Citation :
Puisque nous sommes sur le fil "comportement de Ranucci", j'aimerais une fois de plus soulever le problème de son attitude lorsqu'il est allé demander de l'aide pour désembourber sa voiture de la galerie.
Voilà donc un jeune homme de 20 ans, dont l'accusation nous dit qu'il a massacré quelques heures plus tot une petite fille, qui se "résout" (toujours selon l'accusation) à demander de l'aide d'une façon tout à fait calme, tranquille, sans trembler, sans bégayer et donc d'après les 3 témoins sans trouble aucun.
OK, alors s'il est coupable, il fait vraiment preuve d'une maitrise absolue et c'est réellement un monstre froid et calculateur.
Mais alors comment expliquer que le lendemain du meurtre, lorsqu'il est avec son collègue en voiture et qu'ils ont un petit accrochage, Ranucci devient tout à coup si émotionné qu'il en tremble au point qu'il lui est impossible de remplir le constat de l'accident ?
Deux attitudes totalement différentes avec pourtant d'un coté une situation "hors norme ", le crime et de l'autre coté un homme perturbé et tremblotant pour un simple accrochage ? Alors un coup on a à faire a un dur de dur qui se contrôle et le lendemain le meme type devient "une chiffe molle" ?
Psychologiquement comment cela est il possible et vraisemblable ?
Vous rappelez vous de Patrick Henry qui discutait avec le plus grand sang froid avec les journalistes du rapt du petit Philippe Bertrand en allant même jusqu'à demander la peine de mort pour les ravisseurs d'enfant alors qu'il détenait le petit dans son propre appartement? Ou de Jonathan Duval dans l'affaire Maelys? Ou la mère de la petite Fiona à Clermont-Ferrand? Cela n'était pas vraissemblable après leur "comédie" devant les médias mais ç'était quand meme eux les coupables!