Citation :
La gendarmerie a dialogué également avec la juge c'est effectivement dans le PV des gendarmes. A t'elle appelé Alessandra, c'est une supposition (comme j'en fais moi même).
Oui, mais c'est une supposition qui colle à la réalité. La juge vient de demander à Gras de voir avec les gendarmes de Nice, pour qu'ils procèdent, au plus tôt à l'arrestation de Ranucci. Il n'est pas envisageable que l'affaire soit délocalisée. Donc, Ranucci doit être ramené à Marseille et c'est les policiers, titulaire d'une commission rogatoire qui seront chargés d'aller le récupérer à Nice. Donc, tout de suite après avoir donné des instructions au capitaine Gras, la juge se doit d'en donner aussi à Alessandra pour lui demander d'aller à Nice et qu'il peut le faire, parce qu'elle rédige immédiatement la commission rogatoire qui permettra aux policiers marseillais d'intervenir dans une autre juridiction.
Citation :
Mais quand Alessandra reçoit le premier appel tel que le raconte Missen, cela semble pourtant bien être les gendarmes, "Allo oui ici Alessandra ... Comment, vous l'avez retrouvée.", le "vous" ne me semble pas correspondre à une conversation avec la juge (puisque les gendarmes ont mené leurs recherches sans en parler à personne, la juge n'a pas été associée donc je la vois mal dire à Alessandra quelque chose pour que Alessandra réagisse ensuite avec "vous l'avez retrouvée").
Et oui, la gendarmerie a travaillé en solo. Les autorités judicières (donc la juge) et les policiers ne savaient rien de se qui se passait du côté de Peypin. On peut rajouter que les policiers ne savaient pas que les autorités judiciaires ne savaient pas et inversement.
Citation :
Même si Missen peut avoir déformé involontairement les propos d'Alessandra.
Si on admet cela, inutile de discuter sur les propos de Missen.
Si on admet qu' Alessandra a bien tenu les propos rapportés par Missen, Il est possible d'imaginer ce qu'à dit la juge à Alessandra, sachant que la juge n'a pu parler que d'un corps retrouvé, sans savoir s'il s'agissait bien de celui de la petite Rambla.
Citation :
pas d'accord avec vous, Alessandra ne cessera dés le 5 de s'employer à faire croire qu'il a reçu un appel d'Aubert lui parlant d'une fillette.
Qu'est ce qui permet une telle affirmation ? Je ne connais aucun document qui puisse aller dans ce sens. De plus, le soir du 6, Alessandra s'adressant aux médias dira n'avoir "identifié et entendu" les toulonnais que dans la matinée, donc dans la matinée du 6.
Citation :
Au point d'arriver au ridicule où le même journal (le Provençal) publiera le papier de Missen relatant que Alessandra n'a strictement aucune piste sérieuse avant 16h, et conjointement un article informant que Alessandra a reçu un appel d'Aubert à 13h30 parlant d'une fillette emmenée dans une colline !
C'est Pierre Bernard du Provençal qui raconte l'histoire " d'un habitant de Toulon". Ce peut être l'appel de Aubert. Le problème c'est que dans le même article il y a des choses fausses.
Problème encore, les articles de Var-matin sont les même que dans le Provençal. Donc, on retrouve le même article à une différence notable:
"
C'est au début de l'après-midi que le coup de théâtre devait se produire.
A 13h 30, M. Vincent Martinez, maître d'internat à Aix-en-Provence, domicilié au Plan d'Aups, téléphonait au commissaire Alessandra."
Citation :
Si (hypothèse) Alessandra est de bonne foi sur la transformation du paquet en fillette, il faut bien trouver une explication à tout cela.
Il est forcement de bonne foi puisqu'il n'avait pas l'option "paquet".
Citation :
Sachant que si Alessandra n'a pas eu de contact avec AUbert avant le matin du 6 pour son audition, il s'expose à ce qu'AUbert soit dans l'intervalle interrogé par un journaliste avec un dialogue du type :
"M Aubert, allez vous confirmer ce que vous avez dit hier par téléphone au commissaire à 13h30, un homme qui a emmené une fillette ?"
"je n'ai jamais eu le commissaire au téléphone, je vais lui rapporter ce que j'ai déjà dit aux gendarmes, que j'ai vu un homme avec un paquet
Ce n'est ni dans les écrits ni les dires d'Alessandra, donc, si cela s'était produit, il s'en serait sorti aisément, simplement en faisant remarquer que ce n'était pas son propos.
Citation :
Dont acte. Le récit de Missen est effectivement ambigu sur le lieu où ces propos (la question sur les chaussures) ont été tenus, même si on sait par la chronologie que c'est avant d'arriver sur les lieux du crime.
Il n'est pas ambigu du tout, puisque c'est avant "de prendre la route du désespoir, le petit convoi des voitures de police". Donc, c'est bien à l'Evéché.
Citation :
Il y a bien eu une halte au niveau du palais de justice, là le récit de Missen est clair "tout ce temps qu'il faut consacrer aux formalités de justice avant de se rendre sur les lieux" avec Pierre Rambla qui trépigne. Que s'est il passé on ne peut que faire des suppositions puisque Missen n'en dit rien ...
Donc, nous n'en savons rien.
Citation :
Je fais référence au rapport des gendarmes (il est 15h50 et avant 15h55 donc le corps n'a pas encore été formellement identifié) qui dit :
"Melle Di Marino Juge d’instruction nous prescrit de laisser les lieux en l’état en attendant son arrivée, celle du médecin légiste et des fonctionnaires de police porteurs d’une commission rogatoire."
Cette commission rogatoire là, nous la connaissons. C'est la toute première émise par Di Marino (celle du 4 juin). Il ne faut pas donner à l'expression "Porteurs d'une commission rogatoire" le sens qu'elle n'a pas. La juge n'a pas émis de commission rogatoire à la date du 5 juin.
Citation :
Alessandra n'est donc pas dans le convoi qui part de l'hôtel de police, mais cela ne fait que renforcer mon interrogation: qu'a donc bien pu faire Alessandra entre le moment où (j'imagine si ce n'est pas dans une voiture) il reçoit Pierre Rambla dans son bureau (question sur les chaussures) et 22h ? le PV des gendarmes de Nice indique que toutes les formalités pour un transfert de Ranucci au commissariat de Nice ont été bouclées à 20h30, on ne sait pas à quelle heure Ranucci arrive effectivement au commissariat mais cela ne va pas durer 1h30 !
Ce qu'a fait Alessandra entre le moment où il à vu Pierre Rambla et le moment où il est monté dans la R12 en compagnie de Porte, Ott et Grivel pour aller chercher Ranucci à Nice, nous ne le savons pas et pour le moment, je ne vois aucune utilité de le savoir.
Après on sait qu'il est allé à Nice et qu'il n'est pas allé à Toulon chez les Aubert.
Citation :
Quelle chronologie rapporte Fratacci sur l'emploi du temps des policiers pour la fin d'après-midi et le soir du 5 ?
Voilà juste ce qu'il dit:
"A Nice, les policiers marseillais sont accueillis par le commissaire principal Chatelain, chef de la sûreté urbaine, et par le lieutenant de gendarmerie Hubert Darmance. Il leur appartient de prendre en charge Christian Ranucci, de le placer en état d'arrestation et de le conduire dans les locaux de l'Hôtel de Police de Marseille. Ce qu'ils font, à 23 h, après en avoir informé téléphoniquement le procureur de la République de Nice conformément à la procédure en usage."
Et dans Nice-matin:
Vers 21 h les gendarmes ont amené Christian Ranucci à l'hôtel de police de la rue Gioffrédo à Nice. A la même heure le commissaire principal Alessandra, de la section criminelle de la P.J. quittait Marseille pour Nice où il arrivait aux alentours de 23 heures.