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Là, on nage en plein délire. Je vous le dis : vous n'êtes pas fort quand il s'agit d'appliquer ma logique, car vous ne cherchez pas dans un premier temps à la comprendre.
Je ne la comprends pas car elle est illogique, vous changez à chaque fois pour qu'elle vous arrange.
Rien ne m'arrange, donc ce que vous dites est faux. Je ne change pas de logique. Elle est très simple : un témoignage évolue avec le temps. Et je ne compte pas le paquet qui devient un enfant qui parle, car ça, nous l'avons déjà expliqué comme une probable volonté de se protéger dans un premier temps d'une accusation de non assistance à personne en danger ; dans un second temps, les Aubert prennent le risque, dans l'intérêt de la justice. Ils prennent le risque d'être condamnés, afin que le meurtrier soit arrêté. Dès le début, ils disent qu'il y a un lien probable avec l'enlèvement. Or, aux dernières nouvelles, ce n'est pas un paquet qui a été enlevé. Comment peuvent-ils penser qu'il y a un lien avec l'enlèvement s'il n'ont pas vu un enfant ? Ou au moins un paquet ressemblant au corps d'un enfant de 8 ans (pas facile à porter sous le bras, ce genre de paquet) ?
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Ce sont les certitudes des innocentistes que je cherche à casser quand elles s'appuient sur du vide.
Ah bon? Il faudrait pour ça ne pas non plus se baser sur du vide.
Il ne s'agit pas de vide : opposer une hypothèse probable à une explication prétendument unique suffit à casser cette certitude... aux yeux de ceux qui n'ont pas encore d'avis définitif sur la question, en tout cas. Vous croyez toujours que je cherche à démontrer la culpabilité de Ranucci. Or, ça n'est pas du tout ma démarche.
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Toujours supérieure à un kilomètre ? Depuis quand "environ un kilomètre" est supérieur à un kilomètre ? Je dirais que ça fait plutôt entre 800 et 1200 mètres.
Oui mais il faut rajouter à ça la distance qui se trouve entre la voiture des Aubert et Ranucci quand ils sortent du virage et qu'ils voient la voiture de Ranucci. Donc ça s'approche du kilomètre.
S'approcher ne suffit pas pour dépasser. 800 plus 100, ça fait 900, pas plus de 1000.
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Je précise que je ne tiens pas compte de la distance donnée par Aubert 30 ans plus tard. Quand il certifie qu'il a vu les lunettes de Ranucci, qu'il a dit ceci et n'a pas dit cela, je m'en moque complètement. Il n'avait qu'à le dire plus tôt.
Pourtant je crois que vous prenez en considération le témoignage de Rosanno pour essayer de faire changer l'heure de l'enlèvement.
Vous avez bien fait de dire "je crois" car ça n'est pas du tout vrai. Tout d'abord, l'heure, je ne tente pas de la faire changer, mais de l'établir, nuance, car elle n'a en aucun cas été établie à l'époque. Elle a été déduite du témoignage Spinelli, que je considère à 95% comme n'ayant aucun rapport avec l'affaire. Donc je cherche des indications ailleurs. Comme chez les déclarations d'époque de madame Rosano. Quant à monsieur Rosanno, je l'ai déjà dit une bonne centaine de fois je pense, je ne tiens pas compte de ce qu'il dit maintenant, mais de ce qu'il dit à l'époque. Si je croyais le témoignage récent de Rosanno, alors l'affaire serait quasiment réglée pour moi : Ranucci coupable ou complice.
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Ne prétendiez-vous pas que nous ne savions pas où s'était déroulée la reconstitution de la fuite de Ranucci ?
Si je le prétends car rien nous dit où elle a été faite. Donc je ne peux pas répondre à votre remarque qui suit.
Personne ne peut répondre à ce que je vous demandais, pour la bonne raison qu'il n'y a aucune chance pour que la reconstitution de l'escalade du talus et celle du meurtre aient été faites autrement qu'à une courte distance l'une de l'autre.
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Pour ce qui est des références, je vous les ai données. J'ajouterai que ce texte s'inspire apparemment d'un récit par Le Forsonney.
J'ai eu la faiblesse de penser que pour une fois vous allez vous basez sur un document officiel.
Sur ce site, dossierranucci.org, on peut lire :
"Selon la reconstitution, lorsqu'il déboucha du virage, Mr Aubert aperçut Ranucci debout, de dos, ouvrant la portière passager de la Peugeot 304. Les deux véhicules se trouvaient, à cet instant, à 99 mètres environ l'un de l'autre.
Elle confirma également que le couple témoin s'est trouvé très près de l'endroit où Maria-Dolorès a été assassinée, à une vingtaine de mètres environ."
Jean-François Le Forsonney écrit dans "Christian Ranucci vingt ans après" (dans sa version, c'est Ranucci et non un gendarme qui porte la poupée de chiffon) :
"Nous étions au pied de la colline, à l'endroit où les Aubert l'avaient, selon eux, poursuivi [...] Il [Ranucci] allait et venait comme on lui disait de faire, avec sa poupée de tissu, quand, sur un ordre du juge, tout le monde grimpa dans la colline. Lorsqu'un gendarme l'eut armé d'un poignard de carton et qu'il eut été requis de mimer les gestes mortels, il fondit alors littéralement en larmes..."
J'ai coupé la partie concernant la voiture. Par contre, il y a un enchaînement direct entre l'escalade de la colline et la reconstitution (avortée) du meurtre. Pourquoi ? Parce que cela se fait à quelques dizaines de mètres seulement du lieu
indiqué par les Aubert. Les mots "selon eux" dans ce passage sont suffisamment parlants.
Cela ne prouve pas que cet endroit est celui où ils ont vu la voiture de Ranucci arrêtée. Cela prouve seulement qu'ils pouvaient manifester leur désaccord si l'endroit ne leur convenait pas. Et manifestement, ils ne l'ont pas fait, car
selon eux cet arrêt en question avait eu lieu tout près du lieu où le corps a été retrouvé.