Citation :
Quand vous dites que j'ai un apriori, oui j'en ai eu un, c'est après avoir lu le livre de PERRAULT.
J'ai fait mon enquête pour vérifier si une erreur judiciaire avait été commise car je trouvais cela insupportable. Au cas où cela se serait avéré j'aurais fait une enquête pour trouver l'assassin. Partout où je suis allé, j'ai trouvé des preuves contre RANUCCI. Le livre de PERRAULT ne permet pas de se faire une opinion, pas plus que les articles de presse de l'époque qui sont bourrés d'erreurs. Quand on confond comme lui une fiche de scellé avec un procès-verbal, quand on ignore les mentions qui sont portées sur une fiche de scellé, on n'enquête pas.
Il y'a deux cent cinq erreurs dans son livre, toutes démontrées.
Il s'est servi de parties obscures du dossier pour élaborer une thèse qui se dégonfle complètement quand on les éclaircit.
Je n'ai aucun apriori. J'ai enquêté et plus sérieusement que ce que vous pouvez le penser (vous ne c onnaissez pas les éléments que j'ai)
Je constate que les arguments que vous présentez proviennent d'erreurs que vous faites; vous ne connaissez rien en procédure policière et vous affirmez des choses qui n'ont aucun sens, rien à voir avec la réalité.
205 erreurs, eh bien cela dépend lesquelles, parce que l'argumentation que l'on donne ne provient pas du fait que l'on confondrait une fiche avec un PV, ce qui est de pure forme et ne change strictement rien au problème, parce que les deux sont des documents officiels, visés et tamponnés en bonne et due forme, mais du rapprochement entre plusieurs choses obscures comme vous le dites.
C'est facile, quand un PV gène, on le sucre de la procédure. A ben quand on procède comme cela, on se facilite le travail. C'est sûr
Moi je les attends les preuves contre Ranucci ; le couteau : c'est douteux, le pantalon c'est douteux, les aveux n'ont aucune cohérence, cela en est même risible par moments, et en plus on a un autre candidat qui laisse derrière lui un élément matériel : un pull. Et vous êtes d'accord avec moi, il n' y a pas une personne qui dit : j'ai vu Ranucci avec ce pull, quand on lui a fait enfiler, il ne lui allait pas. Donc c'est clair.
Démontez point par point ma thèse, je l'ai exposée exprès : je vous dis moi, que la voiture du ravisseur ne pouvait pas se trouver sur cette route, à l'aplomb de l'endroit où m'on a découvert le corps, parce que cela va à l'encontre des constatations du légiste. Si le ravisseur s'était arrêté à l'endroit où vous le prétendez en abondant dans le sens de l'accusation, la gamine n'aurait pas de griffures sur les jambes.
Ce sont des blessures ante mortem.
Je vous dis, la gamine s'enfuyait quand elle a sauté le fossé, donc la voiture n'était pas à cet endroit, sinon elle n'aurait pas perdu sa chaussure, et Ranucci l'aurait indiqué lors des aveux. Il ne dit rien sur la chaussure perdue, la gamine lui aurait dit : arrête je ne peux pas te suivre et sur les aveux il y aurait écrit : "pourquoi lui avoir pris la main, pour l'aider à monter", mais : pourquoi lui avoir pris la main, parce qu'elle avait perdu sa chaussure et qu'elle ne pouvait plus marcher. Mais ce n'est pas ce qui est écrit sur les aveux.
Donc ça ne marche pas c'est tout, ça ne corrspond pas.
Mais si elle perd sa chaussure, c'est parce qu'elle s'enfuit depuis un certain temps et qu'elle n'a pas vu le fossé, et on peu être a peu près sur qu'elle a couru dans les ronces, donc la voiture n'était pas où l'accusation le dit c'est tout.
Et quand on vous dit cela, vous ne répondez rien, alors....
Vous nous dites : j'ai des preuves j'ai des preuves. Vous avez peut-être des preuves mais pour étayer un scénario incohérent. Alors on n'est pas mieux avancé.