Citation :
Je croyais que les traditions ancestrales c'était l'épreuve du fer chauffé à blanc.
Sans rire. Où stockerait-on des heures de video d'interrogatoires jusqu'à ce que les procédures soient éteintes? 1 Comment pourraient travailler les policiers avec l'oeil de la caméra les observant à tout moment? 2Je ne crois pas que ce soit la solution. Je pense au contraire que c'est une question de personel. De selectionner, de ne pas donner le pouvoir d'interroger et donc de recevoir des aveux, à n'importe qui. De formation au final.
1. C'est là qu'on voit que je suis nulle en informatique et en technique en général puisque je ne m'étais même jamais posé la question, figurez-vous !
Et le plus fort est que vous avez raison, je suppose. Ce doit être un problème insoluble ou difficilement soluble sur le plan pratique.
2. Oui, ça, j'y avais pensé et je comprends bien que les interrogateurs ne pourraient que se sentir mal à l'aise. Une personne qui se sait filmée ne peut s'empêcher de se comporter en acteur, je présume.
Un peu comme si, moi, qui suis traductrice, profession paisible s'il en est, devais travailler en sachant que tous mes faits et gestes, pourtant si anodins (consultation du dictionnaire, recherches sur Internet, grattage de crâne, méditations en tous genres pour trouver le mot juste) étaient filmés.
Non, ce serait l'horreur. Plutôt crever.
Citation :
Je pense au contraire que c'est une question de personel. De selectionner, de ne pas donner le pouvoir d'interroger et donc de recevoir des aveux, à n'importe qui. De formation au final
Oui, en fin de compte, je pense que vous avez raison. Mais il est urgent de s'y mettre. Et la génération formée à la vieille école pourrait bien avoir du mal ...
Sans compter qu'il faudrait aussi perdre la détestable habitude d'intervenir en haut lieu pour exiger des résultats dans des temps record.
C'est entre autres parce que l'équipe qui a interrogé CR recevait chaque 1/4 d'heure un coup de téléphone du maire, du préfet ou du procureur de la République qui les sommait de leur trouver dans l'heure un coupable à jeter en pâture à l'opinion publique surchauffée que l'affaire Ranucci a été tellement bâclée