Citation :
Vous préférez croire que les flics ont fait disparaitre un scéllé et les gendarmes un rapport après avoir déterré une arme sans en informer personne en conjecturant que ranucci allait gentiment porter le chapeau, mais, inexplicablement, ils ont gardé la fiche de scellé et se sont ingéniés à replonger le couteau exactement comme il figurait sur la précédente fiche. Ils tenaient absolument à cette fiche de scellé ! que voulez-vous... Quand ils font une machination ils gardent toujours des PV permettant à l'accusation de la découvrir, pour le plaisir de risquer la peine de mort car ça les excite ! C'est cela, oui...
Encore une fois, les policiers n'ont pas fait disparaître de scellé, le couteau n'a jamais disparu. Au contraire il était dans leur main le 5.
Risquer la peine de mort, vous rigolez, aucun jury ne condamnera un policier à mort pour une falsification, mais cela explique sans doute l'émotion que ressent Fratacci lorsqu'il apprend que Christian Ranucci a été guillotiné. Il devrait être satisfait, et curieusement, c'est le contraire qu'il éprouve, une énorme angoisse et un désarroi.
Les gendarmes informent les policiers et le parquet, voire le juge d'instruction, puisque le soir du 5, ils transmettent toutes les pièces qui sont photographiées vraisemblablement à ce moment là.
On ne conjecture rien du tout.
Le lendemain à 14h00, Ranucci avoue et on commence la rédaction des aveux, comme c'est parti, qu'on a rien sinon les Aubert, et les Aubert ce n'est pas brillant, alors on décide de rapporter le couteau et on glisse le couteau dans les aveux de façon anodine et curieuse : il sort le couteau de sa poche (d'autres auraient dit, de sa manche) et il le remet avant de s'en débarasser dit-il en donnant un coup de pied dedans.
On garde la fiche, pourquoi s'encombrer ?
Et à 5 heures le couteau quitte l'évêché direction la champignonnière tandis que Gras s'obstine à chercher là où il est sûr de ne pas trouver puisque Ranucci a indiqué le tas de tourbe.
On déterre le couteau une seconde fois, comme il était la veille et on le ramène à l'évêché pour remettre la fiche. Je ne vois strictement aucune complication là-dedans.
Et d'autant moins que les pièces n'ont pas besoin d'être falsifiées puisque l'on prétendra comme vous le faites que la date du 5 c'est celle de l'affaire et que le PV récapitulatif a été écrit en deux fois. Il faut un sacré raisonnement pour comprendre la mise en scène gendarmo-parquetto-policière.
Citation :
Vous n'avez rien démontré du tout, car vous n'êtes pas expert dactylographe, et en plus c'est de la connerie en barre.
si tout avait été tapé à 17 h 30 les deux paragraphes se suivraient, or ce n'est pas le cas, il y a une signature entre les deux qui montre que la seconde partie a été tapée sur un rapport déjà achevé. L'ajout de cette deuxième partie étant bien évidemment postérieure à la rédaction de la première qui date de 17h 30. C'est la logique même de penser cela.
mais encore une fois c'est trop simple pour vous, qui préférez l'aberration.
La distance qui sépare les deux listes ne fait que distinguer ce qui provient de la fouille de la voiture et ce qui provient de la gendarmerie. Donc il a sans doute paru normal de les séparer par un blanc.
Il n'est pas besoin d'être expert dactylographe pour comprendre ce qu'est le crantage d'une machine à écrire. Quand on rentre le papier dans la machine il est bloqué par les rouleaux et il avance cran par cran. Quand on retire le papier et qu'on le remet, il se produit toujours un décalage du fait du jeu mécanique, le papier n'a pas tout à fait la même inclination etc...
Donc avec un simple double décimètre on peut constater si le papier a été retiré ou non. Là il n'a pas été retiré et donc les deux listes ont été écrites dans la foulée, en tous cas sans que le papier ait été retiré. Et la signature qui sépare les deux listes en revanche a été faite après, puisque là, on constate le décalage.
Citation :
Ce que vous dites revient à imaginer que Porte a inexplicablement sauté des lignes entre les deux paragraphes d'un rapport qu'il a tapé en continu. Puis, après la machination du couteau soit revenu apposer sa signature à l'endroit miraculeusement laissé vide par lui... mais en laissant tout de même la date prouvant la machination ! (toujours ce goût du risque !). C'est grotesque.
et "de même suite" ne veut pas dire au même moment mais relie deux opérations ayant le même objet (ici la remise de scéllés au greffe) et ce dans le simple but de ne pas faire des pavés illisible.
C'est exactement cela, Porte a sauté des lignes entre les deux paragraphes d'un rapport qu'il a tapé en continu, arrivé en bas de la feuille, elle a sauté, il a remis la feuille pour taper la dernière ligne, puis il est remonté écrire "l'inspecteur divisionnaire", ce pour quoi il avait laissé un blanc.
Donc avant ou après la machination du couteau, il ne s'est rien passé, le rapport est resté tel qu'il était. Mais les deux listes écrites en une fois.
Ben pour ce qui concerne la remise de la voiture à Mme Mathon, "de même suite" veut bien dire "dans la foulée", donc le sens des mots change suivant les corconstances on va dire.
Enfin je constate que pour faire passer la pillule, on est obligé de dire que Porte s'est trompé. Bien évidemment il aurait fallu faire deux PV. Cela fait tout de même beaucoup de choses bizarres vous ne trouvez pas ?
- Deux Pv dont les dates se contredisent
- Ranucci qu'on n'emmene pas sur les lieux
- Un rajout en douce sur un Pv de saisie
- Un Pv qui contient deux listes qui devraient être sur deux PV différents
- une fiche de scellé qui ne contient pas la bonne date...