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Si on a détruit le PV de madame Mattéi, pourquoi il commet l'erreur de dire qu'elle est peut-être venue ? Pour tout ruiner ?
Parce qu'il ne peut pas faire autrement pardi.
Oh, si, il peut faire autrement. On détruit le PV, alors il doit dire qu'elle n'est jamais venue, logiquement, pour enfoncer le clou.
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Cette invention est faite justement pour faire coller ce qui ne colle pas assez. Le lien entre le pull-rouge (de Martel) et le chien noir (de Cubaynes) n'existe tout simplement pas en 1974. En tout cas, dans aucun document connu, pas même un article de journal. Et la Simca 1100 non plus, dans aucune de ces deux affaires.
Vous prétendez donc qu'aucune de ces six personnes ne s'est rendue à l'évêché pour reconnaître Ranucci ? Cela fait six menteurs dont quatre ne se connaissent pas entre eux. Comme par hasard c'est Mme Mattéi qui indique à Mme Mathon l'existence de M. Martel. Comment elle a pu le savoir alors ?
Ou bien vous nous dites donc ceci si je comprends bien : ces six personnes se sont rencontrés à l'évêché, mais pour des affaires qui n'ont rien à voir avec des enlêvements ou des agressions de gamins et c'est pour s'amuser que les policiers leur ont présenté Ranucci.
Et un an aprês, Mme Mattéi a décidé de pousser le jeu plus loin et a convaincu M. Martel, sans lui parler de Ranucci, de concocter une histoire où l'on trouve un pull rouge ?
Ah oui mais alors qu'est-ce que vous faites du PV de 1974 qui parle justement du pull rouge ? C'est de la rétrodivination peut-être ?
Non, je ne dis rien de tout ça. Madame Mattéi est peut-être bien la personne dont parle Cubaynes ; et Martel est certainement Martel, là , pas de doute. Oui, Martel parle d'un pull rouge, mais ça s'arrête là . Ni Simca 1100, ni boutons sur le col. Quant à la tentative d'enlêvement dont parle Cubaynes, on la lie à l'enlêvement de Marie-Dolorês dans un premier temps en raison du stratagême identique ; mais il n'est question dans l'article ni de Simca 1100, ni de pull rouge dans cette affaire, donc je suis en droit de mettre en doute leur existence.
Si on convoque tout ce beau monde à l'à‰vêché, c'est qu'on veut voir si Ranucci n'a pas trempé dans des tentatives similaires ces derniers temps. Mais ces tentatives précédentes ne sont pas obligatoirement liées entre elles ; on leur voit surtout un lien avec l'affaire Rambla. Dans les trois cas, ce sont des agressions sur des fillettes dans des quartiers populaires, et il existe un lien fort entre deux d'entre elles : le chien noir. Mais c'est tout. Les autres liens n'apparaissent qu'en 1975-76, et je soupçonne qu'on les a fabriqués.
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Pas du tout, je parlais uniquement de l'affaire du petit frisé, qui n'a pas besoin de moi pour se ridiculiser elle-même.
Non vous mélangez les deux puisque vous prétendez que Mme Mattéi va porter plainte contre un inconnu alors qu'elle y va pour sa fille.
Non, et je le disais ensuite : elle prétend aussi avoir porté plainte pour le petit frisé, donc je ne faisais aucune confusion.
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Madame Mattéi dit qu'elle a porté plainte pour le petit frisé, ce qui est faux.
Elle dit qu'elle a porté plainte "pour ces faits", mais il faut comprendre l'ensemble, c'est-à -dire l'agression contre sa fille. Sinon ce serait un signalement, et c'est d'ailleurs une obligation de la loi qui donne elle aussi lieu à PV.
PV qu'on ne retrouve pas. Et ce qui est étonnant, c'est que l'enfant déménage dans les 24 heures, apparemment, car elle part porter plainte aprês avoir vainement tenté de retrouver cet enfant. A d'autres. Sa premiêre obligation, c'est de trouver l'enfant. Ce sont les parents de l'enfant qui doivent porter plainte, avec elle comme témoin.
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Seriez vous par hasard de la famille Antona ? Ce sont les mêmes méthodes que lors du procês.
Sous-entendez-vous que tous les membre de la famille Antona ont des méthodes discutables ?
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Bien évidemment, Mme Mattéi le raconte dans le bon sens, et pour démolir le témoignage, ce sens, vous vous permettez de l'inverser. C'est facile !
D'abord il tente de faire le gamin et ensuite Mme Mattéi intervient et là il dit : je m'arrête. Voilà la vraie séquence, quand on fait du montage à l'envers, c'est sûr, cela devient absurde. Mais rien de ce que raconte Mme Mattéi n'est absurde, contrairement à ce que vous prétendez indument.
C'est parce que vous ne retenez pas tout ce qu'elle raconte. Ce qu'elle dit à madame Brugêre ne suit pas un ordre chronologique. Les renseignements sur l'homme suivent le récit.
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"Le lendemain, toujours dans mon quartier de Saint-Jérôme (13e) un individu a essayé de faire monter un enfant, un garçon âgé de cinq à six ans, dans sa voiture. Le numéro de la voiture se terminait par un 8, département 54. Je lui ai parlé. Il m'a dit "qu'il s'arrêtait". Je remarquai qu'il avait un accent méridional. La voiture était une simca grise, normale quatre portes, gris métallisé."
PV brugêre...
Extrait de l'histoire du petit frisé racontée par madame Mathon, telle que celle-ci la rapporte à Perrault :
"Le petit frisé a réussi à se dégager et il a couru en criant. L'homme a démarré aussitôt."
Et vous imaginez que l'homme est resté là tranquillement à discuter le bout de gras avec madame Mattéi ?
- Vous faites quoi, là ?
- Je m'arrête, enfin, je veux dire : je pars, mais c'est de l'argot, faut comprendre.
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Alain Barraco avait 6 ans. Vous vous souvenez vous, de tout ce que vous avez vu et fait - trente ans aprês - lorsque vous aviez six ans ? L'argument ne vaut pas.
Convoquer Alain Barraco, est-ce bien utile quand il y a sa soeur qui est plus âgée ? Cet argument ne vaut pas non plus.
La soeur et la petite voisine, c'est pour l'autre affaire. Pour l'affaire du petit frisé
(qui, si elle a existé, était peut-être sans rapport avec celle des fillettes, puisque c'est à la police de faire des rapprochements ou pas, et non aux témoins), le témoignage du petit Barraco était tout aussi crucial que celui de madame Mattéi qui avait suivi ça à distance depuis son balcon. Si on convoque Jean Rambla à un tapissage, pourquoi pas Alain Barraco ?