Gihel bonjour,
Sincérement je ne crois pas qu'on puisse prendre une lettre de Ranucci à Mme Mathon comme argument de son innocence. Pourquoié Parce que
s'il est coupable, rien dans ce que nous connaissons de sa bio ou des événements ne peut faire penser qu'il a agit autrement que dans un moment d'égarement, de panique. Vous avez parlé d'un meurtre rituel, mais non, ?a peut étre bcp + simple: il est maladroit, il ne sait pas tuer un enfant "proprement", d'un seul coup, alors, il frappe et il frappe encore. Mais au fond de lui, il n'est pas un assassin, il le sait, il ne pourrait pas vivre avec ce regard des autres sur lui, en tous cas celui de ses proches, et notamment de sa mére, c'est pourquoi il se r?fugie dans le déni, alors bien s^r dans ses lettres il ne se comporte pas en assassin. Vous comparez Ranucci à Hotyat, mais ils n'ont pas la méme personnalit?, ni le méme passé , ni la méme motivation.
Gihel a écrit:
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PIF a écrit:
Pour le couteau. Si les policiers ont enfoui le couteau (votre hypothése):
-est ce bien le couteau de ranuccié Et si non, pourquoi le reconnaitra t'il jusqu'au procésé
Parce que la juge a un argument qui fait que le serpent se mord la queue : Ranucci le couteau, il ne peut pas ne pas étre à vous puisque c'est sur vos indications qu'il a été retrouvé.
Et on dira : vous voyez bien que c'est son couteau puisque c'est sur ses indications qu'on l'a retrouvé. Et en plus il le reconnaét comme étant le sien, ben oui mais il le reconnaét parce qu'on lui affirme que c'est lui qui a indiqué son emplacement.
Le serpent se mord la queue vous dis-je
Un peu facile, quand méme. Ranucci vous le savez reconnait ce couteau comme le sien alors qu'il lui est présent?, le 7 juin. Par la suite, il reconnaétra encore que c'est son couteau, jusqu'é la veille du procés. Il reconnaétra également en avoir indiqué l'emplacement. Difficile d'en faire abstraction.
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Mais on s'aper?oit que la juge n'interroge Ranucci sur le couteau que deux fois : la premiére fois le lendemain de la garde-?-vue (30 heures sans sommeil plus la premiére nuit en taule) en violant le code de procédure pénale pour qu'il n'ait pas d'avocat
Vous jouez sur les mots: le code de procédure n'est pas violé puisque Ranucci a été informé et a accepté de parler sans défenseur. Vous pouvez (avec raison!!!) critiquer la loi française qui permet cel?, mais pas le juge qui applique la loi.
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et la seconde fois lors de la derniére comparution, alors que les avocats ne sont pas venus et que la juge, violant le plus élémentaire des droits de l'homme prend ce prétexte pour lui refuser le droit de se défendre.
Non. Ce sont les avocats qui violent le + élémentaire droit de l'homme en ne se rendant pas à la convocatuon du juge. Sincérement, ?a ne vous étonne pas, que dans une affaire de cette gravit?, où leur client risque sa téte, ils le laissent tout seul devant la jugeé sans un mot d'explicationé Sans essayer de faire repousser l'audienceé Votre indignation est à sens unique...
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Et c'est sur ces deux dépositions que vous fondez votre conviction que le couteau lui appartient, alors qu'on ne lui demande jamais comment il se fait qu'il ait eu un couteau de cette nature dans sa poche à ce moment lé et d'oé il venait à
De 2 choses l'une: ou ce couteau est à lui, ou il n'est pas à lui.
Qu'en dit Ranucci, alors que ?a le desserté Qu'il est à lui. Que c'est lui qui a désigné l'endroit où il a été retrouvé.
S'il n'est pas à lui, alors il y a machination: les gendarmes et/ou les policiers qui trouvent le couteau (au passage, ils pourraient trés bien inventer qu'il appartient à ranucci sans aller le ré enterrer, au risque d'une fuite! mais bon, vous avec visiblement décidé qu'ils sont débiles) vont le cacher eux mémes, puis suggérent à ranucci qu'il y est, et arrivent à le persuader que c'est son couteau. Franchement, vous trouvez ?a crédibleé Non pas que les enquéteurs soient des saints, mais tout simplement parce qu'ils ne sont pas stupides. Quelle était la probabilité a priori que non seulement Ranucci avoue, mais en plus qu'il accepte l'idée qu'il s'agissait bien de son couteau, et qu'il l'avait enterré lui mémeé Qu'é la rigueur ce soit possible dans le contexte de la garde à vue, d'accord, méme si c'était un pari bien risqué de la part des policiers. Mais que 6 mois plus tard, le 27 décembre, il dise encore que c'est son couteau et qu'il a désigné le tas de tourbe lui-méme, c'est un peu gros!)
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Cela ne vous pose pas de question qu'on ne parle du couteau que lorsqu'il n'y a pas d'avocat et qu'on ne lui pose jamais les bonnes questions à ce sujet à Moi c'est lé que je la vois la machination, si machination il doit y avoir.
Vous oubliez la fameuse conversation de Christian ranucci et JF Le Forsonney au sujet du couteau, qui montre bien que le sujet a aussi été abordé avec ses avocats.
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PIF a écrit:
-d'oé provient le sangé En d'autre terme, ont -ils pris un couteau au hasard, ou est-ce bien trés probablement l'arme du crimeé
Pour savoir d'oé provient le couteau, il suffit de lire la fiche de scellé : couteau retrouvé dans la tourbe. Et d'écouter le gendarme qu'interroge Bouladou : on a saisi le pull parce qu'on avait trouvé le couteau (donc c'est le 5) et d'écouter attentivement ce que dit Guazzone à Bouladou (page 283) : "lls avaient ENCORE la poéle à frire" donc ce n'était pas la premiére fois que Guazzone voyait la poéle à frire le 6, et donc c'est qu'ils l'avaient déjé le 5.
Il y a x versions, dont certaines issues d'interview rçalis?es bien + tard. Vous n'accordez pas foi je pense à celle de Valéry Giscard d'Estaing qui dit qu'on avait vu Ranucci avec le PORé Vous n'accordez pas foi je pense

à celle du site d'Antonin Lévy, qui dit que le corps a été trouvé par le chien (en suivant la piste du pull)é Alors pourquoi accordez une telle foi à celle de ce pandore, qui est bien le seul à croire que le couteau a été trouvé avant le pullé Ou alors pourquoi ne pas croire à celle de Frattaci, qui laisse entendre qu'il y avait 2 couteaux dans le coffreé (méme si le post d'Oostfab rétablit plus de rigueur à ce sujet...) Ce n'est pas trés sérieux, car celé donn el'impression que vous ne sélectionnez que la version qui vous arrange, fut elle contredite par d'autres éléments + solides. Quant à votre déduction à partir du "encore" qu'aurait prononCa M. Guazzone 30 ans aprés les faits, elle est un peu trop rapide pour étre rigoureuse.
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Donc le 5 ils actionnent la poéle à frire sur le tas de tourbe et bingo ils trouvent le couteau. Ranucci est alors à Nice et il n'est pas encore arrété.
Il n'est pas vraisemblable que le 5, ils fouillent tout le périmétre avec une poéle à frire. C'est un travail de romain. Sans indication approximative de l'endroit où est le couteau, ilsfont une inspection de surface - ?a c'est assez facile - mais ils ne fouillent pas en profondeur. De + votre argument péche par un point: il n'y a aucun intérét si le couteau est trouvé dans la tourbe le 5 à le réenterrer. Il est bien + simple d'attendre que le suspect dise où il a caché le couteau. Ca a exactement le méme poids, comme preuve. Bien sér il y a toujours possibilité de contestation ultérieure, du style "il est évident que ce sont les policiers qui ont sugégré à ranucci où était caché le couteau qu'ils avaient trouvé la veille", mais (i) de toutes faéns cette contestation existe déjé (ii) en 1974 les policiers ne raisonnaient pas comme ??, car la contestation systématique de leur travail était beaucoup moins dans l'air du temsp qu'aujourd'hui (iii) ils avaient sans doute à coeur de trouver le coupable rapidement, mais pas besoin pour celé de manipulation complexe et toujours dangereuse.
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PIF a écrit:
-quel est l'intérét pour eux d'enfouir ce couteau, s'ils pensent Ranucci coupableé S'ils veulent qu'il avoue où est le couteau, il faut qu'ils le laissent lé où ils l'ont trouvé.
Le probléme c'est que ce sont les gendarmes qui ont fait cela et que Ranucci n'était pas encore arrété quand ils ont déterré le couteau. D'oé la mouise, la preuve ne peut plus servir.
Vous imaginez les policiers demandant à Ranucci : les gendarmes on trouvé un couteau dans la tourbe, est-il à vous à
Que pensez-vous qu'il va répondre (méme s'il est coupable) à
Mais rien ne les oblige à lui en parler. Il leur suffit d'attendre qu'il en parle. Imaginez, c'est trés simple: "Le couteaué Euh... Je l'ai enfoui dans un tas de fumier, non loin de la galerie". "On le sait, on l'a retrouv?". Il suffit qu'il en parle. La contestatation du PV dressé par un OPJ est un exercice interéssant, mais sans valeur légale, sauf preuve qu'il contient des éléments faux. Ici il suffisait qu'il en parle avant les policiers. Beaucoup plus simple que de réenterrer ce couteau, au risque de fuites (surtout dans le contexte de mésentente police - gendarmerie).
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PIF a écrit:
S'ils sont préts à lui "suggérer" ses aveux, ils ne peuvent pas savoir le 6 au matin qu'il va commenceré avouer. De plus, ils prennent le risque qu'il ne se rétracte pas mais qu'il explique à la juge qu'en réalité, il n'a jamais enfoui le couteau, mais qu'il l'a jeté (dans son coffre, sous les fourrés, peu importe).
Mais quand ils prennent la décision de rapporter le couteau que les gendarmes ont donné la veille, c'est au moment des aveux et on fait dire à Ranucci deux phrases absolument imprécises mais qui sont cens?es correspondre à peu prés. Analysons les phrases des aveux :
J'ai pris un couteau automatique qui se trouvait dans la poche de mon pantalon, j'ai ouvert ce couteau en appuyant sur le bouton et j'ai frappé la petite à plusieurs reprises.
Quand on voit ces aveux, à chaque fois, on pleure tellement on est en dehors des constatations : les constatations prouvent que la gamine a été frapp?e avec le couteau une fois à terre. là , il est censé la frapper alors qu'elle est debout, quelle incohérence, quelle façon de se moquer du monde. Tant d'imprécision et de béclage cela n'a pas de nom. Mais voilé donc que le couteau apparaét comme par enchantement : ah ben tiens, il était dans ma poche, comme ça se trouve...
Je vous passe le reste, sinon on continuerait à voir toutes les incohérences, ce n'est pas le sujet.
Gihel, Ranucci
s'il est coupable n'a probablement pas décrit avec une rigueur toute scientifique la façon dont s'est passé le meurtre, et pour plusieurs raisons possibles et non exclusives: (i) il est horrifié parce qui s'est passé et n'a aucune envie de le décrire; (ii) il essaie de toutes ses forces d'en chasser les images de son esprit, alors il n'a aucune envie de s'obliger à y repenser; (iii) il est épuisé par sa GAV et surtout moralement par les 3 j qui se sont écoulés depuis le meurtre, alors les détails, c'est au dessus de ses forces; (iv) les 15 coups de couteau et les coups de pierre, c'est + précis mais aussi + difficile à sortir de sang froid aux policiers présents; (v) enfin, on a assez reproché aux PV de ne pas transcrire exactement ce qui dit le suspect, alors le vocabulaire et la tournure de la phrase doivent peut-étre plus au policier qu'é Ranucci.
par ailleurs, il me semble qu'on a des éléments pour dire que les coups de pierre ont été portés alors que la fillette était au sol, mais qu'est ce qui permet d'affirmer la méme chose pour les coups de couteau?
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Je suis retourné sur la route aprés avoir remis le couteau dans ma poche si mes souvenirs sont exacts. Je me suis remis au volant de ma voiture et, aprés un parcours, je me suis engagé dans la piste qui donne accés à la galerie. Le long de cette piste se trouve une espéce de place où est étal?e de la tourbe. C'est à cet endroit que je me suis débarrassé du couteau. Je l'ai jeté à terre et j'ai donné un coup de pied dedans.
On a dit cent fois ici, que s'il avait remis le couteau dans sa poche comme il le dit, il n'y aurait pas que quelques traces de sang dans la poche du pantalon, mais elle en serait couverte. Donc les aveux ne correspondent jamais aux constatations. Mais l'essentiel, c'est que cela ne vous trouble pas. Nous ça nous géne, c'est comme ça.
Si le couteau est referm?, il ny a pas nécessairement beaucoup de sang dans la poche. Poche qui je vous le rappelle, comportait des traces de sans "é l'intérieur de la poche droite". Plus étonnante pour moi est l'absence de traces de sang dans la voiture. Mais j'avoue ignorer quel expertise a réellement été faite de ectte voiture, où appremment on n'aurait trouvé que 2 traces d'empreintes inexploitables, ce qui me laisse réveur...
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"Le long de cette piste se trouve une espéce de place où est étal?e de la tourbe" Ben Ranucci n'est pas censé savoir ce qu'est la tourbe. Pour n'importe qui c'est du fumier liquide ou du purin, pas de la tourbe. Donc le mot tourbe est une suggestion des policiers, à moins que Guazzone lui en ait parlé mais dans quelle circonstance à Mais surtout, il est en voiture et il jette le couteau à Pourquoi lé à Pas avant, pas aprés à Ca na pas de sens. Et bon, on ne sait pas comment il descend de voiture, mais il donne un coup de pied de dedans. Ah bon à Mais tout cela ne correspond pas aux constatations puisque visiblement le couteau a été enfonCa délibérément donc à la main et verticalement ou perpendiculairement à la surface de la tourbe.
Si le policier connait le mot "tourbe", alors Ranucci peut le connaitre. d'ailleurs vous suggérez vous méme qu'il a pu entendre le mot de la bouche de Rahou ou Guazzone, avec qui il a passé quelque temps, y compris pendant le tea-time...
Quant au couteau, c'est presque la méme remarque que pour le meurtre: ranucci peut trés bien étre imprécis, incomplet, dissimulateur, ou avoir des souvenirs confus (il devait étre dans un dréle d'état).
Citation :
PIF a écrit:
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En clair: soit il y a une vraie machination (ils achétent un couteau et vont l'enterrer, mais d'une part je ttrouve ça bcp trop gros, d'autre part je ne comprends pas pourquoi CR aurait reconnu ce couteau).
soit ils "arrangent" seulement un peu les choses, mais je ne vois pas leur intérét.
Vous avez raison, cela ne peut pas relever d'une machination, mais pour ce qui est de leur intérét, je vais vous expliquer. C'est facile.
Reprenons : le 5 au soir, quand ils arrétent Ranucci, ils ont quoi à Des témoignages (6) de personnes qui ont vu un homme au pull rouge agresser des gamines et tenter d'enlever des gamins quelques jours auparavant. Ils ont un pull rouge (la connexion), un couteau trouvé dans la tourbe non loin, des traces de pneu. Et le témoignage Aubert.
OK, Gihel, méme si en toute rigueur le nombre de personnes qui ont vu un homme au pull over-rouge est peut-étre plus réduit, faute de PV de la déposition de Mme Matt?i.
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Quand on arréte Ranucci se rajoute le fait que dans le garage traéne un pantalon avec des traces de sang (qu'on ne saisit pas, parce que le pantalon est dans le garage, pas dans le coffre).
Non! Gihel, dans le PV d'audition de Ranucci de 03:30, on parle clairement de ce pantalon avec ses taches dont les policiers disent que c'est du sang. Vous 'imaginez quand m^me pas qu'ils ont vu un pantalon taché de sang dans le garage et qu'ils ne l'ont pas saisié Ce n'est pas crédible. Si je comprends bien votre raisonnement, vous partez de l'anomalie de frappe de la ligne relative au pantalon, vous supposez que nécessairement c'est une malversation des policiers, et donc que le pantalon a été saisi plus tard. Seulement c'est incompatible avec la mention du pantalon dans le PV. Du coup la faille de votre raisonnement, cest justement la malversation. Et lk'explication la plus logique, c'est que le pantalon a été saisi, mais qu'il a été oublié dans l'inventaire. Et ajouté par la suite, sans qu'on fasse contresigner Ranucci. Ce qui est une erreur, peut dans unétat de droit étre exploité par la défense, mais ne change rien à notre réflexion "coupable u innocent". Le pantalon a été saisi le 5 au soir, le PV de 03:30 en est la preuve.
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Bon ben on va tenter de faire avouer Ranucci : et le probléme c'est qu'il résiste, et que le pull ne lui appartient pas. Donc qu'est-ce qu'il reste à Rien : les Aubert, les témoins et le couteau. Le couteau, on ne va pas lui en parler puisqu'il refuse d'avouer méme l'enlévement. Donc plus encore le fait qu'il aurait été le possesseur de ce couteau.
Le matin du 6 on fait défiler tous les témoins et aucun ne le reconnaét : ni Jean Rambla, ni le garagiste, ni les 6 témoins des agressions. Mais il reste quoi à A part le fait qu'il ait été sur les lieux. Ben rien. Sauf trois choses :
- les Aubert : on les suborne.
Le mot est fort, mais en l'absence de photo et PV d'un tapissage, je suppose en effet que leur reconnaissance de Ranucci a été biais?e.
Citation :
- le couteau à Qu'est-ce qu'on peut en faire à Je vous le demande moi. On est dans la merde.
Attendre. Si de toutes façons il n'avoue pas, on aura l'air de quoi, d'avoir réenfoui ce couteau?
et de toutes façons ?a ne change RIEN, qu'il ait été trouvé avant ou aprés les aveux - l'important est que les aveux le mentionnent.
Citation :
- le pantalon à On ne l'a pas saisi !!!!
bien sér que si! Cf. supra.
Citation :
Sur le seul fait du témoigange des Aubert, l'accusation ne tient pas. Et donc moi je vois l'intérét de
1/ faire avouer Ranucci et lui faire dire qu'il a caché le couteau dans la tourbe
2/ rapporter le couteau où on l'a trouvé (de toute façon il a avoué n'est-ce pas, donc où est le probléme ?)
3/ de chercher SANS RANUCCI (il comprendrait tout d'un coup la manoeuvre s'il était là ) pendant que ce pauvre diable voit la juge recopier les aveux des policiers.
Et aprés on dit : ben voyez qu'il est coupable, on a trouvé le couteau lé où il a dit qu'il était et sur ses indications.
PIF a écrit:
Si le couteau avait été trouvé avant le 6 en fin d'AM, pourquoi aller l'enterreré Il y a plein d'affaires criminelles où les enquéteurs trouvent l'arme du crime avant que le suspect n'avoue où il l'a cach?e, et ça ne pose pas probléme...
Oui mais dans ces cas lé on demande au suspect d'expliquer comment il se fait qu'il a caché l'arme à cet endroit. Et je peux vous assurer que les cas que vous citez, il y a d'autres éléments accablants. là , c'est le vide si on enléve les aveux. [/quote]
Ce n'est le vide que si vous considérez l'absence de preuve de la présence de Ranucci sur les lieux de l'enlévement. Mais le 6 juin 1974, les choses ne se présentent pas comme ??: s'il est coupoable du meurtre, alors il est coupable de l'enlévement. On se focalise donc sur le meurtre. Et quels sont les élémentsé Il était sur place, avec un comportement suspect (délit de fuite, puis sorti de sa voiture dans les fourrés, puis présence "bizarre" dans la champi). Il n'apporte aucun élément digne de foi de sa présence sur les lieux (jusqu'é ses aveux, il ne parle pas de sa perte de connaissance, donc sa version est en désaccord avec celle des Aubert). Il a du sang sur son pantalon. Alors, l'important est qu'on fasse le lien avec le couteau. Qu'il en parle dans ses aveux.
Citation :
PIF a écrit:
Le couteau est le seul élément à charge contre Ranucci. Mais il l'était tout autant quel que soit l'endroit où il était trouv?, dés lors qu'un lien existait entre lui et Ranucci.
Oui mais le seul lien: c'est les aveux. C'est tout. Il n'y en a pas d'autres. Et le fait qu'on prétende qu'on a retrouvé le couteau sur les indications de Ranucci. Donc il y a bien un intérét à replanter le couteau en douce et faire semblant de le retrouver une seconde fois.
Donc non, le couteau n'avait pas la méme valeur accusatrice selon qu'il était découvert à tel ou tel endroit et surtout, il n'avait plus la méme valeur accusatrice si Ranucci pouvait comprendre que ce n'est pas sur ses indications qu'il avait été découvert.
Si vous supposez que le couteau a été trouvé le 5 au m^me endroit, celé veut dire que lesgendarmes ont uhe excellente boule de cristal. Sans indication de l'endroit, impossible de le rouver, ce couteau.
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PIF a écrit:
Je ne comprends toujours pas l'intérét des policiers à faire une falsification de preuve à ce niveau. C'est pourquoi je suppose que l'idée en est venu à partir du moment où quelqu'un a tiqué sur le PV de l'inspecteur Porte.
Ah non, la question qui a été soulev?e au procés c'est : pourquoi on n'emméne pas Ranucci sur les lieux indiquer lui-méme lé où il l'a caché. Et pourquoi il faut deux heures alors qu'on connaét l'emplacement. C'était cela la premiére question : on voyait bien que quelque chose avait été mis en scéne : on fait chercher aux gendarmes, on n'emméne pas l'inculp?, cela ne s'est en revanche jamais vu.
Jamais à En étes vous sér?
Quant aux 2 heures, soyons sérieux: avec les indications approximatives qui sont dans les aveux, ce n'est guére étonnant, qu'il ait fallu 2 heures.
Citation :
Et ensuite, en regardant le PV récapitulatif de scell?, on s'aper?oit que le couteau y figure alors que l'heure dudit PV c'est 17h30, soit deux heures avant qu'on ne le découvre. Ce qui signifie que la fiche de scellé est dans les locaux de l'évéché le 6 à 17h30 alors qu'elle n'est cens?e étre rédig?e qu'aprés 20h00. Donc il y a lé un sérieux probléme.
Le PV est commenCa à 17:30. Pas d'heure de cloture. S'il est écrit en un seul temps, pourquoi y aurait-il deux parties, avec une signature pour chacuneé "De méme suite", pour moi c'est du chinois, mais je ma garderais bien d'affrmer que ?a veut dire "dans le m^me temps", car alors aucun intérét de signer la 1ére partie.
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Citation :
quote]PIF a écrit:
Pourtant, quand on voit ce PV sans son intégralit?, avec les 2 parties sign?es séparément, on n'imagine pas un seul instant qu'elles aient été tap?es à la suite immédiate l'une de l'autre.
Mais bon, je veux bien encore essayer de comprendre.
Le crantage de la machine prouve que les deux listes ont été tap?es l'une à la suite de l'autre (sans que le papier ne soit retiré de la machine sinon, il y aurait un décalage du crantage et de l'alignement, méme minime) et que la séparation avec les deux signatures a été faite APRES l'écriture des deux listes. [/quote]
Est ce votre expertise personnelle?
Citation :
Ben j'espére que je vous ai expliqué au moins où était l'intérét des policiers et plus généralement du parquet dans ce tripatouillage de derniére minute.
Je vous remercie infiniment d'avoir essayé. Mais vous l'avez vu, je ne suis pas convaincu. Je pense beaucoup plus vraisemblable l'hypothése où le couteau a été rouvé une seule fois, le 6, sur le sindications donn?es par ranucci.
Boinne journ?e, Gihel.