Citation :
S'il avoue, la seule possibilité est qu'il a proposé de faire ce dessin.
Tu ne trouves pas que "ça tombe bien" qu'il ait subitement décidé de dessiner un plan des lieux de l'enlèvement ?
Il aurait pû aussi dessiner le lieu de l'accident, le lieu du meurtre...
Citation :
Ou alors, les policiers lui ont demandé une preuve de ce qu'il avançait (dans la mesure ou il a avoué), en fait, de coroborer ses propres dires.
C'est bien la seule fois qu'on lui demande une preuve de ce qu'il avance !!!!
Mais à la lecture des aveux, à aucun moment il n'est mentionné clairement qu'"on" lui demande de faire ce dessin. Apparemment, subitement la mémoire lui revient et il décide, lui-même, de faire un croquis.
Pourtant, le "je m'exécute" porte à croire qu'on lui a suggéré de le faire...
Alors la question que je me pose dans ce cas, c'est pourquoi lui avoir demandé d'apporter une preuve de sa présence sur les lieux de l'enlèvement ?
Voici la partie des aveux relatant l'enlèvement :
Citation :
Je suis arrivé à Marseille et j'ai pensé retrouver un camarade de l'armée qui se nomme Benvenutti et qui demeure avenue Alphonse-Daudet, n°51. Sans trop connaître Marseille, j'ai donc garé mon véhicule et je pensais aller me promener à pied. A un moment, j'ai remarqué deux enfants jeunes qui jouaient devant une cité. Je ne me souviens pas exactement de l'endroit. Je peux cependant vous dire que cette rue était assez étroite et qu'elle n'était pas bordée d'arbres. Après avoir regardé ces enfants pendant quelques minutes, je les ai abordés. J'avais garé mon véhicule à dix mètres de l'endroit où jouaient les enfants. Il y avait un petit garçon auquel j'ai donné cinq ou six ans, qui avait les cheveux courts. Il y avait également une petite fille qui semblait un peu plus âgée, peut-être sept ou huit ans. Elle était vêtue de clair, un pull-over et un pantalon court.
Je me suis approché de ces enfants et je leur ai demandé s'ils avaient vu une bête. Je ne me souviens pas très bien des termes que j'ai employés et je pense qu'il s'agissait de chien ou de chat. Le petit garçon est parti de son côté pour rechercher la bête. Je suis resté sur les lieux en compagnie de la fille.
Les souvenirs me reviennent et je suis en mesure de vous dessiner le plan des lieux. Je m'exécute.
Comme vous pouvez le constater sur ce plan que je viens de vous dessiner de ma main, les enfants jouaient sur un trottoir qui longeait une rue en pente. J'avais garé ma voiture en bas de cette pente, devant un immeuble situé à gauche, en bas de la rue. Les enfants étaient sur le trottoir en face de l'immeuble. A cet endroit, la rue forme un léger virage. Le petit garçon est parti en direction du haut de la rue pour rechercher un animal. J'ai alors discuté quelques instants avec la petite fille et elle est montée sans difficultés dans la voiture.