Oui, il a avoué parce qu'on l'a menacé de mettre sa fille en prison pour complicité. Ce sont des méthodes... Et les aveux étaient incohérents.

Donc la piste est abandonnée, arrive le commissaire Wilbaut qui veut absolument qu'il soit coupable et qui monte le dossier...

Résultat trois procès, une tragédie inutile...

En tt cas, toutes ces histoires prouvent (s'il en était encore besoin) que tout le monde peut avouer un crime dt il n'est pas l'auteur..
Qu'on soit un gamin, un adulte installé, un vieux de la vieille, y a tjs une faille. Et ce, sans forcément utiliser la manière forte.

"L'affaire dreyffus, Dils , et Dominici erreurs judiciares je veux bien
l'admettre...Qualifier l'affaire l'affaire Ranucci d'erreur judiciaire,je n'irais
pas jusque la...Aucune comparaison, que l'on me montre son contraire, pour moi Rannuci reste coupable. "

malheureusement, je crois bien ( et j'avoue en être même sûre) qu'il y a des points communs entre ces affaires...cela peut en faire des erreurs judiciaires.

En 2001, le ciris(centre d'innovations de Recherches et d'informations scientifiques) a publié un tableau dans la revue "dialogue"afin de nous montrer comment on décèle une affaire d'etat.
En ayant sélectionné 14 affaires plus ou moins connues, anciennes ou récentes, le ciris en conclut qu'en France , on découvre tjrs dans une affaire dans laquelle l'etat est impliqué , d'une façon ou d'une autre, au moins 7 des 17 éléments suivants:
- des négligences volontaires de la part des enquêteurs (témoins capitaux non entendus par exemple);
-l'intervention de faux témoins( à charge ou à décharge selon les cas);
- la destruction ou la dissimulation de preuves et d'indices;
- la fabrication de fausses preuves;
-la nomination d'experts d'etat (police ou armée)dès le début de l'affaire;
-la nomination de contre-experts de l'etat (police ou armée)lorsque certaines expertises confiées à des experts indépendants n'ont pas été politiquement satisfaisantes,
-la non réalisation des expertises indispensables;
-l'utilisation par les experts de techniques obsolètes, pourtant reconnues comme telles par la police scientifique;
-la publication dans la presse d'éléments d'instruction avant même l'obtention de ceux- ci (expertises, informations, témoignages, charges retenues,)
- la non diffusion de rapports ou documents gênants(témoignages, expertises, photographies,...)
- la diffamation envers des acteurs gênants(témoins, victimes, experts, ...)
- l'intimidation de témoins,
- la nomination de magistrats complaisants(juges, procureurs...)
- la complicité de journalistes et ou écrivains complaisants( hé oui sans contredire mon ancien post sur le rôle essentiel des journalistes)
- la négation systématique par les autorités des evidences les plus flagrantes relatives à leur implacation dans l'affaire;
- la fabrication d'un bouc emissaire;
- l'intervention de tueurs( officiels ou non)

concernant l'affaire Dominici au moins 8 des 17 recettes sont "mitonnées"....pour seznec 16/17...dreyfus 12/17...
cela donne matière à reflexion...
pour ranucci, vous en voyez combien?

Bonjour isa,

j'ai un peu de mal à te suivre sur ce coup d' "affaire d'état" concernant l'affaire Ranucci. Pourrais-tu préciser ta pensée ?

Bonsoir Vincent,

J'ai eu du mal aussi,mais je pense que dans tout ce qu'elle cite,il faudrait voir ce qui "après chaque tiret",donnerait pour l'affaire Ranucci.

Bien à toi.

en effet dodo...je voulais effectivement que nous cherchions les points communs avec l'affaire RANUCCI....et puis , j'ai , je l'avoue , oublié une fin de phrase dans mon empressement à ecrire.... désolée...
je voulais ecrire: "En 2001, le ciris(centre d'innovations de Recherches et d'informations scientifiques) a publié un tableau dans la revue "dialogue"afin de nous montrer comment on décèle une affaire d'etat et bien souvent aussi( sans aller jusqu'à parler d'affaire d' affaire d'etat)une erreur judiciaire au sens large"...evidemment il manquait un morceau de phrase
je vous rassure , je n'ai jamis voulu sous entendre que l'affaire ranucci pouvait être une affaire d'etat...

Bonjour, Régine
Je viens de finir le livre "écrits d'un condamné". Je ne suis pas d'accord avec vous tout simplement parce que ça me paraît une utopie d'attendre de la grande poésie, des écrits spectaculaires et des trucs qui font sortir dix mouchoirs à la fois tellement ils vous émeuvent, ceci d'un garçon de 20 ans qui croupit au fond d'une cellule et qui écrit à sa mère. Vous croyez vraiment qu'un type de 20 ans emploit des grands mots et des phrases déchirantes ? Moi, je retrouve une constante dans ses lettres : son affection pour sa mère et sa courtoisie vis-à-vis d'elle dans chaque lettre, dans chaque phrase. Vous connaissez beaucoup de fils de 20 ans qui font de grandes déclarations épistolaires à leur mère, vous ? Déjà pas dans la vie normale, mais alors quand on se trouve en prison et dans pareilles circonstances, non là je ne le pense pas du tout.
Ceci est mon avis, mais il est évident que je respecte le vôtre.
A+

Et dans les lettres, il envoie à plusieurs son affection aux enfants qu'elle continue de garder. Imaginer qu'il a tué une gamine et qu'après il vient demander à sa mère comment vont les enfants qu'elle garde... C'est très difficile de le concevoir. Le véritable meurtrier, il a une relation aux enfants qui est prédatrice, il ne viendrait pas demander comment ils vont....

Ben en fait c'est l'homme en général qui a un comportement assez salaud. Mais la justice est faite de gens très très bien et de gens plus faibles. Le problème c'est qu'ils ont la vie des autres entre leurs mains. Donc il faut des garde-fous. Moi je crois à la justice de notre pays, ailleurs c'est bien souvent mille fois pire ailleurs (les procès de Prague par exemple, quand il y a un procès...) mais je ne peux pas oublier que ce sont des hommes qui la font. Qui parfois sont des gens très très bien, parfois des faibles et parfois des gens prêts à tout pour sauvegarder leurs petits intérêts.

Dans cette affaire une suite de petits disfonctionnements a conduit à une grande catastrophe.