Citation :
Mais pouvaient-ils pour autant faire un témoignage à charge aussi grave sans avoir un mimimum de conviction et de certitude pour l'appuyer ?
Mais ils en avaient très certainement la certitude, justement!
Et le souci c'est que je crois bien que dès le départ rien n'a été fait pour les faire douter. C'est là que le bât blesse.
Nous partons, comme l'a ecrit un autre intervenant, dans une situation dans laquelle la persuasion et la certitude a été établie dès le départ, et non au fil d'une enquête qui aurait du être menée de manière loyale envers le futur accusé.
En l'occurence, que s'est il passé? on ne cherche pas à faire douter les témoins en soulevant ne serait-ce que les contradictions de leurs témoignages, ou leurs étranges evolutions, on établit un calque du plan des lieux de l'enlèvement pour mieux ficeler le tout.
Comment voulez vous que ces personnes, même en toute bonne foi, puissent ne pas s'autoconvaincre
d'avoir permis (
j'insère votre rectification dans la citation de votre post) de mettre sous verrou un dangereux assassin?
Je ne dit pas que C. Ranucci est innocent. Je ne dis pas qu'il est coupable. Je crois vraiment que cette préoccupation est vraiment secondaire.
Je prétends simplement qu'un système qui ne garantit même pas la sécurité des preuves qu'il utilise dans le même temps qu'il se targue trop de nous vendre du sécuritarisme à tout va, est très effrayant et en tout état de cause non crédible.