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Aveux qui soit dit en passant on été réitérés - on le dit peu - en neuf occasions distinctes entre ce 06/06/1974 et la fin du mois de juin...
il ne faut pas exagérer.
Pour le mois de juin, il a fait 4 comparutions devant la juge pour lesquelles la culpabilité est maintenue.
Les psychiatres ont commencé à consulter Ranucci aux Baumettes à partir du 07/7/1974
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Voici les phases des aveux de Ranucci tous validés par lui si j'excepte le rapport des psys.
Pour le mois de juin uniquement :
1- lors de la garde à vue des 05 et 06/06/1974 - aveux du 06/06/1974
ok pour les aveux du 6 juin.
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2- lors du passage devant le Juge à la fin de la Garde à vue ;
là aussi le 6 juin
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3- lors du passage devant le juge le lendemain 07/06/1974 ;
ok
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4- lors des auditions chez la Juge du 10/06/1974 (avec confrontations) ;
ok
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5- lors de la reconstitution du 24/06/1974
ok
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6- lors de la lettre de Ranucci à sa mère où il évoque son crime ;(pièce partie à la procédure)
il s'agit sans doute de la lettre écrite le 18 juin. Vous faites une interprétation libre que je ne partage pas du tout car nulle part il n'écrit qu'il reconnait avoir commis le crime.
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7- lors de l'audition de Ranucci chez le Juge 26/06/74 ;
déjà comptabilisé.
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8- lors de l'audition de Ranucci chez la Juge du 27/06/1974 ;
non, erreur. Il n'y a pas eu d'audition ce jour là.
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9- lors du passage chez les psychiatres et objet d'un rapport du 17/12/1974 ;
c'est en décembre et pas au mois de juin donc non retenu dans la comptabilité.
voilà, ça fait en réalité 5 occasions et non 9 pour le mois de juin 1974.
Je sais bien que c'est un argument de choix pour les culpabilistes de mettre en avant le fait qu'il a reconnu plusieurs fois avoir commis le crime. Mais c'est normal puisqu'il vient de passer aux aveux.
Ces avocats n'ont malheureusement pour lui pas toujours été présents à ces auditions.
C'est le 27 décembre, encore seul devant la juge, qui ne daignait pas franchement l'écouter, qu'il indique n'être d'accord avec rien. Le lendemain, il enverra un courrier à la demoiselle pour se plaindre du fait qu'elle ne lui a pas donné l'occasion de s'expliquer. Ca donne une idée précise de la façon dont cette petite juge concevait son travail : une instruction uniquement à charge, comme l'enquête de police d'ailleurs.
Il est hors de question de cautionner ce procédé.