Citation :
André, tu es épuisant...
Un policier marche dans la boue, arrive sur les lieux du crime, se retourne et s'exclame !! "Chef, chef, j'ai trouvé une empreinte du tueur !!".
Sois sérieux deux mn. La police scientifique avait qd même qq méthode, même en 1974.
S'ils ont trouvé des cheveux, c'est sur et certain que ce sont des cheveux de personnes autres que les policiers.. Après, que ce soit tartanpion ou le tueur ou qui sais je encore, c'est un autre pb.
En tout cas, ce n'est pas avec des post aussi peu contructifs que tu vas convaincre qqu'un.. la seule chose que celà va t'apporter, c'est de braquer tes interlocuteurs !
Les cheveux ont été prélevés à Nice lors de la fouille de la 304. Il parait en effet peu probable qu'on ait laissé se ballader du monde dans le véhicule avant la fouille. Encore que Mme Mathon et un journaliste se soient rendus dans le garage entre l'interpellation et ladite fouille.
Ensuite, effectivement, ces deux cheveux sont analysés par comparaison avec des cheveux prélevés sur la victime. Mais cette comparaison, compte tenu des méthodes scientifiques de l'époque, ne permettait pas d'aller bien loin. Quand on donne aux scientifiques de l'époque un cheveu inconnu (même en supposant que ce soit un cheveu de la victime à coup sur) et qu'on leur demande "est-ce un cheveu de la victime ?", ils ne peuvent répondre que par "non" ou "peut-être" mais jamais par "oui".
Pour l'un des cheveux ils répondent "non" pour l'autre "peut-être".
C'est un cheveu qui peut appartenir à la victime mais aussi à quelqu'un d'autre qui aurait la même nature de cheveux.
De nos jours, avec les techniques modernes (electrophorèse de prot, étude des sels minéraux et des métaux, analyse d'ADN mitochondrial...)cette incertitude serait levé sans ambiguité. A l'époque ce n'était pas possible.