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Je crois savoir que plusieurs journaux ont également fait état de cette première non-reconnaissance. Mais ce qui était intéressant dans ce que j'ai entendu, c'est que c'était du direct. Le journaliste de France Inter appelait de l'Evêché, disait que les policiers faisaient une drôle de tête, que c'était une piste qui s'éffondrait, etc. Je ne me souviens plus de l'heure exacte, mais je ne crois pas que c'était aux informations principales de 13h 00.
La scène se passe le 6 juin autour de midi. Les Aubert sont attendus impatiemment à l’Evêché. Ils arrivent et ils ne reconnaissent pas formellement Ranucci.
Par la suite, dans le bureau d’Alessandra, ils le reconnaissent, et Ranucci passe aux aveux.
De ce fait, dans les journaux du 7 au matin, il n’est question que de la reconnaissance de Ranucci par les Aubert et des aveux de Ranucci.
Il n’y a qu’un journal qui fait état de cette première non-reconnaissance. C’est le Soir dans son édition qui a paru le 6 juin en soirée. C’est un journal qui « boucle » autour de midi. Il ne parle donc pas des aveux de Ranucci, mais dans un encart de dernière minute, le journaliste Pierre Bernard fait état de ce qui c’est passé à l’arrivée des Aubert.
absolument
Néanmoins, d'autres journaux dans leurs éditions du 7 juin comme France-Soir, Nice Matin indiqueront que les Aubert n'ont pas formellement reconnu C Ranucci ou bien qu'il y a eu 2 confrontations.
Paris Match de 82, le journaliste Laborde reprend l'information 8 ans après les faits en écrivant que les Aubert "ne le reconnaissent pas d'abord. Puis ils se rétractent."
Comment se fait il que les Aubert ou la police n'aient pas réagi à l'époque si cette information était fausse ?
On apprend par Danou que même France Inter, en direct en plus, donc le 6 juin 74, annonce la non reconnaissance de C Ranucci par les Aubert.
Malgré cela, aucun démenti des policiers. C'est quand même très étonnant.