Citation :
On n'étudiera plus la personnalité de Ranucci maintenant, il est un peu tard.
je m'étonne moi que parmi l'entourage de Ranucci ,on n'ai retrouvé peu de personnes qui puissent le décrire,sa mère, son copain de régiment,une
certaine Monique, même Perrault ne s'attarde pas la dessus.
Avouons tout de même que pour un type de 20 ans, on note très peu d'amis. Ses sorties resteront un mystère, même son copain d'armée lorsqu'il le voyait sortir le soir ne savait pas ou il allait.....
Bref une énigme .
Il y a eu une enquête de personnalité il me semble et Perrault dit que les trois mots qui reviennent le plus souvent c'est : gentil, normal, réservé.
Donc il avait des connaissances, des amis, ils sont ouverts, accueillants, des gens qui ont perdu leur fils lors de la guerre d'Algérie l'accueillent comme leur fils.
Il avait des petites amies, bon il en changeait, est-ce anormal à 20 ans ?
Il sort en boîte à Nice, il a des amis, mais dès lors qu'il est en taule, c'est sûr les amis s'évanouissent.
A 20ans, ils ont peut-être d'autres horizons.
Il ne dit pas qu'il va draguer à son copain d'armée. Est-ce cela le crime ?
Je suis pour le moins étonné des raisonnements qui sont tenus. Peut-être parce que pour relier 15 coups de couteau portés au cou d'une gamine à la personnalité de quelqu'un, il faut peut-être un peu plus que l'énigme que l'on tente de nous présenter et qui n'est finalement que de la pudeur.
Heaulme ou Alègre, ou Chanal, ce n'est pas la même histoire et personne ne viendra dire à leur sujet : gentil, normal, réservé. On dira solitaire, dur, renfermé.
Monique le trouvait doux et disait qu'il lui faisait l'amour comme elle aimait.
C'est aussi idiot que de chercher du côté de Christine Villemin lorsque l'on évoque le clan Villemin avec les acrimonies entre frères, donc dans l'autre famille. Pourquoi se compliquer la vie à chercher là où on ne peut pas trouver ?
Il faut trouver un psychopathe, un vrai psychopathe qui a une sexualité non pas mal affirmée, mais totalement privée de toute identité. Ce qui me semble bien plus grave et se dénote dans une personnalité, certes clivée, mais qui doit se laisser apercevoir.
Cela me fait penser à cela :
Que faites vous sous le réverbère ? Je cherche mes clés.
Vous avez perdu vos clés ici ?
Non, mais c'est là qu'il y a de la lumière.