Je viens de terminer ce livre et, contrairement aux opinions que j'ai pu lire ici, je le trouve très intéressant et utile a la compréhension de l'affaire.
Il faut dire que je n'ai lu, pour l'instant que les écrits de C.Ranucci et sa mère, le livre de Me Le Forsonney et celui de M. Fratacci. N'ayant pas encore lu les livres de G. Perrault ni ceux de G. Bouladou, peut-être ai-je conservé certaine impartialité qui est précisément la qualité que j'ai aimé dans le livre de K. Osswald.
Cette objectivité, proche de la froideur, me plait beaucoup et me réconcilie un peu avec le journalisme.
De plus c'est le seul endroit où je vois sous-entendre un soupçon que j'ai moi-même depuis que, il y a peu, je m'intéresse à cette affaire. Je cite:
Citation :
Et pourtant... L'agence France-Presse qui alimente en informations tous les grands organes de presse savait que l'annonce de la décision présidentielle était imminente. Comme c'est habituellement le cas dans des circonstances comparables, l'un de ses chroniqueurs en poste à Marseille avait préparé deux articles, l'un dans le cas où la grâce serait acceptée, l'autre dans celui où elle serait refusée. Par un circuit interne, il avait fait parvenir ces deux versions à la rédaction parisienne de l'agence d'où partent toutes les liaisons avec les organes de presse clients de l'A.F.P. Ce qui devait permettre à l'agence, dès que la décision aurait été rendue publique, d'envoyer immédiatement le bon « papier » à ses abonnés. Or, par un mystère doublé d'une anomalie de la technique, le téléscripteur de FR3 a reçu la version annonçant la grâce présidentielle.
L'annonce anticipée de la grâce présidientielle, un coup tordu?