antoroma :
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A la lecture de ce passage, j'ai quand meme la forte impression ( bien sur qui sera remis en cause par ceux qui pensent que Ranucci simule et envoie des messages, se sachant lu par l'administration ) qu'il se pose réellement des questions sur ce qui c'est passé et qu'il ne comprend rien.
Et puis, il parle bien ( sans qu'on lui demande, ce n'est pas un interrogatoire, c'est une correspondance avec sa mère ) d'un jerricane d'essence dans sa voiture. Alors si c'est bien de l'essence que contient cette nourrice, comment, si c'est lui l'auteur de ce crime, a t il pu se nettoyer dans la champi ? Impossible, l'essence ça se sent, non ? Alors avec quoi s'est il débarrassé de tout ce sang ? C'est primordial je trouve, car s'il ne se nettoie pas c'est qu'il n'a aucune raison de le faire, c'est l'évidence meme et ça remet en cause toute l'accusation.
1. Précisément, le but de son récapitulatif et de ses correspondances est de « remettre en cause toute l’accusation ». Je crois qu’on ne peut donc rien en déduire sur les faits eux-mêmes.
A partir du moment où le dossier de l'accusation ne permet pas
d'établir de façon indubitable le déroulement des faits, le témoignage de Ranucci à travers ses écrits constitue un élément parmi d'autres.
Il faut noter qu'apparait une cohérence par rapport à certains moments du procès : par exemple :
- Ranucci répète que le couteau n'était pas à lui. Il n'a jamais possédé, ni voulu posséder de telles armes. A procès, quand la Président lui a demandé si le couteau à cran d'arret était à lui, il a répondu un "négatif" qui afort surpris son avocat qui lui avait posé la question juste avant le procès...
- il parle de sa nuit à Marseille, ce qui est passé au procès comme un mensonge, alors que l'enquête diligentée par la suite et confiée au commissaire le Bruhec établira qu'il a bien heurté un chien le 2 vers 20h30 devant un témoin que la police a interrogé en juillet 74.
- on retrouve pour les évènemnts après l'accident la cohérence avec sa déposition initiale le 5 juin à Nice.
Certes, Ranucci peut mentir. Il écrit dans la période où il attend le résultat de son pourvoi en cassation. Il peut encore espérer un nouveau procès.
Mais il peut aussi rétablir la vérité.
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2. A mon avis, dans tous les cas de figure, Ranucci avait plus besoin de se changer et de se débarbouiller que de procéder à une toilette complète. De toute façon, Gérard Bouladou a démontré dans son livre qu’il pouvait trouver sur place de quoi se débarbouiller et qu’il n’avait donc pas besoin d’une nourrice, fût-elle d’eau.
Si vous partez de l'hypothèse qu'il est coupable, oui.
Quant à la démonstration de GBouladou, pour se nettoyer sans jerrycan d'eau, j'ai de la peine à vous suivre...
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3. A mon sens, l’hypothèse d’un jerrycan d’essence s’accommode mieux avec le « tuyau en plastique long d'un mètre soixante » saisi dans sa voiture.
Oui, bien sûr
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4. Loin de « remettre en cause toute l'accusation », la présence de ce jerrycan suggère au contraire que les ravisseurs avaient prémédité leur coup de longue date et ne tenaient pas à courir le risque de tomber en panne d’essence ou de devoir s’arrêter à une station-service avec la fillette à bord.
Les ravisseurs ? Ni l'accusation, ni ranucci n'ont jamais apporté le moindre élément accréditant une telle possibilité de forfait commis à plusieurs.
Quant à la préméditation, le fait de la supposer "de longue date" nous entraine dans une autre hypothèse supposant une démarche organisée et criminellement réfléchie... Autre hypothèse non explorée par l'accusation...
Bonne journée.