Citation :
Citation :
Je crois M. Aubert quand il dit aux journalistes qu'il n'aurait jamais cru que Ranucci transportait un enfant.
Oui, vraiment tu en as de la chance
Donc, selon toi, Ranucci est le ravisseur
Qu'est ce qui te permet d'en être aussi sûr
et
didi à rajouté:
Citation :
A quel moment a-t-il commencé à le croire ? Le lendemain, en lisant les journaux ?
Il y a un détail que Joaquim n'a pas retranscrit dans la compil des articles de presse de l'époque.
Dans
la Marseillaise du 6 juin, il y a l'adresse des Aubert. Cela signifie que la veille, soit le 5 juin, il y a eu une "fuite" à l'Evêché et qu'elle n'a pu avoir lieu qu'à partir du moment où le témoignage Aubert devenait capital, c'est à dire à partir du moment où le corps a été retrouvé.
Partant de là, tous les journalistes ont du essayer de rentrer en contact avec Aubert.
Dans le
Méridional du 6 juin, le journaliste fait état d'une conversation que M. Aubert aurait eu avec les gendarmes :
"
J'ai vu, l'homme sortir de sa 304 grise. Il tenait dans ses bras une forme blanche. J'ai cru qu'il s'agissait d'un paquet dont il voulait se débarasser en cachette"
puis il rajoute:
"mais jamais je ne me serais douté qu'il s'agissait d'un enfant !"
Aubert ne peut faire une pareille réponse que si le journaliste vient de lui apprendre que le corps a été retrouvé.
Dans son article du 6 juin, le journaliste de
La Marseillaise (celui qui a donné l'adresse des Aubert), fait état de propos qu'il attribut à Aubert:
"Le conducteur, un homme jeune d'apparence, s'enfonçait dans les taillis, semblant tirer ou trainer de son véhicule une sorte de colis"
Par contre la conclusion:
"
Cet etrange colis qu'il trainait avec lui, dans les taillis qui bordent la route nationale était certainement la malheureuse enfant elle-même."
il ne la fait pas dire à Aubert. Il n'aurait surement pas conclu de cette façon, si Aubert lui avait parlé d'un enfant.
Alors on peut se demander comment le journaliste du
Provencal a pu écrire:
"Au bout de quelques kilomètres, le coupé Peugeot stoppait brutalement. Je vis alors le conducteur descendre de son siége, prendre par la main une fillette et s'engager dans la colline toute proche."
Il rajoute aussi:
"C'est seulement ce matin mercredi en lisant mon quotidien que j'ai fait le rapprochement entre l'accident, la fuite du chauffard et la fillette qui l'accompagnait."
Même chose pour le journaliste de
Nice-Matin qui dans l'édition du 6 juin, a écrit:
"
Il avait vu l'inconnu démarrer brusquement, puis s'arrêter quelques kilomètres plus loin et sortir en toute hâte de sa « 304 S » grise en tenant par le bras une fillette vêtue d'une chemisette et d'un short blancs. L'homme et l'enfant avaient immédiatement gagné le bois voisin."
Donc, il n'est pas impossible qu'en lisant leur quotidien, avant de partir à l'Evêché pour faire leur déposition, les Aubert ont découvert qu'ils avaient déjà dit que le paquet était un enfant.
Pour moi, les Aubert ont bien vu la 304, Ils ont vu un individu partir dans la colline en emportant dans ses bras un paquet encombrant qui se trouvait dans la 304.
Et s'ils ont bien vu cela, rien ne permet de faire un lien avec l'enlévement.
je trouves la demonstration d Arlaten, tres concluante, surtout les deux premiers articles...
si les auberts -je dis "si" car je vois deja les culpabilistes venir- ont bien dit ces phrases, c'est qu ils n ont jamais parlé de l enfant devant le gandarmes lors de leurs multiples appels telephoniques...
ca confirme en tout cas ce que je pensais, sans piste vraiment tangible les policiers declenchent la battue, par ce que 3 temoignages (aubert, martinez, guazonne) ayant vu une peugeot 304 (ressemblant a une simca, que 2 temoins visuels ont aperçu lors de l enlevement) apres un delit de fuite....
biensur le fait que les Auberts n ont pas vu d enfant, fait de CR un innocent, mais le seul temoignage a charge tombe et il ne reste que ce couteau.....