bonjour Phildek
Citation :
Conformément à vos instructions et suite à la demande citée en référence, j'ai l'honneur de vous rendre compte de ce qui suit:
Le 5 juin 1974, les militaires de la Brigade des Recherches de la Gendarmerie d'Aubagne (13) découvraient, près d'une champignonnière, au lieu dit "La Pomme", Commune de Peypin, le cadavre de la jeune Rambla Marie Dolores, enlevée devant son domicile à Marseille, le 3 juin 1974.
Au cours de leurs investigations, ces dernieres relevaient des traces de pneumatiques appartenant au véhicule ayant servi à l'enlevement. Des moulages de ces traces étaient effectués et placés sous scellés n°6 et n°7 et nous étaient transmis pour comparaison.
L'auteur de ce crime, Ranucci Christian, étant identifié, son véhicule Peugeot 304 coupé, immatriculé 1369 SG 06, était ramené à l'hôtel de police de Marseille pour examen.
A la demande de Monsieur le Commissaire Principal Alessandra de la sûreté urbaine de Marseille, nous avons procédé à un examen approfondi du véhicule.
Les recherches d'empreintes digitales se sont révélées négatives.
EXAMEN DES PNEUMATIQUES
Le véhicule de Ranucci Christian est équipé, lors de notre examen, de pneus KLEBER V10, de dimensions 145 SR 14, sur trois roues: avant gauche, avant droite, arrière droite
La roue arrière gauche, celle du côté accidenté, porte un pneu rechapé, marque KLEBER V10 GT, 145 HR 14, mais dont la bande de roulement présente des sculptures d'un dessin totalement différent de celui de la marque précitée.
Ces quatre pneus sont en bon état et ne présentent pas de défauts caractéristiques (coupures, arrachement de la bande de roulement).
Le coffre de la Peugeot 304 renferme une zone sur laquelle est monté un pneu KLEBER V10, 145 SR 14, de mêmes dimensions et dessins que ceux équipant les roues avant gauche, avant droite et arrière droite.
Ce pneu est crevé et présente sur tout le pourtout de sa face externe des coupures longitudinales parallèles.
COMPARAISON
L'examen des moulages effectués sur les lieux permet de constater que:
1) Le moulage constituant le scellé n° 7 présente un dessin et des dimensions de même nature que les pneus montés sur les roues avant gauche, avant droite et arrière droite de la peugeot 304 coupé de Ranucci Christian, lors de nos constatations techniques.
2) Le moulage constituant le scellé n°6 présente un dessin et des dimensions de même nature que le pneu monté sur la roue arrière gauche du véhicule de Ranucci Christian.
Les deux moulages ne font apparaitre aucun défaut caractéristique (coupure, arrachement...) permettant d'individualiser les pneumatiques ayant provoqué les traces qui ont fait l'objet de ces moulages.
voila ce que nous savons apres expertise, pas de trace de la roue accidentée, le changement aurait ete fait avant.
je pensais au vue des declarations de Mr Guazzone (rammuci reparant son aile une fois sortie de la galerie) que CR changeait sa roue juste apres ...
meme si l ont trouverait trace des 2 pneux (endommage et remplace) en quoi la theorie de l assoupissement serait plus vrai que ce qu il dira le 05 juin
Citation :
Après avoir roulé environ un kilomètre, ayant un pneu qui touchait la carrosserie, je me suis arrêté sur le bord de la route pour réparer. A cet endroit, un chemin se trouvait sur ma droite, fermé par une barrière (tube en fer de couleur blanche et rouge). Je suis descendu de voiture pour ouvrir cette barrière et, après être remonté en voiture, j'ai dirigé celle-ci dans le chemin. Après avoir parcouru quelques centaines de mètres, je me suis arrêté pour effectuer la réparation que je n'avais pu faire au bord de la route.
La réparation effectuée, j'ai voulu repartir mais j'ai constaté que j'étais embourbé. Je me trouvais dans une sorte de trou ou bas-fond de terrain
ou qu il repetera le 06 juin a 01:30
Citation :
En effet, ma roue arrière gauche sentait le brûlé, car le tôle enfoncée au cours du choc frottait sur le pneumatique.
Après avoir immobilisé ma voiture, j'ai soulevé une barrière qui fermait un chemin, puis j'ai repris le volant et j'ai conduit ma voiture sur trois cent mètres dans le chemin se trouvant derrière la barrière.
J’ai voulu changer finalement la roue. Je l’ai changée.
J’ai voulu repartir mais mon véhicule s’est enlisé.
Il était garé à l’entrée d’une galerie.
Pendant deux ou trois heures, j’ai essayé mais en vain de sortir mon véhicule de cette galerie , mais les roues patinaient.
il n avoue pas, il reconnait juste l accident et la façon dont il s est retrouvé bloqué...
il change sa roue ds la galerie...
dans les aveux a aucun moment il change la roue...
il dit seulement
Citation :
J’ai déjà expliqué dans ma précédente déclaration la façon dont je suis sorti de la champignonnière.
n oubliez pas une chose totu de meme, il n y a pas de releve d empreinte ds la voiture, donc pour croire au "passager clandestin" il faut aussi envisager que CR ou le passager fasse le grand menage...
CR n ayant aucune raison de le faire apres son evanouissement......