Citation :
non pas d'accord du tout !
Pas d'accord sur quoi ? On parle de savoir s'il était nécessaire que les gendarmes rappellent Aubert pour avoir plus d'informations.
Citation :
Ranucci a été vu au carrefour en voiture et s'est enfui en voiture donc commencer les recherches au carrefour même étaient inutiles.
Oui, les cent cinquante premiers mètres peuvent paraître inutiles, mais nous ne savons pas de quelles manière, ils ont été parcourus. Le point de rendez-vous c'était le croisement , donc d'une manière ou d'une autre cette première ligne droite il fallait bien y passer. Mais cela n'a rien à voir avec la question posée.
Citation :
M Aubert dit que le fuyard a roulé environ 1 km avant de s'arrêter. C'est clair et net.
Non, Aubert n'a pas dit ça aux gendarmes.
"A environ un kilomètre du carrefour, à partir de la partie d'un virage, il apercevait à environ 100 mètres le véhicule gris arrêté en bordure de la route,...." . Ce n'est pas exactement pareil.
Le ratissage dès le premier virage s'impose. Et cela n'a toujours rien à voir avec la question posée.
Citation :
De plus, comme vous dites, si ses indications n'étaient pas claires, raison de plus de le faire venir sur place au moment où M Gras décide de lancer les recherches.
Il aurait été intéressant voire indispensable que M Aubert indique sur place l'endroit où il a vu la 304 arrêtée.
La aussi rien à voir avec le fait de savoir s'il fallait rappeler Aubert.
Pour le reste, il s'agissait d'appeler Aubert, pas de le faire venir. Au moment où Aubert appelle, la battue est déjà décidée. La mise en place est en cours.
Les indications pas claires ne concernent pas le terrain. Aubert parle d'un paquet et d'une Peugeot 304. Les gendarmes cherchent tout autre chose.
C'est sûr qu'il aurait été indispensable qu'in situ Aubert désigne l'endroit où il ont vu la 304 arrêtée. Ceci est valable pour l'instruction, pas pour les recherches.
Donc, pour revenir à la question, au cours des recherches, les gendarmes n'avaient aucune raison de rappeler Aubert.