Precisions, je n'en ai pas. Cependant un auteur n'est pas tenu à un calendrier...

Quand on relit les requêtes en révision (de même que les résumés de l'affaire sur le présent site et celui de l'association ranucci), elles contiennent certains items auxquels le livre de GBouladou apporte des réponses (qui sont d'ailleurs inconnues aussi de la commission de révision à l'époque). Il est donc possible que Jean-François LeForsonney ait pris un peu de temps pour vérifier et valider (ou invalider) certains éléments : la révision ne peut désormais reposer que sur des élements non contestés, par exemple :

- l'affaire du "paquet assez volumineux" que Gérard Bouladou dit inventée par un gendarme
- l'identification de ranucci par les Aubert : tapissage négatif ou pas ?
- le journaliste de "détective' a t il vraiment utilisé le coupé 304 pour se rendre au centre ville de Nice le 7 au soir après avoir déposé Mme Mathon chez elle ? Quand l'a t il ramenée ?
- modalités de 2eme saisie de la 304 a nice
- portière gauche de la 304 : quelle est la source de l'information qu'elle ait été bloquée?
- affaires de nice ? Ranucci était il concerné comme l'affirme Gérard Bouladou?
- témoignage Mattei, points à vérifier

etc...

Il devrait cesser d'être écrit par les partisans de la révision que le chien policier a permis la découverte du corps de la victime...

G.Bouladou relève les erreurs de GPerrault et même celles de Fratacci. Il en commet à son tour du moins par omission : nouveaux éléments du témoignage Aubert, absence de compte rendu de ses entretiens avec JRambla, mais apporte aussi des éléments favorables à Ranucci (conviction policière de la culpabilité de Ranucci dès le 6 à mi journée)...

Alors, son livre nécessite évidemment une contre enquête, mais il n'est pas de nature à décourager ceux qui croient à la nécessité d'une révision.

La conviction de M.Bouladou n'a pas d'effet sur la vérité !

Rien n’indique que l’objet du livre de Jean-François le Forsonney soit de reprendre une enquête. La déontologie ne le lui autoriserait d’ailleurs pas. Le titre de cet ouvrage « Ranucci, ce jeune homme qui me hante » laisse plutôt penser qu’il s’agit d’un livre dans lequel l’avocat relate l’influence que cette affaire a eu sur sa propre vie et les remords de ne pas avoir été en mesure de sauver la tête de son client. J’ajoute que s’il s’agissait d’une contre-enquête et si Maître le Forsonney croit en l’innocence de Ranucci, il intitulerait plutôt son bouquin « Rambla, cette fillette qui me hante », Ranucci étant par définition exclu du champ d'investigations de la recherche du meurtrier de Marie-Dolorès Rambla.

Merci de nous éclairer sur ce point.

Je tiens pour clair que vous ne me contredisez pas sur les autres .

C'était leur conviction personnelle.

C'est pas pour cela qu'on les paie ...

Allez je relance... comment pouvez vous tenir pour certains des faits qui ne sont pas prouvés...

le pantalon
le couteau
la voiture
...

Il ne s'agit pas de tout reprendre à zero, mais je voudrais comprendre comment s'est fondée votre certitude que la police et la justice ne se sont pas trompées.

Dans le livre de Perrault, page machin, Mr Perrault accuse ouvertement les gendarmes d'avoir trouvé et reenterré le couteau.

Je pense qu'il aurait pu le présumer mais en aucun cas l'affirmer.

Ben si. Pour quoi d'autre voulez-vous qu'on les paie si ce n'est pour arrêter les malfaiteurs et les remettre dans les mains de la justice?

Ils sont la pour enquêter, découvrir des indices, arrêter les suspects dans le cadre des garanties légales, en particulier celle de la présomption d'innocence qui a été reprécisée depuis 74, mais qui existait et devait être respectée jusqu'à la décision de renvoi aux Assises par la chambre d'accusation.

Ce que nous révèle GBouladou c'est qu'ils ont estimé des le 6 juin, avant même que Ranucci ait avoué, avoir arrêté le coupable et qu'ils ont stoppé toute autre recherche (la S1100, l'homme vu par d'autres témoins en pull rouge...), ils ont dissocié de leur propre chef certains témoignages, dont Mme Mattei, M.Martel..., ils ont écarté les témoins gênants qu'étaient J.Rambla et E.Spinelli.

Dans cette attitude ils n'ont pas correctement fait leur travail d'inquisition en ne retenant qu'une seule piste, et de façon précipitée.

Certes le juge n'a pas correctement instruit, en faisant vérifier point par point les éléments d'accusation, d'où l'effarement du juge Michel quand il a repris le dossier... La responsabilité du juge d'instruction est à ce titre supérieure à celle de la police.

Par ailleurs, la défense a fait preuve de négligence en laissant se dérouler l'instruction sans réagir...

Je crois que ce que dira la commission parlementaire travaillant sur Outreau de l'attitude de la police pourra nous aider à comprendre sur ce qui a pu se passer à Marseille en juin 74.

Si en plus on exige d’eux qu’ils ne soient pas convaincus de la valeur de leur propre travail, « au secours », comme dirait l’autre.

Il ne s'agit pas de valeur d'un travail, mais de respect de la Loi, des droits constitutionnels, des procédures judiciaires, voire de déontologie...

Les policiers n'ont pas à avoir de conviction ( ni d'état d'âme d'ailleurs). Ce n'est pas leur travail. C'est aux jurés qu'on demande d'avoir une intime conviction.

Je comprends très bien que Webrider et d'autres soient choqués de la phrase du livre de Gérard Bouladou. Que les policiers aient des doutes, des présomptions, oui. Mais le reste...Chacun son boulot.

Cordialement

En effet, chacun son boulot. Les policiers s'occupent d'arrêter les gens dont ils sont convaincus d'avoir commis des forfaits et Webrider s'occupe ... d' "arranger" nos interventions.

Pas les vôtres antoroma, pas les vôtres, qui sont tellement explicites...

G.Bouladou a beau dire que c'est une bêtise, mais c'est bien le 5 que le couteau a été saisi selon le dossier...