Citation :
Chrisitan Ranucci avait emmené promener le jeune PAPPALARDO à Nice.
Il est tout de même extrêmement grave d'affirmer de telles informations. Aucune procédure n'a été dirigée contre Chrisitan Ranucci à la suite du témoignage Pappalardo, donc aucune enquête diligentée.
Il en est de même en ce qui concerne le témoignage Spineck.
Ces deux témoignages étant apparus en réponse à l'appel à témoins paru dans Nice Matin qui bafouait la règle de la présomption d'innocence et livrait le visage de Chrisitan Ranucci à la haine publique.
Dans votre livre page 197
"Bien qu'aucune preuve matérielle n'ait pu être établie dans ces deux affaires, il paraissait fort probable que Ranucci en était bien l'auteur."
Donc, on ne sait rien, mais on porte l'accusation.
"La présence des PV les concernat dans le dossier de l'affaire Rambla avait certainement aidé (sic) à faire pencher la balance lors du jugement, en dehors des preuves réunies pour les faits jugés"
Ainsi donc, on a disjoint de la procédure les témoignages relatifs aux affaires de Marseille évoquant un homme en pull rouge qui auraient pu être favorables à Ranucci, mais on a laissé dans le dossier deux témoignages que vous dites vous mêmes non fondés sur quelque preuve que ce soit... Nul doute que cela ait "aidé" les jurés...
"Ranucci avait été perçu, à travers ces deux affaires, comme une personne attirée, pour une raison mal définie, par les enfants"
C'est tout simplement monstrueux. D'une suspicion fondée sur un vide juridique, on passe à une certitude dont on tire des conclusions mortelles.
M.Viala avait raison dans son constat, mais il se trompait de cible.
Ce n'était pas Ranucci qui se trouvait "au dela de la pitié des hommes", mais la justice.
Ceux qui oeuvrent pour une révision de ce procès devront citer ces quelques lignes...