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Message non luPosté :11 avr. 2005, 23:23 
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Il y a quelque chose de proprement dégueulasse dans votre livre. Et quand vous dites que Mme Mathon ment, ce que la malheureuse est pourtant incapable de faire parce qu'elle ne comprend pas à qui elle a affaire, il faut raconter jusqu'au bout ce que vous avez fait pour écrire ce torchon : vous avez écrit à Mme Mathon pour qu'elle vous envoie le livre contenant les lettres de son fils et le récapitulatif, vous lui avez écrit en disant que vous étiez touché par son malheur; vous ne lui avez pas dit que vous étiez en train de préparer de quoi guillotiner son fils une deuxième fois. Ah ça non, vous ne lui avez pas dit.
Et la malheureuse dont vous dites aujourd'hui qu'elle ment, a pris la peine de vous envoyer le livre que vous lui demandiez.

Et qu'est-ce que vous faites pour vous dédouaner de cette action pour le moins misérable, moralement ignoble ? Vous dites que vous n'en aviez même pas besoin, que vous l'avez trouvé chez un bouquiniste.

Vous ne vous rendez même pas compte de ce que vous écrivez. Même pas compte de ce que vous faites. Ca n'a pas de nom. Déjà d'une chose.
ça, c'est de la morale. Et de la morale de gamin (on s'y retrouve). Un enquêteur doit employer tous les moyens ( et je ne parle pas d'illégalité) pour trouver la vérité.
Dire que Mme Mathon ment sur certains points, ce n'est pas lui manquer de respect si c'est fort probable, c'est comme ça.
C'est surtout cacher la vérité sous des prétextes de bonne manière qui est sacrément immoral. Mais la petite bourgeoisie intellectuelle bien-pensante n'est plus à ça près. Et je ne vise personne ici, pas même vous.
D'ailleurs le qualificatif "intellectuel" serait quelque peu mal employé.


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Message non luPosté :11 avr. 2005, 23:31 
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ah tres bien. Il s'agit donc bien d'une seringue, et rien d'autre. Votre côté non pas gammin, mais illusioniste laissait croire qu'il n'en s'agissait pas. Ce sur quoi je vous demandais des preuves. Je les attends toujours, même si les choses sont revenues à leur place : seringue hypodermique usagée, sans l'aiguille selon vous (sources svp)
Je n'ai pas besoin de source, je raisonne un tant soit peu. Et je me disais que ce secteur aurait droit à de l'intelligence, je me trompais.

Une seringue hypodermique usagée, d'ordinaire on ne laisse pas les aiguilles pour pas que les enfants se blessent, et parce que les aiguilles sont stérilisées et qu'on ne les réutilise pas, même en 1974.
Donc si la seringue possédait son aiguille, cela serait marqué, je l'espère (vous me direz, vu tout ce qu'on apprend sur cette enquête...) Mais enfin, une seringue sans précision, cela signifie que l'aiguille n'y est pas, parce que sinon, on aurait dit : une seringue (pas usagée donc) avec l'aiguille et on l'aurait placée sous scellée. Ce qu'on n'a pas fait. Donc cela n'intéressait pas l'accusation, qui pourtant manquait de munitions.
Citation :
"sans aiguille, c'est un jouet" : là c'est de l'interprétation abusive finalement, de l'imagination galopante en définitive et c'est tres décevant pour vos (ou votre) supporter !
A faire un piqure. Mais vous ne pouvez pas savoir de quoi puisqu'il n'y a pas eu d'enquête sur cette aiguille, comme il n'y a pas eu d'enquête sur l'accident de mobylette, comme il n'y a pas eu d'enquête sur tant de choses. Vous me direz, ce n'est pas grave, il est mort. Si vous voulez me démontrer que le comissaire Alessandra n'a pas fait son travail, ce n'est pas la peine j'en suis convaincu.
Citation :
A la question "A quoi peut servir une seringue usagée?", je propose au lieu de divaguer de reformuler la question : A quoi peut-elle avoir servi ?
Si elle est usagée, on en a eu l'usage n'est-ce pas?
Non, ce n'est pas de l'interprétation abusive, c'est de l'expérience. Une seringue sans aiguille, on donne cela aux gamins qui sont ravis de jouer avec, et si vous ne l'avez pas fait, ben c'est qu'il n'y avait personne de malade dans votre entourage.
Citation :
ce que j'imagine, ce n'est pas que "Ranucci se piquait avec une seringue usagée sans aiguille" (vous repondez par l'absurde total et ridicule, c est votre droit, mais c'est un peu pauvre...), mais qu'il ait pu se piquer auparavant avec, et dans un cas extrême la nuit précédent le meurtre, par exemple...
Ce qui expliquerait bien des absences.
Quant à en faire un addicté total, ça c'est encore votre rêverie sur mes propos avec pour seul effet, le non respect de mon argumentation, et la fuite en avant, finalement.
Tout ça pour ça ? Ben dis donc. Vous n'avez pas besoin d'échafauder tout ce puissant système, Ranucci a dit à ses avocats ce qu'il s'était passé : il a bu comme un trou la veille dans les bars du quartier de l'opéra, cela suffit à expliquer ses absences d'après.


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Message non luPosté :11 avr. 2005, 23:35 
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ça, c'est de la morale. Et de la morale de gamin (on s'y retrouve). Un enquêteur doit employer tous les moyens ( et je ne parle pas d'illégalité) pour trouver la vérité.
Dire que Mme Mathon ment sur certains points, ce n'est pas lui manquer de respect si c'est fort probable, c'est comme ça.
C'est surtout cacher la vérité sous des prétextes de bonne manière qui est sacrément immoral. Mais la petite bourgeoisie intellectuelle bien-pensante n'est plus à ça près. Et je ne vise personne ici, pas même vous.
D'ailleurs le qualificatif "intellectuel" serait quelque peu mal employé.

Non, de la morale élémentaire, quand on demande quelque chose à quelqu'un, surtout quelqu'un qui a souffert comme cela, eh bien, on ne se cache pas. On dit les choses, on n'emploie pas ce genre de procédés. Je préfère ma morale de gamin à cette morale qui fait fi de toute humanité pour parvenir à tuer un mort une seconde fois tout simplement pour essayer de sauver une enquête de la perdition.

Madame Mathon, contrairement à ce que vous dites, elle ne ment pas. Elle peut se tromper oui, et Gérard Bouladou utilise le fait qu'elle se trompe de façon inacceptable. Alors dire qu'elle ment. Je vais vous dire, ses petits mensonges ne sont rien face aux faux en écriture publiques que les enquêteurs ont réalisé pour obtenir une tête.


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Message non luPosté :11 avr. 2005, 23:44 
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Je suis en désaccord avec Perrault sur plusieurs points / il dit que Ranucci n'a pas été torturé durant sa garde-à-vue, je pense le contraire et qu'on n'aurait rien obtenu sans quelques coups de matraques viet-cong comme il le raconte.

Il dit que le couteau appartient à Ranucci, je pense le contraire.

Il pense que Ranucci portait le pantalon bleu et que les taches ont été mises par l'homme au pull rouge. Je pense que le pantalon n'a jamais quitté le garage. Donc vous voyez, je ne suis pas l'adepte d'une secte, ni la secte Bouladou, ni la secte Perrault et je ne vous ai pas attendu pour raisonner par moi-même.

Le clos de la Doria, Perrault n'en parle jamais, le fait que l'homme a traversé la route pour rejoindre sa voiture, Perrault ne l'a jamais avancé.

Donc sur ce plan je n'ai pas a être confondu avec un livre, certes remarquable et intéressant, mais loin d'être une bible.


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Message non luPosté :11 avr. 2005, 23:59 
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Toujours aussi incohérent GIHEL!
Madame MATHON situe le "vol" de la voiture dans la nuit du 7 au 8 au matin et elle a un repère pour cela : Christian CHARDON a ramené la voiture le 7 au soir avec elle. Elle ment quand elle dit que la voiture a été rangée dans le garage puisque Christian CHARDON l'a gardée pour aller manger à Nice. Elle ment quand elle dit que les policiers de Nice sont venus la chercher le lendemain puisqu'ils n'ont eu l'autorisation de le faire que le 10 juin avec une commission rogatoire de Mlle DI MARINO. Je veux bien croire qu'elle prenait des cachets et qu'elle raconte tout cela parce qu'elle a perdu la mémoire.
Elle ne ment pas, elle se trompe dans les dates. Et Perrault lui ne se trompe pas, c'est donc Perrault qu'il faut croire sur le plan des dates. A ceci près qu'on doit vous reconnaître que vous avez trouvé que Christian Chardon a utilisé la voiture le jour d'après.

Voici le texte où elle "ment" paraît-il, dans "plus jamais d'échafaud" de Maurice Périsset : "Les policiers me rendirent la voiture, un journaliste me raccompagna le soir du 7 juin à Nice après que j'eus pris deux avocats pour la défense de Christian. Le coupé Peugeot fut enfermé à clef dans notre garage mais le lendemain matin un contrordre fut donné par les policiers de Marseille. Nous allames tous les trois au garage toujours fermé, il était vide, le véhicule avait été enlevé la nuit par des policiers de Marseille, ceux de Nice le constatèrent simplement avec moi !"

Elle oublie tout simplement deux jours : le 8 et le 9. Peut-on lui en vouloir ?
Et on tente d'utiliser cette erreur de date pour dire que tout est faux. Mais comment pouvait-elle imaginer une chose pareille ? Dans quel but ? Pour sauver quoi ? Elle ne savait pas elle, que cela avait une connexion avec le pantalon qu'on est venu rechercher en douce. Elle n'en a jamais compris la raison. Pourquoi lui rendre la voiture ? Pourquoi la reprendre trois jours après ? Que pouvait-elle y comprendre ?
Donc la voiture est rendue le 7, et Gérard Bouladou ne nous donne aucune raison valable à ce fait, alors que les policiers savent qu'ils en auront besoin pour la reconstitution. Elle est ramenée au garage le 8 au soir, par Chardon qui l'utilise le 8 donc.
Le 9 elle est donc au garage, fermé à clef nous dit Mme Mathon.


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Message non luPosté :12 avr. 2005, 00:18 
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Une seringue hypodermique usagée, d'ordinaire on ne laisse pas les aiguilles pour pas que les enfants se blessent, et parce que les aiguilles sont stérilisées et qu'on ne les réutilise pas, même en 1974.
Nous sommes bien d'accord. Elle a donc bien servi. Et peut-être même "il n'y avait pas si longtemps". Maintenant que la police n'ait pas examinée cette seringue "amputée de son aiguille", mais bien seringue, c'est un manquement évident pour tout le monde.
Je pense qu'on a supposé avoir assez d'éléments par ailleurs, on n'était par ailleurs pas encore à l'époque d'une scientificité judiciaire absolue, et ce qui pouvait paraitre un detail négligeable serait exploité maintenant systématiquement.


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Message non luPosté :12 avr. 2005, 00:28 
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Une seringue sans aiguille, on donne cela aux gamins qui sont ravis de jouer avec, et si vous ne l'avez pas fait, ben c'est qu'il n'y avait personne de malade dans votre entourage.
merci de vous préoccuper de mon entourage, mais une seringue usagée ne devient un "pistolet à eau" que dans l'imaginaire de l'enfant qui l'emploie.
Si je trouvais mon gosse avec ça, je lui demanderais et d'un d'où ca sort.

Il ne me semble pas que Ranucci en eut été encore à l'age de faire joujou avec la flotte, si c'est ce que vous essayez de nous faire croire ;)

sinon, pourquoi cette thèse depuis une heure? à quoi sert-elle? je ne vois pas.

Ou alors allons dans ce sens, et faisons-en un jouet effectivement destiné à attirer les enfants. Vous m'avez bien aidé.


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Message non luPosté :12 avr. 2005, 00:34 
Citation :
Vous n'avez pas besoin d'échafauder tout ce puissant système, Ranucci a dit à ses avocats ce qu'il s'était passé : il a bu comme un trou la veille dans les bars du quartier de l'opéra, cela suffit à expliquer ses absences d'après.
Il n'y avait pas de puissant système, mais juste une question sur un détail.
Mais apparemment, pointer de façon insistante sur un point précis, sans accepter vos "explications" premières (vouloir nous faire croire que cette seringue était un jouet; un jouet pour qui??), en fait vaciller un de système, le vôtre.


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Message non luPosté :12 avr. 2005, 01:38 
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Vous n 'êtes décidément pas en forme, et je comprends que vous vous réfugiyez ici.
vous revendiquez "votre morale de gamin" : très bien.
A partir de là, les bons et les méchants, grandiloquence enfantine, logique.

Mme Mathon ne ment pas mais vous parlez de "ses petits mensonges " : là c'est de la rapine adolescente, vous franchissez des étapes.
Je vous remercie de vous préoccuper de ma santé, je n'ai pas besoin de vous à vrai dire.

Oui dans cette affaire, il y a eu des gens sans scrupules, et ils n'ont jamais eu de comptes à rendre ceux-là, si c'est cela que vous voulez dire.
Mme Mathon n'a pas menti. Elle s'est trompée la pauvre, simplement en disant le lendemain au lieu du lendemain du surlendemain. Peut-on lui en vouloir de cette erreur, au point d'en faire un argument ?


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Message non luPosté :12 avr. 2005, 01:46 
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C'est tout aussi stupide pour parler du scellé n°1. Les opinions de M. Perrault ne m'interessent guère pour ce qui concerne cette affaire, il me suffit des faits. Cette affaire ne regarde pas une opinion, elle regarde un raisonnement et des témoignages dont il faut apprécier la véracité.

Mais j'ai évolué, je vous rassure. Beaucoup évolué en deux ans. Je n'avais pas compris ce que la sûreté de Marseille avait manigancé pour faire tenir l'accusation. Je n'avais pas compris qu'on avait découvert le couteau le 5 et qu'on l'avait remis le 6, avec sans doute l'aval du parquet, avant de mettre en scène maladroitement une redécouverte providentielle.

Je n'avais pas compris que les enquêteurs n'avaient pas saisi le pantalon le soir du 5, qu'ils s'étaient contenté de constater sur place du sang sur une poche. Je n'avais pas compris qu'ils avaient trouvé cette chose invraisemblable de rendre la voiture à Mme Mathon alors qu'ils savaient en avoir besoin pour la reconstitution, de faire un double des clés et de venir en douce la reprendre le dimanche soir pour reprendre le pantalon dont il avait rajouté en douce mention sur le Pv de saisie du 5.

Ah je n'avais pas compris tout cela. Je n'avais pas compris non plus où pouvait se trouver la simca lorsque l'enfant s'est enfuie.

Cela fait beaucoup de choses qui me font évoluer, hélas, pas dans le sens de la culpabilité.


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Message non luPosté :12 avr. 2005, 01:52 
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Une seringue hypodermique usagée, d'ordinaire on ne laisse pas les aiguilles pour pas que les enfants se blessent, et parce que les aiguilles sont stérilisées et qu'on ne les réutilise pas, même en 1974.
Nous sommes bien d'accord. Elle a donc bien servi. Et peut-être même "il n'y avait pas si longtemps". Maintenant que la police n'ait pas examinée cette seringue "amputée de son aiguille", mais bien seringue, c'est un manquement évident pour tout le monde.
Je pense qu'on a supposé avoir assez d'éléments par ailleurs, on n'était par ailleurs pas encore à l'époque d'une scientificité judiciaire absolue, et ce qui pouvait paraitre un detail négligeable serait exploité maintenant systématiquement.
Non ce n'est pas un manquement, car cela relevait de l'enquête de personnalité. Et apparemment, l'enquête de personnalité ne correspond en rien à quelqu'un qui aurait, même épisodiquement touché à des substances illicites aussi fortes que de l'héroïne.

Le problème c'est que l'on a l'impression que tout a été négligeable et négligé dans cette enquête, donc là ce n'est plus de la "scientificité judiciaire absolue", c'est la volonté absolue d'accabler quelqu'un en traficotant le dossier pour se conformer à la vindicte populaire, cela ne relève en aucune façon d'une enquête sérieuse.


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Message non luPosté :12 avr. 2005, 02:10 
Citation :
Non ce n'est pas un manquement, car cela relevait de l'enquête de personnalité. Et apparemment, l'enquête de personnalité ne correspond en rien à quelqu'un qui aurait, même épisodiquement touché à des substances illicites aussi fortes que de l'héroïne.

Le problème c'est que l'on a l'impression que tout a été négligeable et négligé dans cette enquête, donc là ce n'est plus de la "scientificité judiciaire absolue", c'est la volonté absolue d'accabler quelqu'un en traficotant le dossier pour se conformer à la vindicte populaire, cela ne relève en aucune façon d'une enquête sérieuse.
Si comme vous dites, cela avait été une persécution organisée, on aurait effectivement examiné cette seringue. Mais réfléchissez un peu, vous dites que l'enquete de personnalité ne révèle rien. Passons. Mais sur quoi se base-t-elle? sur la vie de l'adolescent avant son service ou sur son vécu dans les heures précédent le meurtre?... car mon "systéme puissant et médiocre" sur ce détail consiste à penser que CR a peut-etre touché à ça un peu avant, je n'en fais pas un dépendant, encore moins un toxicomane.

Quant à cette "volonté absolue d'accabler quelqu'un ", je ne la nie pas, vous voyez, bien que cela soit très loin de ce que vous en dites. Il s'agit plutot d'une implacabilité mais aussi d'une crainte de voir un coupable passer entre les mailles.

Mais encore une fois, pour moi, le problème n'est pas là.

JE suis donc d accord avec Perrault, avec vous, pour critiquer, mettre en question certaines pratiques. Mais imiscer le doute de façon insidieuse et pas vraiment rigoureuse pour cela, non.


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Message non luPosté :12 avr. 2005, 02:13 
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Citation :
mais c est vous qui parlez de "ses petits mensonges " ...
Mais ******, c'est le genre de comportement stalinien que je ne supporte pas. Dans un autre pays, j'aurais déjà une balle dans le dos avec ce genre d'arguties. Mais non, c'est Bouladou qui la traîte de menteuse. Et arrêtez, je n'aime pas ce genre de petits raisonnements minables pour polluer les posts. J'ai dit, j'ai pas dit, tout le monde a compris ce que je pense des uns et des autres. Mme Mathon n'a pas menti, elle s'est trompée. ET ***** !
Citation :
Gihel : que la police ait forcé l'affaire, que Mme Mathon ait été malheureuse, qu'elle ait menti ou pas, que Gérard Bouladou lui ait soutiré des infos qu'elle regrette (j'appelle ça enquêter, et c'est pas de tout repos, je sais de quoi je parle), que Ranucci ait été inhumainement cisaillé, que Marie-Dolorès ait souffert ou pas (vous voyez j'équilibre, même si je ne devrais pas, car c'est bien elle la premiere victime! ), tout ceci sont des questions certes, mais l'essentielle est celle-ci : était-il coupable ou non ?

alors qu'on n'utilise plus cette méthode facile qui consiste à convoquer les sentiments quand la raison perd pied.
Faire des faux en écriture publique, ce ne sont pas des sentiments, ce sont des faits reconnus comme tels par la commission de révision. Et ce sont les flics qui ont commis cela.
Gérard Bouladou ne lui a rien soutiré, il lui a fait envoyer un livre en cachant ses intentions, pour dire après que c'était inutile. C'est tellement stupide et médiocre comme comportement, que je n'ai rien à rajouter de plus.

La question n'est pas celle de sa culpabilité ou de son innocence, mais celle de la compréhension de ce qui s'est passé. Cela n'a rien à voir et c'est beaucoup plus intéressant.


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Message non luPosté :12 avr. 2005, 02:26 
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Citation :
Si comme vous dites, cela avait été une persécution organisée, on aurait effectivement examiné cette seringue.
Ce bout de plastique ? Vous rigolez sans doute. Le couteau replanté le lendemain de sa découverte suffisait, comme le scoubidou présenté comme un fouet, ce qui rend l'accusation incohérente, puisqu'à ce moment c'est dire que Ranucci avait de mauvaises intentions qu'on ne lui retrouve pas par ailleurs, comme le pantalon dont on fait croire qu'il a été découvert dans la voiture en rajoutant une phrase en douce et en toute illégalité sur un PV.

Citation :
Mais réfléchissez un peu, vous dites que l'enquete de personnalité ne révèle rien. Passons. Mais sur quoi se base-t-elle? sur la vie de l'adolescent avant son service ou sur son vécu dans les heures précédent le meurtre?... car mon "systéme puissant et médiocre" sur ce détail consiste à penser que CR a peut-etre touché à ça un peu avant, je n'en fais pas un dépendant, encore moins un toxicomane.
Ce n'est pas le système que je trouve médiocre, ce sont vos arguties. L'enquête de personnalité se base sur un certain nombre de témoignages et de pièces qui retracent la vie de l'accusé. Je ne vois pas ce que vient foutre l'héro là-dedans, encore faut-il m'expliquer quand il y a touché : il faut se piquer quand même; On ne fait pas cela comme cela.

Sans doute a-t-il été touché par la grâce et a-t-il décidé de se piquer, comme cela, tout d'un coup, à la terrasse d'un café... C'est quand même tout à fait autre chose que de sniffer de la colle ou de manger des bonbons. J'ai l'impression de discuter avec quelqu'un qui ne réfléchit même pas aux conséquences de ce qu'il dit. Tout cela est irresponsable.
Citation :
Quant à cette "volonté absolue d'accabler quelqu'un ", je ne la nie pas, vous voyez, bien que cela soit très loin de ce que vous en dites. Il s'agit plutot d'une implacabilité mais aussi d'une crainte de voir un coupable passer entre les mailles.

Mais encore une fois, pour moi, le problème n'est pas là.

JE suis donc d accord avec Perrault, avec vous, pour critiquer, mettre en question certaines pratiques. Mais imiscer le doute de façon insidieuse et pas vraiment rigoureuse pour cela, non.
Ben le coupable là, visiblement, il court toujours. Et il a même récidivé à mon avis. Donc votre préoccupation, la sûreté de Marseille est loin d'y avoir répondu. Quand on se trompe, on condamne un innocent et on laisse un coupable en liberté.
Quand au doute, il devrait être inhérent à toute enquête, tout le contraire du comportement de Gérard Bouladou : j'ai décidé qu'il était coupable, et maintenant je vais tenter de vous démontrer pourquoi. Et quand un élément gène, je le passe à la trappe.

Non, ce n'est pas cela une enquête sérieuse. Une enquête sérieuse c'est reprenons tous les éléments et regardons ce qui cohérent, incohérent, juste, pas juste et on décide à la fin. C'est donc le processus inverse.


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Message non luPosté :12 avr. 2005, 02:30 
Citation :
Citation :
mais c est vous qui parlez de "ses petits mensonges " ...
Mais putain, c'est le genre de comportement stalinien que je ne supporte pas. Dans un autre pays, j'aurais déjà une balle dans le dos avec ce genre d'arguties. Mais non, c'est Bouladou qui la traîte de menteuse. Et arrêtez, je n'aime pas ce genre de petits raisonnements minables pour polluer les posts. J'ai dit, j'ai pas dit, tout le monde a compris ce que je pense des uns et des autres. Mme Mathon n'a pas menti, elle s'est trompée. ET MERDE !
.
Si vous vous mettez a citer du Gérard Bouladou dans le texte sans crier gare, c est qu il y a Bouladisation des esprits (sans comparaison aucune) dont je n'ai pas eu connaissance.
Ou alors mettez des guillemets.
Mais non... puisque vous disiez "Je vais vous dire, ses petits mensonges ne sont rien face aux faux en écriture publiques que les enquêteurs ont réalisé pour obtenir une tête."
Comme toujours, le style est sur le fil, prêt à pencher d'un coté ou de l'autre.


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