Non finalement tu as raison, le film nous montre un Ranucci innocent,et rien n'est moins sur, donc le film n'est pas honnête

Non, les lieux ne ressemblent pas du tout, la cité de Montpellier n'a rien à voir avec celle de Marseille. La RN8bis c'est un peu mieux. Non mais de toute façon ce film a un problème de point de vue et il transforme cela en mélo pleurnichard, ce n'est pas bon.

Non le film n'est pas malhonnête, on ne peut pas dire cela, le réalisateur prend de cet angle un point de vue, c'est son choix. Mais c'est un film mal fagoté, il y en a trop à mettre donc on élude, quand il ne faudrait pas, d'autres points sont soulignés qui n'apportent rien.

Personnellement, je trouve également que les scènes sont assez courtes (surtout au début) et se suivent assez rapidement (trop). Si on débarque dans l'histoire, on a du mal à suivre. Cr est joué d'une manière assez niaise, je ne l'ai évidemment pas connu mais d'après mes lectures, il avait l'air tout de même plus "sur de son fait" que dans le film.

C'est une chose que Drach ne pouvait malheureusement pas comprendre, mais ce qui aurait fait la force d'un film, c'est que Christian Ranucci est perpétuellement "absent" de son affaire, ainsi que le signale Maître Le Forsonney dans l'entretien publié sur le site.
Il ne sait pas qu'il va mourir, sauf par certains moments de lucidité, où il cherche un complot qu'il ne trouve pas.

Il est à la fois ailleurs et chevalier blanc, et réservé. Le seul moment où il explose, c'est pendant le procès et seulement pendant l'interrogatoire d'Antona et devant Alessandra. Mais les pleurs au parloir avec sa mère, c'est d'un ridicule !!!!

Et de Mme Mathon, j'ai le souvenir d'une femme d'une très grande douceur, qui ne montre jamais son inquiétude. C'est quelqu'un qui est très rassurant. C'est pour cela d'ailleurs qu'elle était très douée pour garder des gamins. Là on en fait, enfin, je ne sais même plus tellement c'est fade, une sorte de bonne femme inquiète et perdue.

Dans son film drach fait tout pour donné l'image d'un ranucci innocent,blanc comme neige,en faisant interprété le ravisseur et le porteur du pull over rouge par d'autre acteurs,mais il fait dire a ranucci que le couteaux lui appartient corps et bien,comment peut il étre totalement innocent et étranger a tout ca si le couteau est bien a lui ?

Quel couteau?

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l'évidence :
« Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c'est-à-dire, d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute. »

René Descartes (préceptes de la méthode)

Quand celui qui joue le forcenney lui dit "Et le couteau ? " ,ranucci repond un truc du genre "t'facon il est a moi".

Le film de Drach est obligé de confirmer ce que dit Perrault, qui ne fait que confirmer ce que lui a dit Leforsonney.

Comme Chris l'a dit on ne sait pas de quel couteau Ranucci parle. Il a du moins deux fois confondu le Virginia Inox et l'Opinel. C'est une erreur qui pourrait être une indication pour la naïveté d'un innocent.

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« Si tu diffères de moi, frère, loin de me léser tu m'enrichis. »
Antoine de Saint-Exupéry

Je n'avait pas fait attention a ce détail en effet,a aucun moment dans le film on ne précise a ranucci le couteau du tas de tourbe.

C Ranucci sait que son Opinel a été saisi dans sa voiture par les policiers le 5 juin.

Comment pourrait il penser que le couteau retrouvé le 6 dans le tas de tourbe puisse être son Opinel ?

Le film de Drach n'est que du virtuel. On pourrait penser, que après deux ans en prison ça n'est pas si différent pour Ranucci. N'oubliez pas ,qu'il a déjà parlé de l'Opinel deux fois dans les jours suivants son arrestation.

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« Si tu diffères de moi, frère, loin de me léser tu m'enrichis. »
Antoine de Saint-Exupéry

les deux jours suivant son arrestation, le 6 juin, à deux reprises, chez les policiers et chez la juge, il est question d'un couteau automatique. Le 7 juin, la juge lui montre le couteau à cran d'arrêt et fait dicter que c'est avec ce couteau qu'il a tué la petite.

Donc, selon moi, il est impossible qu'il puisse le confondre avec son Opinel saisi le 5 juin par les policiers.