Citation :
il y avait surtout moyen de mener une instruction à chage et à décharge.Madame Dimarino a posé comme un fait acquis que Ranucci etait coupable et toute son instruction n'a eu pour but que de démontrer cette culpabilité.Elle a bafoué cette règle de droit essentielle qu'est la présomption d'innocence
pour info, comme on dit ici, je te signale que La loi sur le renforcement de la présomption d'innocence et les droits des victimes date du 15 juin... 2000.
Il faudrait peut-être avoir un sens minimum de l'Histoire pour traiter une affaire pareille qui justement par bien des points la rejoint.
Di marino avait probablement une forte intuition, et vous ignorez tout ce quelle a pu entendre et voir. A partir de là, elle fut trop sure d'elle-même, et surtout pas assez "communicative",
explicative. Mais c etait pas Raffarin à l'époque, donc pas la mode. La démocratie n'était pas ce qu'elle est, justement dans ce sens médiatique. Et les moeurs judiciaires étaient autres : elle en fut la caricature peut etre, mais n oubliez pas que 3 psychiatres ont egalement constaté les aveux. Don un éminent.
Alors Dimarino n'est pas exempte de tout reproche, certes. Mais lui reprocher de n'avoir pas lâché Ranucci sous prétexte qu'elle n'avait personne d'autre, ça non.