Gihel a relevé :
Citation :
Le PV qui suit, c'est celui de l'interrogatoire de M.Aubert par le commissaire Alessandra :
"La personne que vous me présentez et que vous me dites se nommer Ranucci Christian est bien celle qui était à bord du coupé peugeot 304, de couleur gris métallisé, au moment où l'accident s'est produit à proximité de Peypin le 3 juin 1974 vers 12h15. Il n'y a aucun doute à ce sujet... J'ai constaté qu'aussitôt après l'accident, la peugeot 304 prenait la fuite au lieu de s'arrêter. Ma femme et moi avons été outrés de ce comportement et avons aussitôt décidé de prendre en chasse le vehicule qui s'enfuyait. La poursuite a été assez mouvementée car le conducteur s'est certainement aperçu qu'il était poursuivi; il roulait donc très vite dans cette route tortueuse. Après avoir parcouru une distance de 1 à 2 km, la 304 peugeot s'est immobilisée au bord de la route.
Il y a aussi la déposition de Mme Aubert :
"Lorsque nous sommes arrivés à hauteur de l'un des véhicules accidentés, son chauffeur a immédiatement demandé à mon mari de prendre en chasse le second véhicule, en fuite. Mon époux s'est exécuté et nous avions en point de mire un véhicule de couleur grise qui roulait à grande vitesse et nous précédait de 2 ou 3 virages. Nous avons parcouru environ 1 km et, à la sortie d'un virage, nous nous sommes aperçus que la voiture s'était arrêtée et, arrivés à sa hauteur, sans descendre de notre véhicule, j'ai constaté qu'un homme avait ouvert la portière droite et tirait un enfant par le bras
*
Citation :
Et il ya aussi maintenant ce que déclare M.Aubert à G.Bouladou et qui est repris page 325 de son livre, compte rendu d'un entretien à 3 entre M.Aubert, G.Bouladou et Vincent G. qui l'accompagne. :
Question : "Vous souvenez vous des lunettes? Cela vous a marqué ?"
M.Aubert : " Il avait des montures noires, des grosses lunettes. Il les portait dans la voiture. J'ai vu son visage quand il l'a tourné. Je ne peux rien vous dire d'autre que je n'ai dit le jour de ma déclaration."(sic)
Et je termine par cette citation de Mathieu Fratacci :
"M.et Mme Aubert ont tout vu. Ils roulaient ...dans la même direction que Martinez et s'apprêtaient à dépasser un camion au moment où l'accident s'est produit juste devant eux. Iy a eu un gros nuage de poussière accompagné d'un grand bruit" (page 56) Page 55 "Martinez n'en croit pas ses yeux.... il crie au chauffard de s'arrêter... l'autre est déjà loin, il s'est habilement glissé entre la voiture et le camion qui le suivaient."
Qu'a dit la reconstitution à ce sujet ? Où est passé ranucci en tête à queue?
- derrière martinez et devant le camion ?
- derrière martinez et devant Aubert ayant doublé le camion? (peu probable)
- entre le camion et les aubert, auquel cas on comprend qu'ils aient vu le visage du conducteur et c'est bien ce qu'écrit Fratacci...
Mais, même dans le premier cas, déporté sur la gauche pour doubler, M.Aubert a très bien pu voir le visage de ranucci passant devant le camion au cours du tête à queue, tourné vers la gauche...
C'est déterminant, car si ranucci est passé en tête à queue à portée de vue des Aubert, ils ont très bien pu voir son visage et ses grosses lunettes à ce moment là, et non pas quelques minutes plus tard sur le bord de la 8bis.
Donc, à l'Evêché, s'ils ne reconnaissant pas spontanément en tapissage l'allure générale de la personne entraînant l'enfant, sans lunettes, ils n'ont aucune peine à reconnaître le chauffeur...
Qu'en pensez vous, Gihel ?