Citation :
dans l'émission "faites entrer l'accusé" le journaliste Dominique Rizet dit clairement que déjà à l'époque les acteurs judiciaires etaient soumis à des règles de droit et que la première de ces règles etait de respecter la presomption d'innocence.Quand aux aveux devant les psy ,ils ont été obtenus dans la continuité des aveux devant la police et la juge d'instruction à un moment où Ranucci etait encore dans l'état d'esprit du"c'est obligatoirement moi"
Por mémoire Patrick dills a avoué devant 9 personnes différentes......
C'est vraiment étrange comme vous prenez la réhabilitation de Dils pour argent comptant (un paquet d euros tout de même;)) : cela en fait un innocent devant dieu...alors qu'une même décision de justice concernant Ranucci est l'oeuvre du diable.
L'espoir de réhabilitation serait donc une nouvelle religion moderne, ou chaque adepte se recrute selon ses goûts : historique, familial pour Seznec, Dominici, psychologique pour Ranucci, et thriller pour Guy Georges?
C'est très bien d'avoir soif de justice, mais s'appuyer sur ces nouvelles décisions comme si elles renfermaient l'absolu en carafe (le Saint graal juridique), c'est à mon avis oublier que tout comme les vérités établies lors d'un procès demeurent superficielles, la réhabilitation en rajoute une deuxième couche.
LE "c'est obligatoirement moi", moi, il me jette un trouble, pour ne pas dire il me glace, déjà au départ. et je ne suis pas le seul. Le Forsonney, ça a l'air de lui faire le même effet, même s'il a la meilleure volonté du monde pour garder la foi, il ne tient pas avec ça et nous le renvoie comme pour nous dire : "il est coupable, que voulez-vous que j'y fasse?"
merci d avoir précisé concernant la presomption d'innocence, car l'évolution fut telle en 2000 que cela provoqua un tollé et qu'on dut revenir en arriere.