Citation :
Donc ce qui veut dire que lorsque cet homme s'est saisi d'argeras pour cacher le corps, il possédait quelque chose pour se protéger les mains. Je confirme l'observation de Jean-Jacques, impossible de prendre ça dans les mains, à moins d'être fakir.
Il y a véritablement un problème grave à ce sujet. Ranucci affirme dans son récapitulatif que lorsqu'il s'est réveillé dans la galerie ses mains étaients indemnes :
Citation :
. Je pensais aussi aux traces de piqûres que j'avais sur les mains. Quand j'ai voulu sortir ma voiture du tunnel boueux où elle se trouvait bloquée, j'ai employé toutes sortes de branchages puis de la tourbe, puis du grillage, puis des cailloux avant d'aller chercher du secours. Ces traces provenaient des branchages secs que j'avais arrachés aux alentours. J'en étais sûr. Mais à l'interrogatoire l'on m'avait dit que c'était une preuve de ma culpabilité car, lorsque l'assassin voulut camoufler cette malheureuse victime il s'est servi de branchages piquants qui ont dû lui laisser des marques. Là aussi, je ne rêvais pas, lorsque je me suis retrouvé dans la champignonnière, et avant que je ne ramasse des branches et autres bricoles pour sortir la voiture, mes mains étaient propres.
On peut évidemment se dire qu'il ment. Mais en fait il aurait eu les mains en lambeaux si il avait sans accessoire arraché la quantité d'argéras nécessaire à recouvrir le corps. De plus s'il n'était pas évanoui il ne pourrait avoir laissé la 304 sur la route plus de quelques minutes : Martinez et C. Bonafos, d'autres automobilites sollicités, les Aubert, ..., peuvent revenir à tout moment et l'obliger à revenir sur la route ...
Je note aussi qu'il dit avoir parlé de sa version "trou noir" dès les premiers interrogatoires à l'évêché :
Citation :
« Pourquoi avez-vous amené votre voiture dans le tunnel après l'accident ? - Je ne l'ai pas amenée, je m'y suis retrouvé. C'est inexplicable. Peut-être vu mon état de fatigue, je m'y suis rendu sans m'en souvenir. Mais ça m'étonnerait. Je m'y suis réveillé, c'est tout.
- Qu'avez-vous fait quand vous vous y étiez bloqué ? »
Je leur raconte ma mésaventure de cet après-midi-là. Voiture embourbée qui ne veut pas bouger. Ai essayé tous les moyens dont je disposais. Suis ensuite allé chercher du secours. L'on m'a dépanné. Des gens aimables. Avons bu le thé ensemble et bavardé, etc.
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Ensuite il ya la phase où "c'est obligatoirement lui" puis il reparle de l'évanouissement à J.F. LeForsonney dès le 8.