Citation :
Avant de lire ce famaux bouquin de Gérard Bouladou, querlques reflexions :
2 hypothèses :
Le rapteur amène la petite en voiture dans la galerie de la champignonnière.
variante A : Le meurtre a lieu là, dans la galerie, mais le lieu est trop fréquenté pour que le corps soit abandonné là.
Il y a un élément qui vient contredire cette hypothèse, c'est tout simplement le fait que la gamine a les jambes couvertes de griffures. Donc elle a fait un bout de chemin dans les ronces. Il ne peut pas en être autrement.
Le deuxième problème que j'ai posé, c'est la barrière : comment soulever la barrière sans que la gamine ne s'enfuie ?
Citation :
Sous-variante A : il l'a tuée entre Marseille et la champignonnière....
Le meurtrier est bien l'homme portant souvent un pullover rouge, peut etre meme en a t -il un vert, (il ne l'a pas mis ce jour la se sachant repéré à marseille) lequel est dans sa voiture
il enveloppe le corps dans quelque chose.
Il remonte la route à pied, en direction de la pomme, charchant une cachette, portant son "paquet assez volumineux".
Même problème pour cette hypothèse, il faut imaginer alors que la gamine est sortie, durant le trajet, qu'elle a couru dans les ronces, que l'homme l'a rattrapé et tuée et mis dans le coffre de sa voiture. Mais pourquoi remonter sur 2 kilomètres avec le corps pour le cacher aussi mal. Dans ce cas là il valait mieux creuser un trou et l'enterrer.
Autre problème, à ce moment là, la piste du chien serait remontée sur le talus, or on sait qu'elle s'arrête au bord de la route, trente mètres après l'aplomb du lieu de découverte du corps.
Citation :
Il se camoufle, Il voit monter vers la pomme un coupé 304 roulant a vive allure, il entend à distance comme un bruit de choc, entend des crisssements de pneus, et voit revenir la 304 qui s'arrête à sa hauteur et personne n'en sort. Il ouvre la portière droite, constate que le chauffeur est affalé inconscient. Il entend arriver une autre voiture alors qu'il regarde dans la 304. Paniqué, il monte dans la colline avec son paquet... et se débarrasse des témoins qui s'adressent a lui de la route depuis leur voiture arrêtée.
Le problème c'est qu'il n'a pas le temps à mon avis de redescendre et de remonter entre les deux, 4 minutes tout au plus...
Citation :
Rien ne prouve que les Aubert on regardé dans la 304.
Il assène à la petite un coup ou plus avec la pierre, camoufle le corps sous les arbustes. Il n'a pas remarqué qu'un sabot est tombé.
Pour les Aubert c'est assez clair, effectivement tout indique au contraire qu'ils n'ont pas regardé. Et quand Gérard Bouladou l'interroge trente ans après, il ne dit pas qu'il est venu inspecter l'intérieur de la voiture.
Problème cependant, le sabot visiblement est tombé dans la pente du talus, donc pas à l'endroit où le corps est caché.
Citation :
Après le départ des gêneurs, il revient à la 304, il balance CR inconscient sur le siège arrière ou entre les sièges, prend le volant, conduit la 304 vers la champignonnière, la gare en marche arrière dans la galerie, procède à la mise en scène, dont un couteau sali(il y a plein de sang de la petite un peu partout sur lui) Ce n'est pas fortcément l'arme du crime. Il repart avec sa propre voiture dont il a sorti le pull rouge pour le cacher(la presse avait parlé de ses tentatives à Marseille).
Personnellement, je ne crois pas à une mise en scène parce que le crime est un crime d'impulsion visiblement. Le type doit être à moitié naze à ce moment là. C'est de plus idiot de cacher un pull à l'endroit où le meurtre a eu lieu... Je crois plutôt à une négligence.
Citation :
Pourquoi n'avoir pas pas relevé les empreintes sur le volant de la 304 à la première saisie ?
On l'a fait puisque Chardon témoigne que la voiture est pleine de poudre. Mais on cherchait les empreintes de la gamine qu'on n'a pas trouvé.