Citation :
De plus, Monsieur Aubert n'était, me semble t-il, pas celui qui était le mieux plaçé pour cette reconnaissance au moment de l'accident.Dans deux ou trois heures, ce 6 juin, à l'évêché, Vincent Martinez se présentera. Et c'est surtout à lui qu'il faudra demander confirmation sur ce point, bien que celle ci ne soit pas vraiment utile pour la progression de l'enquête
Déposition de Mr Martinez le 3 juin 1974, a peine 1 heure aprés les fait Visiblement Vincent Martinez ne peut donner aucun signalement sur son chaufard.
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le véhicule en cause, une peugeot 204, coupé gris métallisé, faisait un tête à queue et repartait rapidement en direction de Marseille. Il me semble que son véhicule a du avoir les portières avant et arrière gauche enfoncées. Le conducteur paraissait seul à bord. Je ne puis vous donner son signalement . Il me semble qu'il était jeune mais je n'ai aucune idée du reste. Quelques minutes après, est arrivé un automobiliste venant d'Aix en Provence 13, qui s'est arrêté et auquel j'ai indiqué ce qui s'était passé. Il a immédiatement pris la direction de Marseille et et il est revenu cinq minutes après environ en me donnant le numéro du véhicule 204 peugeot n° 1369 SG 06, qu'il avait vu arrêté à un kilomètre environ du carrefour. Il m'a donné son nom et son adresse. Il s'agit de Monsieur AUBERT Alain . Je ne puis vous donner d'autres renseignements sur le conducteur et le véhicule en cause. Le 3 juin 1974 à 13 heures 25. Lecture faite par moi de la déclaration ci-dessus, j'y persiste et n'ai rien à y changer , à y ajouter ou à y retrancher. A signé au carnet de déclarations.
Déposition de Mr Martinez le 6 juin 1974, soit 72 aprés les fait .
Aprés tapissage, aprés reconnaissance du veritable type de véhicule mis en causse .
Citation :
-S.I.: L'accident s'est produit très rapidement , mais malgré cela, j'ai aperçu nettement le conducteur et peux même vous signaler qu'il portait des lunettes . -S.I.: Je suis formel, il s'agit bien de la personne que vous venez de me présenter et que vous me dites se nommer Ranucci Christian. -S.I.: Je n'ai personnellement pas remarqué s'il y avait un enfant dans ce coupé 304.
Et en fin pour terminer l'évolution du témoignage de Mr martinez du 10.6.1974
Immédiatement après le choc, le conducteur de la 304 a contrebraquer pour redresser sa position avec un sang froid extraordinaire dans la réalisation de sa manoeuvre mais avec une attitude de crainte certaine car tout en agissant il lançait des regards sur mon véhicule qui allait le percuter. Il tournait la tête pour regarder. J'ai l'impression qu'il avait peur du choc. Ses yeux m'ont frappé par leur expression de crainte.
Un quatrième procès verbal, s'il avait eu lieux , Mr Martinez aurais certainement fait évoluer encore plus sa mémoire, il aurais put, sans aucun problème donner la pointure des chaussure , le degré de miopi, et la couleur des yeux de ranucci.
N' est ce pas diableboiteux.