Sikh, un peu de retenue s'il vous plait.
Je vous trouve bien méprisant vis à vis des autres membres, et un chouillat agressif dans vos propos...
Libre à vous de ne pas partager leurs idées et leurs hypothèses sur l'affaire, mais je vous demande au moins de les respecter si vous souhaitez débattre.
Cette affaire n'est pas simple et pas évidente , quoi qu'on puisse en dire ...sans cela Gérard BOULADOU lui-même, pourtant convaincu de la culpabilité de Christian RANUCCI , n'aurait pas pris la peine d'écrire un ouvrage sur l'affaire, ne serait ce que pour " corriger " des erreurs qu'il a relevées, vous en conviendrez.
Alors je sais par avance ce que vous allez me dire: le livre de Gilles PERRAULT a formaté les esprits
Il est certaines personnes ici qui pourtant n'ont ni lu le livre de Gilles PERRAULT ( hé oui ), ni visionné le film de Michel DRACH...Pourtant ces personnes doutent.
Admettez aussi que bon nombre de membres "culpabilistes" ( j'emploie ce terme (pour schématiser) bien qu'il ne me convienne guère car trop manichéen à mes yeux) ont dans un premier temps penché vers la possibilité de l'innocence de Ranucci avant de reviser leur jugement;
Par conséquent , il n'est ni honteux ni scandaleux d'exprimer des doutes sur la culpabilité de Ranucci, et dans un tel contexte, bien légitime de s'interroger , de questionner, d'envisager des hypothèses.
D'autre part, j'ai lu plus haut que vous considériez que, dans la mesure où le nombre d'erreurs judiciaires représente une part infime dans la masse des affaires jugées , la justice fonctionne bien.
C'est un fait, la justice fonctionne.
Cependant, si l'erreur est humaine , elle reste pour ceux et celles qui l'ont subie suite à un procès, inacceptable; pour les victimes d'erreurs judiciaires ( prenez pour exemple l'affaire Seznec qui a nécessité plus de 80 années de combat ), il faut bien admettre que la justice fonctionne mal.
Alors bien sûr, il faut se méfier des généralisations et autres systématisations: tout est pourri, rien ne va, etc....et si c'est cela que vous avez cherché à exprimer, alors je vous rejoins.
Enfin, et là je me permets de répondre à votre dernier post qui m'a interpellée: Vous invectivez Me LEFORSONNEY qui , selon vous a été absent de toute l'instruction et a fait preuve d'une incompétence qu'il garde sur la conscience ...
Je vous trouve bien dur et surtout injuste. Il était effectivement avocat stagiaire, et par conséquent forcément peu expérimenté à cette époque.
Pourquoi remettre en cause de la sorte sa bonne foi?; je constate au passage que vous ne vous attardez pas sur l'absence de Me LOMBARD à l'instruction ( pourtant expérimenté bien qu'occupé, même si je ne cherche pas ici à juger des motifs de son absence ) et que vous ne soulevez pas davantage le fait que Me LEFORSONNEY n'a pu assister à l'entretien entre Me LOMBARD et Le Président GISCARD D'Estaing concernant le grâce présidentielle...
Que Me LEFORSONNEY ait eu des regrets sur le déroulement des évènements, cela me semble évident.....mais attendez, vous n'en auriez pas vous? votre premier client a été guillotiné, ce n'est pas rien!
Pour peu que vous soyiez effectivement convaincu de son innocence, cela vous laisserait il de marbre?
Il peut regretter par exemple l'attitude de son client, certaines décisions expéditives, la rapidité du procès...cela ne me semble pas scandaleux.
Et puis, comme pour tout avocat, la première affaire marque , reste gravée ....avouez que débuter par l'affaire Ranucci n'était pas un évènement anodin.
Alors, que cette affaire puisse l'attrister, l'interpeller, je le comprends personnellement.
amicalement