font ce qu'ils veulent, mais vous voulez nous parler de la juge qui n'a pas fait son travail et qui aurait dû faire une instruction à  charge et à  décharge. Maintenant effectivement, on peut décréter que Mme Mattéi est juge d'instruction.
Citation :
Sous-entendez-vous que tous les membre de la famille Antona ont des méthodes discutables ?
Je soutiens que les méthodes du président peuvent être effectivement discutées.

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Message non luPosté :07 oct. 2006, 01:37 
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Il reste que lorsque l'on se déplace aux Tilleuls, tout correspond parfaitement.
Parce que vous pensez qu'elle aurait pu inventer une histoire qui ne correspondait pas du tout à  la configuration de son quartier ? Bien sûr que ça correspond.
Citation :
Ce n'est pas à  moi qu'il faut dire cela, mais au commissaire Alessandra qui était chargé des invitations. En tout état de cause, Jean rambla était le seul témoin. Alain Baracco, il y avait sa soeur.
Non, non, je vous le répête : ce sont deux affaires différentes. Je vous fais le résumé :

1) Affaire des fillettes C.
Plainte déposée par les fillettes C. représentées par leur pêre.
Témoin : Paul Martel.

2) Affaire de Carole et Agnês.
Plainte déposée par Carole Barraco et Agnês Mattéi représentées par Jeannine Mattéi.
Témoin : aucun.

3) Affaire du petit frisé.
"Plainte" contre X pour tentative d'enlêvement sur Y déposée par... personne.
Témoins : Alain Barraco, Jeannine Mattéi.

Ce n'est pas aux témoins de décider que les affaires sont liées. Carole Barraco ne peut pas témoigner dans l'affaire du petit frisé. L'homme en question, elle ne l'a pas vu.


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Message non luPosté :07 oct. 2006, 01:48 
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Comment se fait-il alors dans ce cas que Mme Brugêre n'ait pas diligenté une enquête aussitôt pour le prouver ? Dommage. Vous faites des supputations qui sont contredites par la concordance entre les témoignages.
Non, c'est tout le contraire : c'est la concordance tardive de témoignages n'ayant dans un premier temps aucune concordance que je trouve suspecte. Cette concordance tardive n'est pas la preuve qu'ils ne mentent pas, mais justement un indice m'amenant à  penser qu'ils mentent peut-être.
Citation :
Je soutiens que les méthodes du président peuvent être effectivement discutées.
Votre phrase était beaucoup plus discutable que ça. Vous mettiez en cause la famille Antona, puisque pour vous, l'emploi de certaines méthodes que vous réprouvez pouvait indiquer une appartenance à  cette famille.

Pour vous répondre malgré tout : non, je ne suis, à  ma connaissance, de la famille d'aucune personne impliquée de prês ou de loin dans cette affaire. Je ne travaille pas non plus dans la justice, la gendarmerie, la police, etc, et aucun de mes parents n'a été exécuteur des hautes oeuvres de la République.


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Message non luPosté :07 oct. 2006, 04:50 
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Je reconnais de toute façon que l'expression n'était pas vraiment heureuse.

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Message non luPosté :07 oct. 2006, 04:54 
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Citation :
Il reste que lorsque l'on se déplace aux Tilleuls, tout correspond parfaitement.
Parce que vous pensez qu'elle aurait pu inventer une histoire qui ne correspondait pas du tout à  la configuration de son quartier ? Bien sûr que ça correspond.
Citation :
Ce n'est pas à  moi qu'il faut dire cela, mais au commissaire Alessandra qui était chargé des invitations. En tout état de cause, Jean rambla était le seul témoin. Alain Baracco, il y avait sa soeur.
Non, non, je vous le répête : ce sont deux affaires différentes. Je vous fais le résumé :

1) Affaire des fillettes C.
Plainte déposée par les fillettes C. représentées par leur pêre.
Témoin : Paul Martel.

2) Affaire de Carole et Agnês.
Plainte déposée par Carole Barraco et Agnês Mattéi représentées par Jeannine Mattéi.
Témoin : aucun.

3) Affaire du petit frisé.
"Plainte" contre X pour tentative d'enlêvement sur Y déposée par... personne.
Témoins : Alain Barraco, Jeannine Mattéi.

Ce n'est pas aux témoins de décider que les affaires sont liées. Carole Barraco ne peut pas témoigner dans l'affaire du petit frisé. L'homme en question, elle ne l'a pas vu.
A chaque fois, l'homme apparaît vêtu d'un pull rouge et on ne pourrait pas faire le rapprochement ? Quand on va sur les lieux on est justement frappé de la ressemblance desdits lieux : à  chaque fois un coin de cité. A chaque fois, l'homme a prévu de pouvoir s'enfuir en voiture, à  chaque fois des agressions d'enfant.

Ce qui fait la liaison, c'est le contenu du témoignage. Alors maintenant on vient prétendre que tout est inventé ou rajouté un an aprês. Mais si tout cela est inventé, comment se fait-il que toutes ces personnes se retrouvent à  l'évêché pour reconnaître Ranucci ?

Si elle s'y trouvent, c'est pare que la police à  ce moment là , elle, elle a fait les connexions que vous nous refusez en disant qu'il n'y a pas de lien.

Le premier lien, c'est le fait que ces six personnes sont confrontées à  Ranucci. Et il n'y a qu'elles qui sont confrontées.

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