Citation :
La République exigeait bel et bien l'anonymat pour la tombe des condamnés qui, ayant payé leur dette à la société, devaient rester pour l'éternité des renégats.
Gilles Perrault ne dit pas ça, il faudrait retrouver un vieux code de procédure pénale d'avant 1981.
Et regarder ce que le code de procédure pénale prescrivait. Parce que le-dit Veteau est enterré dans le carré des suppliciés sans doute parce que sa famille n'a pas réclamé son corps. or le code de procédure pénale indiquait (mais peut-être que Perrault a déformé la réalité comme certains ici le prétendent) que les familles pouvaient reprendre le corps des décapités de la République et les enterrer sans appareil.
Et c'est ainsi que Mme Mathon a pu reprendre le corps de son fils et l'enterrer en Avignon. Mais cela n'était pas dans les usages et le procureur ou les avocats ne connaissaient pas la loi sur ce sujet. En fait ils sont surpris de ce qui est inscrit dans le code de procédure pénale.
Selon Perrault encore, mais il faudrait vérifier, rien n'indique que la tombe doit être anonyme, sinon Mme Mathon n'aurait pas pu écrire le nom de Christian, même en cyrillique. Il y aurait eu un numéro.