Citation :
Comment quelqu'un qui fait un rapprochement entre l'accident qu'il a eu deux jours avant et l'enlèvement d'une fillette le même jour peut omettre de préciser aux gendarmes au téléphone que le témoin Aubert lui aurait dit que le conducteur s'était enfui dans la colline avec un gosse et se contente de dire qu'il pouvait y avoir un enfant à bord ?
Et si c'était le 5 juin, l'appel téléphonique de M Martinez à Gréasque, auquel il faisait allusion lorsqu'il affirme 30 ans après qu'il a bien raconté ce que lui a dit M Aubert au gendarme qui n'a pas noté cet élément, et non pas le 3 juin ?
Citation :
Je fais généralement un blocage à l'heure d'admettre ce qui est physiquement impossible. L'impossibilité n'est pas de s'arrêter en 70 mètres (en fait 60) mais de voir et pouvoir décrire la scène qu'il décrit dans ces mêmes 70 mètres soit 5 secondes.
Ca fait longtemps que je suis convaincu que les Aubert en ont rajouté devant les policiers.
Selon moi, ils ont asissté à une scène furtive, en sortant du virage, d'un type s'enfuyant avec la petite fille.
Ce qu'ils racontent le 6 juin ne tient pas. Ils sont à hauteur de la 304, ils voient le type dehors sortir l'enfant de la voiture, ce qui contredit les aveux de C Ranucci dans lesquels on lui fait dire l'inverse et en plus ils sont incapables de dire si l'enfant est un garçon ou une fille alors qu'il est
à quelques mètres à peine et qu'en plus il a parlé à son ravisseur.
Ca c'est du grand guignol.
Citation :
Ceci colle parfaitement avec le fait qu'il n'y a aucune pièce où Aubert reconnait explicitement l'endroit. Il est donc plus logique de douter que cet arrêt fut à cet endroit que le contraire, surtout quand on lit la description de la poursuite mouvementée et qu'on se rend compte que cet endroit est à 600 m de l'accident soit une vingtaine de secondes. Accessoirement, on peut observer que lors de la reconstitution et pendant que l'inspecteur extrait la poupée de la voiture, la voiture de Aubert est arrêtée à un endroit impossible. L'inspecteur est à 70 m (ou 60) de la sortie du virage, Aubert est juste dedans. Comment fait-on pour stopper une voiture, à cet endroit, pendant une poursuite mouvementée donc à un peu plus de 20 km/h quand-même, non?
la voiture stoppée c'est pour les besoins de la photo. M Aubert n'a d'ailleurs jamais dit qu'il s'était arrêté à cet endroit.
Moi ce qui me frappe dans cette photo de la reconstitution du 24 juin, c'est qu'elle montre les Aubert sortant du virage alors que l'on voit dans le même temps l'inspecteur sortant la poupée de la voiture.
Ca ne colle pas avec le témoignage du 6 juin des Aubert qui racontent avoir vu cette scène à hauteur de la 304 et non pas en sortant du virage.
Pourquoi n'ont ils pas placé la voiture des Aubert à hauteur de la 304 ?
Ont ils voulu gommer les incohérences ou contradictions dont je parle plus haut de leur témoignage à l'Evêché ?