Citation :
Aussi ce qui signifie que je suis pour les deux moyens et que je n'en exclue aucun.
S'agissant du journaliste, vu la manipulation honteuse que nous pouvons constater dans l'article, je doute fort
qu'il accepte de corriger quelque chose. Si le journaliste refuse la correction, vous proposez quoi ?
Je ne suis pas si sûre, que le journaliste est vraiment de mauvaise foi. Mais s'il était négligent, c'est déjà difficile pour lui d'admettre. Il n'est pas nécessaire qu'il corrige, mais il puisse publier l'avis des gens biens renseignés. Sinon on saura qu'il n'est ni indépendant, ni objectif.
Citation :
Quant à savoir si l'envoi de l'article corrigé à Martinez, Maire, "mène nulle part" désolé mais je crois que vous n'en savez rien.
Pensez-vous qu'il écoutera ? Pour lui nous ne sommes que des fauteurs de trouble, qui ne lui laissent pas la paix. D’après tout, ce n'est pas la mort d'un enfant innocent, qui lui a remis, mais le fait qu'il est impliqué dans une affaire douteuse.
Citation :
Permettez moi de renouveler ma question. Qu'elles sont les corrections que vous souhaitez voir le journaliste, apporter à son article ?
J'arrive. Mais je pense qu'il vaut mieux, que ça vienne de quelqu'un, qui ne parle pas français comme une vache espagnol.
Citation :
Son témoignage permettra de confondre Christian Ranucci.
Il rêve; il n'existe aucun indice qu'il ait contribué à ça, sauf qu'il a peut-être contribué à impliquer l'auteur d'un délit de fuite, dans une affaire tout à fait différente. Et tout ça grâce au couple Aubert.
Citation :
J’ai toujours dit qu’il y avait un enfant dans la voiture….. contrairement à ce qu’indiquent les trois procès-verbaux du 3 -6-et10 juin.
Comment explique-t-il, que dan le PV de 3 juin il dit explicitement, que le chauffeur lui a semblé seul à bord de la voiture? Veut-il dire que les gendarmes ont voulu innocenter le chauffeur? Comment explique-t-il qu'il a persisté et signé cette déclaration le 6 juin? <<
-S.I.: L'accident s'est produit très rapidement , mais malgré cela, j'ai aperçu nettement le conducteur et peux même vous signaler qu'il portait des lunettes .
-S.I.: Je suis formel, il s'agit bien de la personne que vous venez de me présenter et que vous me dites se nommer Ranucci Christian.
- S.I.: Je n'ai personnellement pas remarqué s'il y avait un enfant dans ce coupé 304.>>
Citation :
On m’a fait entrer dans une grande salle en on m’a demandé de regarder les différents bureaux …
Espérons que sa mémoire est un peu troublé après presque quarante ans. Sinon, il nous fait savoir que les enquêteurs ont utilisé des méthodes illégales en lui introduisant dans une ambiance ou c'était claire qui était le suspect.
Citation :
... lors de la confrontation entre moi ,Ranucci et les époux Aubert devant la juge il niait carrément l’accident. Je lui ai dit vous mentez …..Il était de trois quarts de dos c’est finalement Mme Aubert qui l’a poussé au bout.
M. Martinez a confondu tout. Le 6 juin la juge n'était pas sur place. Ranucci n'a jamais nié l'accident ni le délit de fuite et j’espère, qu'il n'était pas là en même temps que les époux Aubert . Il doit donc parler du jour de la reconstitution et s'il a jamais dit a Ranucci "vous mentez", il devrait s'agir du déroulement de l'accident.
Citation :
Quelque chose m’a vraiment marqué. Un gendarme lui a donné une poupée et un couteau en bois. Ranucci a mimé spontanément le geste et son avocat lui a hurlé de ne pas faire avant d’être repris par les enquêteurs
C'est déjà accablant , que lors de la reconstitution d'un meurtre un témoin d'accident soit sur place, mais voici ce que mr Le Forsonney en dit
Citation :
<<Nous voici arrivés au croisement. Il commence à
faire une drôle de tête. L'accident est assez simple
à reconstituer, mais ça prendra des heures. Par
rap. port aux Martinez, il vient de droite, quoi qu'il
en dise, grille vraisemblablement le stop, et le choc
est violent. Depuis, la portière gauche est coincée.
Les témoins sont toujours bizarres. Pas moyen
que Martinez et sa copine soient clairs sur la
présence d'un passager. On a alors fait demi-tour
pour suivre à pied le fourgon de police qui roulait
au pas. On aurait dit un cortège derrière un
corbillard. On s’est arrêtés au point de contact
présumé avec les Aubert, d'où le ravisseur était
parti dans la colline avec l'enfant. Ceux-ci
persistaient à le voir extraire la petite fille de
l'extérieur par cette portière bloquée. Sur le
moment, pinailler sur ce genre de détails paraissait
hors sujet, voire indécent. Nous étions sans cesse
au bord de l'incident et on nous regardait à chaque
intervention comme si nous étions partisans de
l'assassinat des petits enfants. Je l'observe dans
son va-et-vient autour de la voiture, encombré du
mannequin qu'on lui a collé dans les bras. À quoi
pense-t-il ?
On a alors escaladé la colline, et perdu
plusieurs minutes à se mettre d'accord sur l'endroit
où avait été retrouvée la chaussure droite. Encore
quelques mètres, et nous sommes désormais dans
une sorte de clairière, où nous formons cercle
autour de lui. Il est au milieu, immobile, avec sa
poupée de tissu et son couteau en carton. Etrange
sabbat, dans le strident vacarme des cigales. Ilda
Di Marino lui a ordonné de mimer les gestes
mortels. Un temps - une éternité - et il s'est
effondré, en sanglotant: « Non ! Je ne peux pas, je
ne peux pas... » Le juge a arraché littéralement
des mains de sa greffière le rapport de
constatations et lui a agité sous le ne les photos du
petit cadavre, en hurlant, méconnaissable:
« Regardez Ranucci ! Regardez ce que vous avez
fait! Ça, vous vous en souvenez? » En face de
nous un gendarme a eu l'air de penser la même
chose: Tout cela n'était pas digne d'un transport de
justice. Elle a fini par se calmer, les lèvres
tremblantes, en entendant Jean Chiappe
grommeler quelque chose comme: «C'est
épouvantable... »
Cela donnera: « La reconstitution du crime
d'homicide a été impossible, l'inculpé prétendant
ne plus se souvenir de cette partie des faits » 1.
Nous avons regagné le fourgon et pris la
direction de la champignonnière. Comment a-t-il pu
se retrouver en marche arrière dans ce trou obscur
et nauséabond au bout d'un chemin de traverse
vaguement fermé par une barrière, et qui a l'air de
mener nulle part pour qui n'est pas un familier du
coin? Oui, c'est bien dans ce tas de tourbe qu'il a
jeté son couteau. Non, ce pull-over rouge
découvert dans la galerie ne lui appartient pas.
C'est bien de sa propre initiative qu'il est allé
chercher de l'aide, tout en sachant que plusieurs
témoins l'avaient repéré. Que signifiait cette
étrange réponse, «Je lui ferai payer ça et le reste»,
lorsque le contremaître Guazzone l'avait
questionné sur l'autre protagoniste de l'accident?
Et le voilà qui rentre chez lui, sans la moindre
inquiétude, mange de bon appétit le repas préparé
par sa mère, regarde un moment la télé, et va se
coucher. Soit. Plus de questions? Trop de
questions. La reconstitution est terminée.
Je lui ai dit que je viendrais le voir le lendemain.
1 Dans son livre, Ranucci coupable (France Europe Éditions, 2006),
Gérard Bouladou porte trente ans après une accusation grave, selon
laquelle cette attitude lui aurait été dictée par ses avocats. J'ignore où
il a pris ça, ni ce qu'il peut savoir des conseils que donne un avocat à son client. Cette accusation est fausse, absurde et indigne.
Pour finir, il me semble un peu gratuite d'attribuer des choses aux personnes qui ne se sont jamais exprimées. M Martinez ne sait rien de ce qui Mr Lombart a pensé. Ce qu'il dit de Perrault est de la diffamation, d'autan plus que Perrault a voulu faire revenir des recettes à la famille Rambla, qui a refusé.
Je suis à peu près sûre que la citation "vous mentez" dans Nice-matin de 7 juin est d’après Mme Aubert. À bas le secret de l'instruction et les procédures qui doivent sauvegarder le suspect de tout arbitraire et du biais publique! Le croquis est tout à fait ridicule, il paraît que M. Martinez ne se souvienne même plus, que l'accident s'est produit à un T-jonction.
Je n'ai jamais vu cette photo de Ranucci , mais il me semble qu'il n'y avait pas plus de 16 ans.