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On ne comprend pas non plus pourquoi les gendarmes ne réagissent pas le 4.
Dans votre thèse, on ne comprend pas surtout pourquoi les gendarmes réagissent le 5, puisqu'il ne s'est rien passé d'intéressant le 3 au carrefour de la Pomme hormis un banal accrochage, que personne n'a rien vu et que de toute facon la fillette était morte depuis longtemps avant l'accident ...
Ben si, voir plus haut, M. Aubert est intrigué par ce qu'il a vu, donc aussitôt après l'accident il va à la gendarmerie d'Auriol, il dit à G Bouladou qu'il a déposé sur le pas de la porte et qu'on le renvoie à une autre, celle de Roquevaire.
A ce moment là l'enlèvement n'est pas encore signalé et comme il a l'immatriculation de la voiture, il n'y a pas de problème pour retrouver la voiture.
Comment les gendarmes réagissent ? Bonne question.
Le 4 au matin Guazzone est passé à la gendarmerie de Gréasque pour signaler l'histoire de la voiture. Et on lui répond : on cherche une simca, pas une peugeot.
Le 4 au matin, l'enlèvement fait la une de tous les quotidiens, dificile dans la région d'y échapper.
C'est que le 4, également, Aubert les contacte et leur dit : j'ai poursuivi un type dans une voiture et quand je suis arrivé la voiture était arrêtée et un homme s'enfuyait dans la colline en portant un paquet.
Donc le 4 on a repéré la voiture de Ranucci, on sait que c'est à Nice etc et on transmet l'info à la brigade de Nice.
Tout cela ne donne lieu qu'à une visite de la galerie, à cause de Guazzone et d'une estafette et quatre gendarmes qu'on envoie regarder sur la rn8bis, le 4 au soir ou dans l'après-midi.
Le lendemain matin du 5, on refait une visite avec l'estafette.
Mais cette fois c'est Martinez qui appelle (il vient d'apprendre l'enlèvement) et là, tout bascule parce que lui déclare qu'un enfant pouvait se trouver à bord de la peugeot.
Donc on rappelle Aubert qui parle toujours d'un paquet, mais cette fois les choses ont changé : et si l'enfant était là ? On prend en compte le témoignage de Martinez.
Et là à 14h30 on déploie tout ce qui est disponible et on ratisse. Tout cela est parfaitement logique si on y réfléchit.
Aubert dit "paquet" certes, mais si Martinez dit enfant, alors là, mettons y les moyens. Et c'est le ratissage qui est payant. Ce n'est pas Aubert qui a dit : l'enfant est là, soulevez.
Donc voilà expliqué comment un banal accrochage va conduire les gendarmes à déployer tout cet arsenal le 5.
Vous comprenez bien que si Aubert avait dit le 4 : il y a un enfant. Vu les manchettes qui s'étalent dans toute la presse et le barouf que fait cet enlèvement, ni une, ni deux, ils envoyaient l'escouade.
Mais ce n'est pas ce qu'ils ont fait, donc Aubert n'a pas parlé d'un enfant, tout du moins pas avant sa découverte.
Que mme Aubert soit plus aventureuse, c'est bien possible, et j'ose comprendre que c'est la raison pour laquelle M. Aubert ne changera plus jamais d'avis, il la protège, mais il est à peu près sûr, c'est mon opinion, que la déclaration qu'il faut prendre en compte est celle qui est faite aux gendarmes : ils ont vu une voiture à 100 mètres, un homme qui s'enfuyait, l'espace de deux secondes (ce qui explique que le journalistede Nice Matin, celui de France-Soir et un autre, mentionnent qu'ils n'ont pas reconnu Ranucci lors de la première présentation), M. Aubert s'est avancé à pied en essayant d'interpeller le conducteur, ni bruit, silence, ni réponse, il a fait demi-tour et il est reparti en se demandant ce qui arrivait.
Les Aubert à 20 mètres d'une gamine vivante, qui un coup se révolte, l'autre coup est en promenade, et surtout qu'on n'entend pas crier et qui ne demande pas du secours. Désolé, je trouve cette hypothèse proprement stupide.
Pour moi, quand les Aubert arrivent la gamine est morte depuis une demi-heure au bas mot.