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A ma connaissance, le Capitaine Gras était sur le terrain. Je n'ai pas lu d'informations à ce sujet mais vu l'important effectif mis en place il est probable qu'un état-major de campagne a été mis en place par les autorités départementales de gendarmerie à la Brigade de Gréasque ? C'est possible.
"Il est probable que", c'est bien ce que je disais, voilà encore une "invention". Il ne fait aucun doute que le Capitaine Gras était le "hiérarchique" de la gendarmerie, le plus élevé, sur le terrain. Si un état major de campagne avait été dressé à la Brigade de Greasque, c'est bien là que le Capitaine Gras aurait du se trouver, or ce n'est pas là qu'il était.
Lorsque j'écris:"
L'appel au procureur a été fait par téléphone depuis la brigade de Greasque. L'appel radio, à la gendarmerie de Nice a été fait également depuis la brigade et pas depuis une voiture.", ce n'est pas une possibilité, c'est une certitude.
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Complètement d'accord sur la première partie,
qui implique que Alessandra a bien menti dans son PV de synthèse.
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mais je ne pense pas que cela est pour mettre en valeur ses troupes restées sur la touche. J'y vois plutôt une tentative 'de glisser' sur l'imbroglio provoqué par le retard des gendarmes.....,
Alessandra ne risquait pas "de glisser" sur un "imbroglio" qui n'a jamais existé.
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surtout d'entre-temps le rôle des Aubert a pris une importance considérable.
Non, le rôle des Aubert n'a pris aucune importance. L'action de Mme Aubert, dans le bureau d'Alessandra si, dans la mesure ou cela a amené un changement notoire, dans le comportement de Ranucci.
Ce coup d'éclat de Mme Aubert et la reconnaissance de son implication par Ranucci sont liés.
Je rappelle :
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c'est 4 ou 5 heures de gagnées, l'affaire était toute autre....
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Les points clés de l'affaire sont la découverte du corps et le moment où Ranucci reconnait sont implication. Si les autorités avaient été prévenues plus tôt, cela n'aurait rien changé quant au moment de la commission de ces points clés. Élucubrations, je maintiens.
ET là, bien sûr pas de réponse.
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C'est évident, le Commissaire raconte n'importe quoi.
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Gras écrira encore plus 'n'importe quoi' le lendemain dans sa synthèse . Alessandra ne le sait pas encore...
Il n'y a pas de mensonge dans la synthèse du Capitaine. Il y en a dans celle du Commissaire.
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Je pense que cet épisode, celui de déclenchement des recherches et la découverte du corps en dehors d'un cadre légal, en prenant de cours les autorités judiciaires, le procureur et la juge d'instruction a entrainé une belle pagaille à Marseille.
Non, c'est faux. Tout ce que la gendarmerie a pu faire, avant la découverte du corps, du planton de Greasque au chef d'état major départemental, était parfaitement légal. D'ailleurs, aucun reproche n'a jamais était fait, bien au contraire si l'on en croit Guazzone.
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Et depuis le temps, c'est bien qu'il n'y avait rien à éclaircir.
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Oh que si ! En fait c'est toute une nouvelle lecture de l'affaire. Au delà du témoignage contesté car contestable des Aubert, on voit bien que les policiers en arrivant en retard n'ont pas eu beaucoup de prise sur les évènements au moment où le suspect entre dans l'histoire.
Alessandra est prévenu à 16h. Les policiers marseillais vont arrivés à Nice sur le coup des 23h. Ce retard n'est imputable qu'aux policiers et à personne d'autre.
Le premier interrogatoire de Ranucci s'est passé à Marseille, pas à Nice. Faut croire qu'il n'y avait pas urgence pour les "marseillais". D'ailleurs, dans sa synthèse, Alessandra notera:"
Immédiatement interrogé dans les locaux de la Police de Marseille....." "
Immédiatement", cela signifie bien que pour lui, le Commissaire, eux, les policiers n'ont pas perdu de temps.
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Non, il n'y a eu ni retardement, ni précipitation encore moins de vice.
Faux. Ranucci a été "intercepté" par les gendarmes niçois pour pouvoir être remis aux policiers, et cela n'était pas en rapport avec un délit de fuite. De plus, l'arrestation du suspect n'est pas une initiative des gendarmes.
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Depuis quand deux gendarmes attendent tranquillement au bas de son immeuble qu'un suspect d'un acte atroce rentre de son travail ?
Cette façon de faire a été décidée par la Juge. Il y avait urgence "d'intercepter" le suspect. Et le plus rapide c'était bien d'envoyer les gendarmes au motif de délit de fuite.
Les deux gendarmes sonnent chez les Ranucci. Mme Mathon leur dit que son fils est au travail. C'est bien qu'il n'a en rien, apporté de changement dans son mode de vie. Ils attendent son retour. Rien de plus normal et juste puisque cela a payé.
Citation :
Le rôle de chacun a été réparti in-extrémis ; les gendarmes niçois n'ont pas interrogé le suspect sur le rapt et urte de la petite avant de le remettre aux policiers azuréens dans l'attente des enquêteurs marseillais munis de la commission rogatoire..
Au passage la garde à vue commencera à 18h.....
"in-extremis" par rapport à quoi ?
Non, la répartition des rôles a été faite "sur le champ" par la Juge et le Proc dès qu'ils ont été informé par le capitaine Gras de la découverte du corps. Les policiers marseillais avaient une commission rogatoire. Le Proc de Nice avaient reçu des instructions qu'il a transmises aux gendarmes niçois.
"La garde à vue qui commence à 18h", encore une boulette des policiers. Pour le délit de fuite, les gendarmes ont fait commencé la garde à vue à 18h13, heure de l'arrestation au domicile. Les policiers eux, la font commencée le 5 à 18h.
Les policiers n'ont pas utilisé tout le temps que leur permettait une garde à vue réglementaire. C'est bien qu'ils n'ont pas été à court de temps.