Citation :
- Le dessin de CR qui ne comporte ni le platane ni le camion de Rosano.
Je croyais pourtant avoir passé des heures à expliquer ça : le platane, on s'en contrefout, et le camion est soit déjà parti, soit un véhicule en stationnement parmi d'autres. Le camion n'est pas garé sur les chaussures de Ranucci.
Ça ne veut pas dire que c'est la vérité : ça veut seulement dire que prétendre que c'est impossible et que le platane et le camion devraient
nécessairement être sur le plan est ridicule.
Citation :
Par contre, il a bien repéré le petit muret !! Pourquoi ?
Parce qu'il a son importance ! Il est garé tout contre. Selon moi, en effet, (si Ranucci est coupable, bien sûr) il est devant le premier garage, tout près du muret. Sa voiture est deux fois trop grosse sur le plan. Si vous la ramenez à l'échelle, soit elle prend deux places, en diagonale, soit elle est devant le premier garage, légèrement de biais, prête à partir. Dans les deux cas, le muret est proche. Le camion de Rosanno et le platane : non.
Citation :
- Spinelli, qui est garagiste, parle lui aussi d'une simca 1100. Son témoignage est balayé, pourquoi ? j'ai lu votre explication sur ce sujet mais je ne suis pas du tout convaincu. C'est écrit dans votre livre : l'histoire de "j'avais le soleil dans les yeux" alors qu'à 11 heures, il l'a dans le dos, ça ne colle pas !
Si l'explication de Monsieur Bouladou ne vous convient pas, que faites-vous de la mienne ? Presqu'une heure trop tôt, et pas le bon emplacement.
Gilles Perrault (dans "Christian Ranucci vingt ans après") dit à propos de Jean Rambla "quant à sa voiture, il est formel : c'était une Simca." On lui montre des photos, et "il désigne une Simca". Tout ça sans préciser que c'est une Simca Chrysler que l'enfant désigne, et qu'il est tout aussi "formel" quand il montre du doigt une Ford Capri sous ses yeux un peu plus tard. Taire cela (quand on le sait), est-ce que ce n'est pas de la malhonnêteté intellectuelle ? Et c'est ça que vous préférez croire ?