Pardon EMERR c'est à cause de
simplifications comme les vôtres, qu'un procès est foutu.
Ranucci coupable ou pas a bien eu le choix pour la troisième rencontre: les deux premiers ont été involontaires. La troisième rencontre fait indéniablement le lien entre sa voiture et sa personne. Il a donc, une fois embourbé ( ce qui est déjà dingue pour un coupable) eu la possibilité d'abandonner sa voiture et aller déclarer le vol de celle ci.
Citation :
1) Nous sommes en été. La terre de la tourbière est donc molle, mais sèche.
PV610-2 Capitaine Gras 7-6-1974:
Citation :
A l’aide d’un appareil de détection électromagnétique nous décelons un objet métallique dans la partie nord-est de la partie est du tas de fumier.
A cet endroit précis, le fumier est dur. Avec précaution et après avoir creusé sur 20 centimètres de profondeur, nous découvrons l’extrémité métallique arrière d’un manche de couteau dont la lame est rentrée dans ledit manche.
Ce couteau est fiché perpendiculairement par rapport au plan formé par la surface du tas de fumier.
PV de l'audition de Ranucci 6-6-1974 14.00h:
Citation :
Je me suis remis au volant de ma voiture et après un parcours, je me suis engagé dans la piste qui donne accès à la galerie.
Le long de cette piste se trouve une espèce de place où est étalée de la tourbe.
C’est à cet endroit que je me suis débarrassé du couteau. Je l’ai jeté à terre et j’ai mis un coup de pied dedans.
Ranucci a donc "inventé" la tourbe et "inventé"le coup de pied...........seulement l'endroit est à peu près précis. Et tout ça pour minimiser ????? Note : il est peut-être possible de confondre la tourbe et le fumier à l’œil nu, mais si on en a enfoncé un couteau, de quelle façon ce soit, on sait bien que ce n’est pas de la tourbe.
Citation :
Les enquêteurs ignoraient donc où et dans quel tas de tourbe il fallait chercher.
Je ne veut pas croire à la forfaiture, mais le temps pour la recherche n'est pas forcément une preuve pour la sincérité des enquêteurs. Comme le fait que les gendarmes n'ont pas demandé à Ranucci de venir désigner l'endroit n'est pas une preuve de leur mauvaise foi.
Je pense avec accent sur pense, qu'il a été si difficile d' arracher un endroit plausible de Ranucci, qu'il semblait inutile de lui emmener sur place. Pourquoi cet endroit était-il plausible ? Après la découverte de la victime on a fouillé les alentours, de même a-t-on fouillé les galeries. Le couteau ne se trouvait donc pas à ses endroits.